1189 – Mourir couché ou debout : choix de vie

Voir prose et illustrations

.

Les pieds devant

Mais la tête haute !

Des humains ont passé

Leur vie en restant couché

Par accident, maladie, choix.

Autres  ont été enterré  debout,

Ne se couchant pas devant mort.

.

Davantage une image que réalité

Qu’il faut prendre, au sens  figuré,

Debout jusqu’au  dernier  moment

En sa tête  tout autant  qu’en corps.

.

Coucher  ou capituler avant l’heure,

La vie  reste un combat  permanent,

Qu’il faut mener tambour  battant,

Sans renoncer,  sans se laisser aller.

.

J’ai choisi de mourir debout plutôt qu’être couché :

Debout mon horizon sera moins plat, moins bouché.

Il parait que les gens vivent plus longtemps s’ils rient.

Ce n’est pas tant la durée de vie qui compte qu’énergie

Que l’on dépense  pour  remplir notre vie, qui se définit

En combattant la misère plutôt qu’en gagnant profits.

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Au  final, il n’y aura, en apparence, aucune différence :

Chacun  finit : couché dans un trou, brulé  en un four,

Mais comment passer, le témoin  aux jeunes, enfance,

Si couchés par terre capitulant jusqu’au dernier jour.

.

Idéologie, que tout ceci et tout cela…  soyez réalistes,

Exploitez plutôt tout ce qui passera entre vos mains :

Tandis que certains en profitent, d’autres  assistent

Aux dégradations de terre sans parler des humains.

 .

Le profiteur respecte la loi et il pollue dans son droit

Ni responsable ni coupable et pour peu qu’on veuille

Les parlementaires votent, juges tranchent, par lois,

Un vide juridique ne fera rien  dans son portefeuille.

.

L’ennemi n’est pas l’étranger qui s’insinue en nous

Il est en l’air, dans l’eau, le feu, la terre et  partout :

Pervers, il reste invisible et il frappe sans prévenir,

Dix personnes se soucient et mille vont en mourir.

 .

Entre la masse des gens ignorants, désinformés

Ou par les médias, paradoxalement surinformés.

Boite de Pandore de  la chimie est grande ouverte,

Personne ne peut la fermer sans provoquer de perte.

.

 .

Extension

 .

Mourir couché ou debout, choix de vie !

On finit par mourir étant couché mais c’est

Bien avant que tout se passe, que tout se casse,

Que tout nous lasse ou contre murs, on se fracasse

Mais c’est pendant qu’on ouvre des brèches aussi !

«J’ai  ma  conscience  pour moi», vous aura dit un

Combattant, résistant, manifestant… contestant.

Il ne s’agit pas d’éradiquer toute injustice mais

Les plus criantes, pour rétablir un équilibre

Par une victoire ou un compromis !

 .

Nombre de slogans  portent  sur : « la mort plutôt que… »

Par exemple : le déshonneur, le parjure,  ou  la  trahison !

Combien de martyrs chrétiens, autres, ont donné leur vie

Plutôt que leur mauvaise conscience d’un mauvais choix.

Mourir pour sauver la patrie est toujours mourir debout.

Même si l’on dit que la mort a couché les soldats en terre.

Quant à mourir pour une idée d’accord mais de mort lente

Nous chante Georges Brassens  avant que  l’on ne déchante.

Mourir pour une cause, est choix personnel, non obligation !

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Mourir c’est mourir quelle que soit

La posture dans laquelle on se trouve,

Dans laquelle on veut être ou nous met,

C’est juste question de respect et culture.

.

Mais mourir c’est, parfois avant, le symbole

D’avoir tenu jusqu’au bout, d’avoir bien lutté

Défendant sa patrie, sa vertu  et son honneur,

Pour laisser de soi, aux autres : image valeur.

.

On ne sait guère avant comment on va mourir

Beaucoup joue les matamores devant la mort,

Et s’effondrent, à genoux, en implorant le ciel

De les épargner, prendre quelqu’un d’autre.

.

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1189 – Calligramme

.

Les pieds devant

Mais la tête haute !

Des humains ont passé

Leur vie en restant couché

Par accident, maladie, choix.

Autres  ont été enterré  debout,

Ne se couchant  pas devant mort.

Davanta *   ge une image que réalité

Qu’il faut      *   prendre, au sens figuré,

Debout jusqu’    M      au dernier moment

En sa tête autant       O             qu’en corps !

