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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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L’ami serait bien celui auquel,
On se confie, sans querelle,
Celui qui vous écoutera,
Quand vous serez bas.
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Affection, sympathie
Sont ses mots à lui ;
Aucun lien avec lit,
Désir reste assoupi.
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Et quand il s’agira,
D’un ex conjoint
Désir exclu
Point
Hormone
Parfois revient
Faut toujours faire
Avec lui, elle, le point.
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Ami éprouve affection, sympathie
Pour celles ceux à qui il se confie.
Amant éprouve quelque attrait sexuel,
Pour une autre si réciproquement belle.
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L’attaché approuve la relation familiale
Au sein de cette cellule qu’il jugera vitale
Et combien sont les couples ayant évolué,
D’états d’amants puis amis puis attachés.
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Chemins, soudés d’avantage aux souvenirs
De vie commune que leur amour a changé.
Une tromperie, un orgueil, une vengeance,
Prétextes à une séparation feront diligence
Cachez-moi cet échec que je ne saurai voir !
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Avec l’ancien conjoint, il n’y a plus d’espoir.
Attachement de femme entre l’ami, l’amant,
Et son mari va au-delà de nobles sentiments
Il vient combler l’impermanence du temps,
Qui fait que cent histoires n’en font pas une
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Ou pour les hommes, comme une infortune
De n’avoir pas trouvé, substitut à maman.
Quoi de plus normal et quoi de plus banal
Qu’amour, tant qu’il n’est qu’hormonal.
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Extensions
L’ami éprouve de l’affection,
Sympathie, d’accord et parfois
Aussi attrait réel et désir concret.
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Changements de nature sentiments
Au sein d’un couple quel qu’il soit,
Sont bien fréquents et bien réels
Mais ne fonctionnent vraiment
Que quand ils sont discutés,
Négociés et puis acceptés.
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Dans la plupart des cas,
Il y a un décalage, et une
Non-réciprocité, qui font que
L’un souffre et l’autre pas, d’autant
Que l’autre ne comprend, comprend plus.
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Il ne s’agit pas d’une balance qui, penche d’un côté,
Il s’agit plus d’un curseur et qui évolue en permanence
Selon état intérieur, humeur, circonstances, événements.
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L’ami, c’est qui, c’est quoi, c’est comment, c’est pourquoi :
Différence de sexe, d’âge, de profession, de culture … etc.
Si l’on ne peut être mi avec tout le monde, c’est un choix
Qui détermine qui le sera et où, comment et pourquoi !
On partage, facilement, la même passion avec un ami
Avec un conjoint, c’est parfois risqué parfois comblé
Passion de toute façon est faite pour être partagée.
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L’ami ne serait pas forcément
Quelqu’un comme soi, identique,
Au contraire, il peut être différent,
Et ainsi, nous être complémentaire !
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L’amitié avec la personne de même sexe
Ne sera pas la même qu’avec l’autre sexe :
La première tombe sous le sens, pas les sens,
La seconde aurait plus à partager avec les deux
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La chose se complique encore si on a été marié,
Ce qui sera moins le cas si l’on a été qu’amant,
Sinon l’ami d’un jour pourra être de toujours,
Pour peu que cœur, esprit, âme, s’accordent.
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Fragments
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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L’ami serait bien celui auquel,
On se confie, sans querelle,
Celui qui vous écoutera,
Quand vous serez bas.
Affection, sympathie
Sont ses mots à lui ;
Aucun lien avec lit,
Désir reste assoupi.
.
Et quand il s’agira,
D’un ex conjoint
Désir exclu
Point
Hormone
Parfois revient
Faut toujours faire
Avec lui, elle, le point.
.
Ami éprouve affection, sympathie
Pour celles A ceux à qui il se confie.
Amant éprouve M quelque attrait sexuel,
Pour une autre si I réciproquement belle.
L’attaché approuve * relation familiale
Au sein de cette cellule É qu’il jugera vitale
Et combien sont les couples P ayant évolué,
D’états d’amants puis amis puis R attachés.
Chemins, soudés d’avantage aux O souvenirs
De vie commune que leur amour U a changé.
Une tromperie, un orgueil une V vengeance,
Prétextes à une séparation E feront diligence
Cachez-moi cet échec que * je ne saurai voir !
Avec l’ancien conjoint, il A n’y a plus d’espoir.
Attachement de femme F entre l’ami, l’amant,
Et son mari va au-delà F de nobles sentiments
Il vient combler l’im E permanence du temps,
Qui fait que cent his C toires n’en font pas une
Ou pour les hommes T comme une infortune
De n’avoir pas trouvé I substitut à maman.
Quoi de plus normal O et quoi de plus banal
Qu’amour, tant qu’il N n’est qu’hormonal.
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Forme
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Évocation
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Un simple verre,
Vide ou bien plein,
Posé là pour trinquer
Sur un support ordinaire.
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Inverser l’image haut-bas
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Verre d’amitié, expression populaire
Après une réunion de travail
Être ami, c’est aussi, d’abord trinquer
Son verre avec un proche !
Verres de vin ou de champagne
Sont faits pour trinquer amitiés
Ou, tout au moins, la convivialité
Ainsi la forme vide bien le fond
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Symbolique
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« Seul le verre et l’or donnent
Une idée du prix de la sagesse. »
Dit le proverbe : verre transparent,
Le verre semblable à l’eau et à l’air,
Le verre fragile, le verre banal ;
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Le verre qui ne vaut que par
Ce qu’il retient ou laisse voir,
Le verre simple contenant
Qui ne cache rien, pourrait-il
Évoquer l’ idée de mystère ?
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Apparente capacité de se faire oublier,
Faculté d’emprunter l’aspect de ce qu’il
Ne dissimule pas, tout suggère un statut
Particulier qui est de montrer et refléter.
huyghe.fr/actu
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Fond
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Évocation
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Le verre d’amitié, expression populaire
Après une réunion de travail
Etre ami, c’est aussi et d’abord trinquer
Son verre avec un proche !
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Symbolique
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Cette pra tique de
Trinquer son verre
Remonte au Moyen-âge.
À cette époque il n’était pas
Rare de mourir em-poi-on-né,
Ingérant poison lors d’un repas.
Et pour limiter risques, il était de
Coutume de cog ner verres, les uns
Contre les autres avant de boire
Pour faire passer un peu de liquide,
D’un verre à l’au tre. Si la personne
À qui vous pro posiez de trinquer
Refusait net de faire de même,
Vous pouvez avoir de sérieux
Doutes quant au contenu du verre
culture-generale.fr/histoire/
85-pourquoi-trinque-t-on
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Fond/forme
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Trinquer son verre est preuve
Sinon d’affection : camaraderie
On ne trinque avec n’importe qui
Quand on trinque l’on se regarde
En principe, droit dans les yeux.
Le ferait-on avec son ennemi !
Sûr que non, plutôt tête basse
Et sans toucher son verre !
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