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L’enfant est une promesse
Mais loin d’être page blanche
Sur laquelle, en trop plein stress,
Il réalise, des parents, la revanche !
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Le vieillard est une figure de détresse,
Non pas tant, face à disparition certaine,
Que, face à son naufrage, en sa lutte, vaine,
Pour paraitre jeune sans apparence traitresse.
.
L’enfant deviendra un vieillard, en puissance,
Vieillard devient un enfant, par rémanence.
Le cycle de vie se reproduit et sans cesse,
Enfant, vieillard : promesse, détresse.
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L’enfant est une promesse,
Le vieillard est une détresse,
L’un arrive lors l’autre s’en va,
Qui sait ce qu’il en adviendra.
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L’avenir reste ouvert à tous,
Quel que soit l’âge, il pousse
À se créer projets sans cesse,
Entre deux corps et caresses.
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Vieillard, enfant l’a été déjà,
Vieux, l’enfant le deviendra,
Bien que le même en tous cas
Enfant, vieux ne se projettera.
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Il n’y a pas de retour en arrière,
L’enfant ira toujours vers l’avant,
Il veut grandir réussir sa vie projets
Avant qu’il ne soit trop tard, en rejet.
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Pour ne pas se retrouver à quarante ans
Comme un adulte, perdu déjà mourant,
L’enfant s’inquiète près vieillard savant,
De ce qui a été, en lui, plus important.
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L’important, chacun sait, c’est la rose ;
L’important, qui dirait, c’est la chose ;
L’important, on le savait, ce qu’on ose ;
L’important, l’enfant fait que l’on pose.
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Extensions
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L’enfant est promesse ;
Le vieillard est détresse :
À ces deux bouts de la vie,
Leur futur change d’adresse,
Et, parfois aussi, de tendresse.
L’enfant aura la vie devant lui ;
Le vieillard, a, la sienne, derrière.
L’enfant regarde dans son viseur ;
Le vieillard, dans son…rétroviseur.
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Le dialogue, entre les deux, ne sera
Pas toujours évident : le vieillard
Retourne en enfance, pas la même.
L’enfant ne se projette pas en un
Temps aussi long, au point de se
Demander s’il y arrivera un jour
À l’Éternité, bien que, d’ici là,
Les progrès de la médecine,
Feront transhumanisme.
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L’enfant se construit et multiplie
Ses illusions, confond réel, imaginaire
Tandis que vieillard les perd et la tête avec
Et il ne se souvient plus de rien, comme mort.
Le vieillard n’a qu’un conseil à donner à l’enfant,
Celui de ne pas gâcher toute ou partie de sa vie
À faire tout et n’importe quoi !
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L’enfant est promesse, il ne peut que grandir.
Vieillard est détresse : il ne peut que mourir.
Pendant douze ans, temps pour s’épanouir ;
Pendant vingt ans, temps pour s’évanouir.
Enfant n’a pas de passé, vieillard, d’avenir
À douze ans, l’enfant commence à murir
Et à soixante, il voudrait bien rajeunir,
Parfois il se contente d’être un sage :
Enfant, il se construira son image.
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La vieillesse est un naufrage
Clame un dicton populaire :
La jeunesse est un chiffrage,
Dans l’Histoire est modulaire.
Il devrait y a avoir en principe
Plus de jeunes que de vieux,
Mais cette pyramide s’inverse
En nombreux pays du Globe.
La faute au progrès en santé,
Pour l’allongement de la vie,
Baisse constante de natalité,
Explique bien telle inversion.
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775 – Calligramme
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L’enfant est une promesse
Mais loin d’être page blanche
Sur laquelle, en trop plein stress,
Il réalise, des parents, la revanche !
Le vieillard est une figure de détresse,
Non pas tant, face à disparition certaine,
Que, face à son naufrage, en sa lutte, vaine,
Pour paraitre jeune sans apparence traitresse.
