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Lucy, je t’ai…imaginée,
Non, en fée, enchantée,
Mais, en enfant, désiré,
D’un père, fort charmé,
De t’accueillir dans bras
Et, prendre soin, de toi !
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Lucy, je t’ai … imaginée,
Avec tes yeux, bleus, née,
Dans leur lumière irisée,
Miroite, ton âme, pâmée.
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Lucy, je t’ai … imaginée,
En double de ma pensée,
En guide de ma féminité
Jusqu’à l’être … à l’orée.
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Lucy, je t’ai … imaginée,
Lors union, consommée,
Entre mon désir, projeté,
Et ta promesse de réalité.
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Lucy, je t’ai … imaginée,
Pour incarner, ton père,
Toute sa poésie, entière,
Encore plus, l’illuminer.
.
Lucy, je t’ai… imaginée,
Je t’ai même … réalisée,
Et, je te regarde grandir,
Avant te regarder partir.
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Lucy, je t’ai … imaginée,
Comme vraie merveille,
Qui tinte, à mes oreilles,
T’écoute sans me lasser.
.
Lucy, je t’ai… imaginée,
Grain de folie et amorce,
D’un lien et qui me force
A t’aimer … t’imprimer.
.
Lucy, tu as bien grandie,
Tu ressembles à ton père,
Autant en grâce à ta mère
Mille fois, encore : merci.
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Extensions
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Lucy, je t’ai imaginée,
Comme une princesse avisée
Qui connait le cœur des hommes
Et sait le faire vibrer d’un sentiment
Véritable à ton endroit.
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Lucy, je t’ai imaginée comme
Lumière que tu es, éclairant à souhait
Les zones d’ombres cachées pour me révéler
Tel que je suis, tel que j’étais, tel que je serai.
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Lucy, je t’ai imaginée comme un rêve éveillé,
Avec ton sourire amusé et rire à gorge déployée
Par ta frénésie de vie, et ta fraicheur de cœur.
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Lucy, je t’ai imaginé, au point que tu es née,
Non pas de moi, mais d’une amie, à qui tu
Ressembles, mais autant, tu me sembles
Hériter de moi comme esprit commun.
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Lucy, je t’ai imaginée, jeune fille éplorée
Par tes échecs amoureux, puis illuminée
Par un autre, le vrai, le seul, est-ce le dernier.
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Lucy, je t’ai imaginée, entouré de trois enfants
Dont une fille, qui reprend tes traits et ton air
D’amabilité, de spontanéité et d’intelligence.
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Lucy, je t’ai imaginée, en grand- mère avec
Tes sept petits-enfants et, toujours, aussi
Vivante, pétillante, comme si le temps
N’avait de prise sur toi, ta destinée.
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Enfant désiré est enfant qui danse
La valse de la vie, qu’il a, devant lui,
Et qui lui parait mouvement… éternel
Tant qu’il ne maîtrise pas bien le temps,
Lors il s’arrête, c’est pour lui d’en sourire.
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Je me suis dit, parfois, qu’il faut
Laissé Lucie faire ce qu’elle veut,
À part ne pas se rendre en enfer,
Alors qu’elle vit dans un paradis.
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Je le dis sans hésiter, je la connais
C’est la fille d’une amie … qui sait,
Que son prénom lui portera chance
Comme lumière et non en obscurité.
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En vérité, grandissante, il s’est avéré,
Qu’elle porte plus que bien son prénom
C’est à croire qu’il lui était prédestiné !
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Épilogue
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Lucy est, est-elle-même, et en tous points semblable
À des milliers d’autres filles
Elle s’est faite désirer par ses deux parents, un seul,
Elle dépendra de leurs soins.
***
Lors je dis soins, j’inclus en eux : tendresse, amour
Sans lesquels elle ne grandira
Faute d’avoir contacts charnels, paroles spirituelles,
Elle ne peut que s’isoler, s’étioler.
***
Le choix du prénom revêt pour elle son importance
Déjà les sons, puis significations
Lucy comporte, en elle, deux diphtongues… douces
Et signifiera plus tard : lumière
***
Lumière, d’accord, pour intelligence et Lucie faire,
Mais aussi force de caractère
Tant ne se construit qu’en s’opposant aux parents,
Traitée, lors ado, de Lucifer !
***
Forme féminine de Luc, Lucy reste indépendante,
Comptera que sur elle-même.
Elle assume ses choix, ne restera en ambigu, flou,
Pour parents, c’est déjà ça !