Couché  et capituler        U          avant l’heure,

La vie  est un combat           R           permanent,

Qu’il faut mener tambour           I              battant,

Sans renoncer,  sans se laisser        R                aller.

                                 *

J’ai choisi de mourir debout plutôt  C  qu’être couché :

Debout mon horizon sera moins  O   plat, moins bouché.

Il parait que les gens vivent  U   plus longtemps s’ils rient.

Ce n’est pas tant la durée  C   de vie qui compte qu’énergie

Que l’on dépense  pour  H   remplir notre vie, qui se définit

En combattant la mi   É   sère plutôt qu’en gagnant profits.

* …..…..………….

Au  final, il n’y aura,    D    en apparence, aucune différence :

Chacun  finit : couché      E     dans un trou, brulé  en un four,

Mais comment passer, le      B      témoin  aux jeunes, enfance,

Si couchés par terre capitulant     O          jusqu’à dernier jour.

Idéologie, que tout ceci et tout cela     U            soyez réalistes,

Exploitez plutôt tout ce qui passera entre    T        vos mains :

Tandis que certains en profitent, d’autres    *           assistent

Aux dégradations de terres, sans parler     C    des humains.

                                         H

Le profiteur respecte la loi et il pollue   O     dans son droit

Ni responsable ni coupable et pour   I     peu qu’on veuille

Les parlementaires votent, juges   X   tranchent, par lois,

Un vide juridique ne fera rien      *  dans son portefeuille.

L’ennemi n’est pas l’étranger    D    qui s’insinue en nous

Il est en l’air, dans l’eau, le      E     feu, la terre  partout :

Pervers, il reste invisible et    *    il frappe sans prévenir,

Dix personnes se soucient   V   et mille vont en mourir.

I

Entre la masse des gens   E      ignorants, désinformés

Ou par les médias, para  !    doxalement surinformés.

Boite de Pandore de  la   * chimie est grande ouverte,

Personne ne peut la fermer sans provoquer de perte.

.

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 Forme

 .

 Réduction

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Évocation

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.

Une personne tout juste morte

Qu’on aurait enterrée debout

ou une vraie momie égyptienne

qu’on aurait enterré,  couchée.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Debout ou couché ne change rien

à la mort qui n’en a rien à foutre

c’est juste la question d’honneur,

et donc la forme épouse le fond.

 .

Question d’honneur, ou de superstition :

Un soldat …  meurt debout :

Breton d’antan, dormait assis

Tant pour eux, se coucher, c’était mourir.

 .

Symbolique    

 .

Mourir debout

Est mourir en pleine action.

Alors même que le verbe « mourir »

Renvoie l’image d’une personne allongée,

L’adverbe « debout » contrecarre cette dernière.

 .

Au  sens  propre  comme  au  sens  figuré,

Il s’agit donc d’une personne  décédée

En pleine activité, d’une personne

Dynamique jusqu’à sa mort.

linternaute.fr/expression/langue-

francaise/18668/mourir-debout

.

 .

Fond

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Évocation

.

.

Question d’honneur, ou de superstition :

Un soldat …  meurt debout :

Breton d’antan, dormait assis

Tant  pour eux, se coucher, c’était mourir.

 .

Symbolique

.

Dans l’imaginaire chrétien médiéval,

La frontière entre la réalité terrestre

Et l’au-delà est conçue comme limite

Tout à fait perméable  qui peut être

Franchie dans l’un ou l’autre sens.

La nuit contribue ultérieurement

À nuancer cette frontière :

L’obscurité favorise les différents

Contacts, lors couchés entre deux

Mondes,  à savoir  les   apparitions

Des saints et voire des revenants,

Mais   surtout   les  rêves   et les

Voyages extatiques hommes,

Aux marges de la nuit.

journals.openedition.org/questes/1955

 .

.

Corrélation

Fond/forme

.

Vivre debout, mourir debout

Comme si debout c’était vivre

Et couché, déjà presque mort,

Anciens bretons dormait assis

Craignaient qu’en s’allongeant

Ils ne s’en relèveraient pas !

Il est mort au combat,

Au champ d’honneur

Pour tous les soldats

C’est mourir debout

C’est une balle

L’a couché

Pas lui

Eux.

 .

.

L’Ankou breton

.

Scénario

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Mourir debout ou vivre à genoux est un choix cornélien ?

Slogan pour le moins révolutionnaire pour un engagement.

Mourir debout, c’est ce qu’on fait ces journalistes … statufiés.

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Voir prose et illustrations


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