Quand on coupe un arbre en une forêt
On en replante, de suite, un autre
Si ce n’est déjà fait par Nature :
Il en est de même d’humains,
L’un disparait, l’autre naît.
Il y a une lignée, directe,
Augmentée lignée indirecte,
Le tout se mélange allègrement
Dans un cycle, perpétuel, vivant !
La moitié de notre vie, on s’occupe
De ses enfants, quand, l’autre moitié,
Et surtout vers la fin, ce seront eux qui
Nous soigneront ou prendront en charge.
Et ainsi va la vie et ainsi vont les choses !
***
Pour un être qui meurt aujourd’hui
Un autre naît, débarque, pour la vie,
Idem pour deux êtres qui se marient,
Deux autres, fâchés : divorcent aussi !
Mais pour un qui part pour la retraite,
Deux autres viendront cotiser une dette,
En travaillant pour lui, pour eux, carrière,
Ainsi vivent, survivent les hommes sur terre
Deuil, famille, argent et tout ce qui s’en suit,
On appelle cela le cycle perpétuel de la vie,
Nous sommes inscrits dans cette chaîne,
Supportant le poids des joies et peines.
La vie ne sert qu’à passer d’un instant
Au suivant pour qu’on navigue autant :
Qu’en sera-t-il le jour où la race humaine
Disparaîtra d’elle-même, tant… incertaine !
Le cycle perpétuel de sa vie s’arrêtera soudain,
L’homme, en dieu terrien, aura vécu pour rien
Et même s’il fait tout et donne tout aux siens,
Ils ne pourront le remercier … qu’en vain !