L’enfant deviendra un vieillard, en puissance,
Vieillard devient un enfant, par rémanence.
Le cycle de vie se reproduit et sans cesse,
Enfant, vieillard : promesse, détresse.
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L’enfant est une promesse,
Le vieillard est une détresse,
L’un arrive lors l’autre s’en va,
Qui sait ce qu’il en adviendra !
E
L’avenir reste ouvert N à tous,
Quel que soit l’âge, F il pousse
À se créer projets A sans cesse,
Entre deux corps N et caresses.
T
Vieillard, enfant : l’a été déjà,
Vieux, l’enfant le P deviendra,
Bien que le même R en tous cas
Enfant, vieux ne se O projettera.
M
Il n’y a pas de retour en E arrière,
L’enfant ira toujours vers S l’avant,
Il veut grandir réussir sa vie S projets
Avant qu’il ne soit trop tard, E en rejet.
;
Pour ne pas se retrouver à V * quarante ans
Comme un adulte perdu I D déjà mourant,
L’enfant s’inquiète près E É vieillard savant,
De ce qui a été en lui I T plus important.
L R
L’important, L chacun sait E c’est la rose ;
L’important, A qui dirait, S c’est la chose ;
L’important R on le savait, S ce qu’on ose ;
L’important D l’enfant fait, E que l’on pose.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Cette forme aura tout l’air
D’une cloche mais qui
Aurait un son clair ou fêlé,
Selon qu’il restera battant
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L’enfant et le vieillard n’auraient pas
n’entendraient pas même son de cloche
le battant de cloche du vieillard, est fêlé
la forme évoquera quand même le fond
.
La même cloche sert à fêter la naissance
Tout autant qu’à sonner le glas … mourant.
Jeune enfant résonne, vibre à chaque instant,
Lors vieillard, résonne, fêlé et moins battant.
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Symbolique
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La cloche est un symbole religieux
Qui occupe une fonction importante
Dans le christianisme.
Les cloches des
Églises accompagnent
Toujours les rites chrétiens,
Que ce soit pour les fêtes patronales,
Le baptême, le mariage, les funérailles, etc.
Elles invitent toutes au rassemblement du peuple.
En ce sens, elle symbolise la communication et l’appel.
Modifié, source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-cloche
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Descriptif
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775 – Enfant : promesse ; vieillard, détresse
Alignement central / Titre dédoublé / Thème âge
Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : cloche / Symbole de fond : battant
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Fond
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Évocation
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La même cloche sert à fêter une naissance
Tout autant qu’à sonner le glas … mourant.
Jeune enfant résonne, vibre à chaque instant,
Lors vieillard, résonne, fêlé et moins battant.
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Symbolique de fond
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Pour l’Église orthodoxe russe,
Les cloches sont des êtres
Animés d’un nom, d’un corps
Et de sentiments.
Par ailleurs, la forme
Creuse et arrondie de la
Cloche l’assimile au corps féminin,
Tandis que le battant et le manche
Évoquent un phallus. Ces connotations
Sexuelles contribuent au symbolisme
De la cloche et du dorje (petit sceptre),
Étant souvent employés simultanément
Dans les rituels bouddhistes tibétains.
grandrêve1234
.blogspot.com
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Corrélations
Fond/forme
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Il n’y a pas que le battant et la cloche
Du vieillard qui est fêlé : la voix aussi,
Le regard et l’écoute, en vont de même,
Alors que la voix bien frêle, de l’enfant,
Résonnera comme un très bel organe,
Qui promettra des chants vigoureux !
L’un sonnera bien faux et bien peu ;
L’autre sonnera juste et beaucoup
Le vieillard deviendra cloche,
Le bébé deviendra battant !
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Enfant regarde en haut, vieillard, en bas
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Scénario
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Enfant est une promesse de jours heureux pour tous,
pour le père, le grand-père, et pour toute la famille,
alors que le vieillard donne des signes de faiblesse !
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