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773 – Calligramme
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Lucy, je t’ai…imaginée,
Non, en fée, enchantée,
Mais, en enfant, désiré,
D’un père, fort charmé,
De t’accueillir dans bras
Et, prendre soin, de toi !
.
LUCY,
Lucy, je t’ai … imaginée,
Avec tes yeux, bleus, née,
Dans leur lumière irisée,
Miroite, ton âme, pâmée.
.
Lucy, je t’ai … imaginée,
En double de ma pensée,
En guide de ma féminité
Jusqu’à l’être … à l’orée.
JE T’AI
Lucy, je t’ai … imaginée,
Lors union, consommée,
Entre mon désir, projeté,
Et ta promesse de réalité.
.
Lucy, je t’ai … imaginée,
Pour incarner, ton père,
Toute sa poésie, entière,
Encore plus, l’illuminer.
IMAGINÉE
Lucy, je t’ai… imaginée,
Je t’ai même … réalisée,
Et, je te regarde grandir,
Avant te regarder partir.
.
Lucy, je t’ai … imaginée,
Comme vraie merveille,
Qui tinte, à mes oreilles,
T’écoute sans me lasser.
ENFANT
Lucy, je t’ai… imaginée,
Grain de folie et amorce,
D’un lien et qui me force
A t’aimer … t’imprimer.
.
Lucy, tu as bien grandie,
Tu ressembles à ton père,
Autant en grâce à ta mère
Mille fois, encore : merci.
DÉSIRÉ
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Forme
Réduction
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Évocation
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Chaque enfant fait
Partie d’une chaine
Génétique héréditaire,
Mais, imaginé, désiré !
.
Chaque enfant fait
Partie d’une chaine
Génétique héréditaire,
Mais, imaginé, désiré !
.
Lucy sera née comme pur fantasme
D’enfant avec sa série de qualités.
Chaque enfant qu’on a ou a été,
Espérons-le imaginé, désiré !
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Symbolique
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Au moment
De la naissance
De l’enfant réel
Une confrontation va s’opérer
Avec l’enfant imaginé.
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Le baby blues est un état dépressif
Qui va durer quelque jour ;
Il va s’agir de faire le deuil
De l’enfant que l’on a imaginé
Pour que l’enfant réel l’emporte.
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L’enfant va naître forcément différent
De celui que ses parents avaient imaginé.
À la rencontre entre l’enfant réel et imaginaire,
Les parents vont élaborer tout un processus de deuil
De leur enfant idéal, qui va leur permettre d’accueillir
Leur enfant réelet de l’aimer tel qu’il est, pour lui-même.
psyparinternet.fr/blog/26-L-enfant-imaginaire-et-l-enfant-reel
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Fond
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Descriptif
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773 – Lucy, je t’ai imaginée, enfant désiré
Alignement central / Titre analogue / Thème projection
Forme anneau / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : imaginé / Symbole de fond : désiré
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Évocation
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Lucy sera née comme pur fantasme
D’enfant avec sa série de qualités.
Chaque enfant qu’on a ou a été,
Espérons-le imaginé, désiré !
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Symbolique
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Que l’on se voit bébé,
Père ou mère d’un bébé,
Ou bien encore en train d’assister,
Voire de vivre soi-même un accouchement,
Désirer bébé est un rêve très fréquent.
Mais, il se trouve, plus souvent, chez
Les rêveuses que chez les rêveurs.
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Les raisons en sont évidentes tant
La maternité a à voir avec la grossesse
Ce rêve est-il, pour autant, à interpréter
Comme un désir d’enfant, de parentalité ?
Vous pensez cela lié à l’instinct de maternité,
Parfois très contesté ? Oui, mais pas seulement.
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Corrélations
Fond/forme
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Un enfant est, le plus souvent, le fruit d’un rêve
Après un garçon, quoi de plus naturel que fille,
Ce dès la conception, on y pense : alea jacta est
Quelques parents le découvrent, lors naissance
Plus tard, lui procureront attention différente
Sans compter les soins, relations, l’éducation
Une fille n’est pas élevée comme un garçon
Souvent le père lui accorde préférence
Qui demeure parfois toute sa vie !
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Enfant imaginé, désiré, fusionné, cajolé
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Scénario
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Lucy serait une enfant des plus espiègles,
croquant en la vie, à pleine dent et couettes,
et qui entrera bientôt dans la ronde des grands.
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