1199 – Mort dans l’âme, vie chevillée au corps !

Voir prose et illustrations

.

On sait que l’âme, même si elle ne dépend

Pas entièrement du corps, y est attachée,

Sans savoir si elle survit après sa mort.

Lors, si la vie  est chevillée  au corps,

Et si l’âme est chevillée à la mort,

Chacun  tire  fort  de  son  côté.

Le corps lutte pour  la vie ;

L’âme lutte pour partir

Et ne plus revenir,

En autre corps.

 .

Avec la mort dans l’âme,

La vie chevillée au corps

Notre sort serait infâme

Jusqu’à perdre  le nord.

 .

Le corps, face à  la mort,

Résiste  encore  et encore,

De peur de perdre son âme

En je ne sais  quelle flamme

 .

Mort dans l’âme : fin  espoir,

Vie chevillée  au corps : poire,

Pour la faim, pour la soif à venir

Si l’on s’acharne  à ne pas mourir.

 .

Contraire : mort  chevillée en l’âme

Résonne comme non-sens pour finir,

Notre âme n’est pas faite  pour mourir

Elle ne subit pas d’un corps, son drame.

 .

Notre vie, chevillée, en âme d’un corps,

Nous rappelle tout le temps notre sort

Qui nous échappe,  folie ou raison,

Nous rachète de  contrefaçon.

 .

Contrefaçon d’une image

Innocente d’enfant sage

Alors  que  l’on  enrage

D’être  en   plein  nuage

Pour  comprendre  la  vie

Que nous menons sur terre,

Pleine de délires, de mystères,

Que jamais on assouvit, souscrit.

 .

Croyant notre âme autour de nous,

Avons-nous tout faux ou pas du tout,

Elle se sera construite  avec des liens,

Nous reliant tous sur notre prochain !

Et  quand la mort  un jour … survient,

Ces liens disparait ront,  et,  à jamais,

Sauf en forme spirituelle désormais

La seule à vrai dire  qui  nous tient

De croire, mort est la fin de tout

Monde où l’on vivait à genoux,

Car vie dans l’âme compense

La mort chevillée  corps.

.

.

Extension

 .

La mort est un combat,

Dernier pour celui qui meurt

D’une maladie ou de mort naturelle

Tant lutte pour rester en vie, ne serait-

Ce que par un simple réflexe de survie.

.

La mort est douce pour celui qui s’en va,

Endormi en son sommeil et n’a pas

Conscience de sa fin, a simplement oublié

De respirer, et  voilà  qu’un moment,

Il est passé de l’autre côté, sans la moindre

Frayeur ni douleur. Nous ne sommes

Pas égaux, ni devant la vie, ni la mort !

 .

On ne saurait si c’est la vie qui s’en va

En même temps, avant ou après l’âme

Si elle reste au-dessus du corps, mort,

Planant comme  dans pure lévitation

Certains en auront fait l’expérience

De  cette  sortie  extracorporelle

Dont ils sont revenus sonnés.

.

Que restera-t-il de moi lors mort :

Un corps ou une urne des cendres,

Et descendance qui se souviendra,

Voire mon âme qui se réincarnera

.

Réincarnation contre résurrection

Mon âme ne voudrait pas mourir,

Mon âme ne pourrait pas mourir,

Mon âme serait Adn de mémoire.

.

On a tant dit sur existence d’âme

Sans pouvoir le vérifier nulle part

Certains prétendent l’avoir vendu

Au Diable : double imagination !

.

.

1199 – Calligramme    

 .

On sait que l’âme, même si elle ne dépend

Pas entièrement du corps, y est attachée,

Sans savoir si elle survit après sa mort.

Lors, si la vie  est chevillée  au corps,

Et si l’âme est chevillée à la mort,

 Chacun  tire  fort  de  son  côté.

Le corps lutte pour  la vie ;

L’âme lutte pour partir

Et ne plus revenir, 

En autre corps.

******************

*********************

Avec la mort … dans l’âme,

La vie che L villée au corps

Notre sort  A  serait infâme

Jusqu’à per   *   dre  le nord.

Le corps, face   M  à  la mort,

Résiste  encore    O et encore,

De peur de perdre   R  son âme

En je ne sais quelle    T flamme.

Mort  dans l’âme : fin   *    espoir,

Vie chevillée  au corps :   D   poire,

Pour la faim, pour la soif   A  à venir

Si l’on s’acharne  à ne pas  N  mourir.

Contraire : mort  chevillée  S   en l’âme

Résonne comme non-sens,  *   pour finir,

Notre âme n’est pas faite   L  pour mourir

Elle ne subit pas d’un cor  ‘  ps, son drame.

Notre vie, chevillée en     âme d’un corps,

Nous rappelle tout le  M temps notre sort

Qui nous échappe,   E  folie ou raison,

Nous rachète de  *   contrefaçon.

.

Contrefaçon  V   d’une image

Innocente    I   enfant sage

Alors  que    E   l’on  enrage

D’être  en     *     plein nuage

Pour comp    C    rendre  la vie

Que nous me  H    nons sur terre,

Pleine de déli   E   res, de mystères,

Que jamais on   V   assouvit, souscrit.

Croyant notre â   I   me autour de nous,

Avons-nous tout   L   faux ou pas du tout,

Elle se sera const   L   ruite  avec des liens,

Nous reliant tous   É   sur notre prochain !

Et  quand la mort   E     un jour … survient,

Ces liens disparait  *     ront,  et,  à jamais,

Sauf en forme spi  C     rituelle désormais

La seule à vrai di  O   re  qui  nous tient

De croire, mort   R    est la fin de tout

Monde où l’on   P   vivait à genoux,

Car vie dans l’  S   âme compense

La mort che   *   villée  corps.

.

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1199 4

.

L’âme, figurée en haut,

 Avec le corps, lui, réel,

Bien  réel,  et en bas,

Comme dédoublée.

 .

(S : forme stylisée = : rimes égales

Y : le fond s’approche ici de forme)

 .

L’âme est par nature immatérielle,

elle aurait même à voir avec le ciel

si on ne la trouve au fond d’un vase

elle est évoquée en forme et en fond.

 .

Notre âme serait prisonnière

Ou bien alors héritière d’un corps

La mort les séparera, lorsqu’elle 

Les dissocie, définitivement !

.

Symbolique    

 .

Qui croit encore à l’âme?

Lidée quil existerait une entité

Séparée du corps, sublime, immortelle,

Nous paraît aujourdhui des plus démodées.

 .

Les progrès des sciences et de la médecine,

Lessor de la société de consommation

Ont vu triompher le corps.

Soigné, entretenu, dévoilé,

Désiré,  glorifié,  il occupe

Désormais toute la place.

Source : philomag.com/les-idees

/dossiers/lame-et-le-corps-3673

.

 .

Fond

 .

Évocation

.

1199 6

.

L’âme, figurée en haut,

 Avec le corps, lui, réel,

Bien  réel,  et en bas,

Comme dédoublée.

.

Symbolique

 .

Le mot âme évoque

Un pouvoir invisible :

Être distinct, partie d’un vivant,

Principe de vie, d’organisation, d’action.

Par son pouvoir mystérieux, elle suggère

Une force supranaturelle, un esprit,

Un centre énergétique. Affirmée

Par la religion, rejetée par

La science (l’âme est imposture :

Aucune ’âme au bout d’un scalpel),

Elle est acceptée comme évocatrice

D’une invisible puissance et provocatrice

D’un savoir, d’une croyance ou d’un rejet.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

L’âme n’existerait pas, mais sa sœur existe

La preuve est que je me mets à sa recherche

Que je finis  même, des fois, par la trouver !

De trouver la mienne, çà je n’y compte pas,

Et pourtant je suis prêt ç donner la mienne

À la femme de ma vie, adorée, toute nue 

Et jusqu’à me damner au diable d’enfer,

Pour revoir Eurydice la dernière fois.

 .

.

Mort sous lame d’une faux !

 .

Scénario

 .

Mort dans l’âme de quelqu’un à qui on annonce maladie incurable,

et se mettre à vivre en joie, luttant contre et ce jusqu’au dernier jour,

jusqu’à : « comme endormie, ayant cessé de respirer simplement »

.

Voir prose et illustrations


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *