390 – Partir, c’est mourir … un peu !

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

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Partir : serait mourir, un peu,

Pour vivre  plus intensément,

Partir c’est  changer de lieu,

D’habitude, rythme, temps.

C’est  percevoir  le monde,

.

Sous une  autre  latitude,

Laisser, maison, jardin,

Pour s’adapter, à tout,

À ce qui est  nouveau,

Qui nous est étranger

S’imprégner  nouvelle

Façon d’être d’exister.

.

Ailleurs, en autre pays,

Civilisation, ou  culture,

Nos certitudes s’écroulent

Autres logiques : c’est sûr !

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Partir l’été, pour revenir, n’est pas comme émigrer,

C’est prendre le temps de comparer des habitants,

Des paysages,  langues, transports,  événements,

Qui auront les saveurs, humeurs, de l’étranger.

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Étranger  à de nouvelles  relations, tangibles,

On reste lointain, silencieux, sans matières,

Son pays dont on vient de passer frontière

N’existe plus  que virtuellement invisible.

.

Invisible impression sentiment contraire

Nous envahissent et si j’étais né ailleurs

Je serais comme eux  et tout aussi fier

Chaque  pays a une identité, vecteur.

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Vecteur attrait parenthèse affichée

Par une  croisière sur  un voilier

Qui isole  plus,   particularise

L’approche  la  temporise.

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Au Maroc, la surprise

Mœurs incomprises

À portes de Tanger,

Impossible de rester

Insensible  au charme

Des souks anarchiques,

Montrant autres logiques

Qui enchantent désarment.

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Rentrer est, retrouver racines

Différentes,  fleurs qui fascinent,

Enrichissent le seul tronc commun

Qui fait qu’hommes ne seront qu’un.

..

Extensions

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Partir, c’est mourir un peu

Pour vivre plus intensément, revenir

Avec davantage sentiment d’avoir été vivant !

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Partir demande une capacité d’adaptation

À toutes sortes situations imprévues,

Y compris celles qui seront déjà

Bien garanties comme un retour

Pendant une grève ou un autre trouble.

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Mourir c’est aussi laisser derrière soi

Ses certitudes sur l’humanité

Et voire ses manières de vivre

Que l’on impose au monde entier.

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Le moyen, le trajet, le temps, l’étape :

Beaucoup de choses doivent d’être prises

En compte pour réussir son projet

Et non pas seulement le subir,

De catastrophe … en catastrophe

Comme certains vont vous le narrer.

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Partir c’est mourir un peu, d’accord, mais à quoi.

C’est mourir à soi en tant que rempli de certitudes

Sans parler, de faux problèmes, vieilles d’habitudes,

Pour prendre de la distance, du recul et voir ailleurs,

Revenir bien plus vivant  et content encore, que mort.

Il n’y aurait de salut pour certains que dans la rupture

Tant  les rouleaux compresseurs  des conditionnements

Empêchent de changer de points de vue  et les adopter !

Un voyage vaut, parfois, tient lieu, des fois, de thérapie !

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Partir pour ne pas mourir, sort de réfugiés,

Partir pour mourir  quand on va à l’hôpital,

Ont tous deux un rapport à la gestion survie,

Instinct même humain se sentant en danger.

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Nombre immigrés en Europe meurent un peu

À leur pays, leur famille, leurs amis, leur patrie

Ils laissent tout derrière eux et avec rien devant

Que l’espoir d’une vie meilleure, humainement !

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Fragments

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme    

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Partir : serait mourir, un peu,

Pour vivre  plus intensément,

Partir c’est  changer de lieu,

D’habitude, rythme, temps.

C’est  percevoir  le monde,

Sous une  autre  latitude,

Laisser, maison, jardin,

Pour s’adapter, à tout,

À ce qui est  nouveau,

Qui nous est étranger

S’imprégner  nouvelle

Façon d’être d’exister.

Ailleurs, en autre pays,

Civilisation, ou  culture,

Nos certitudes s’écroulent

Autres logiques : c’est sûr !

 .

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Partir l’été, pour  P  revenir, n’est pas    M   comme émigrer,

C’est prendre le  A   temps de comparer     O       des habitants,

Des paysages,   R    langues , transports       U         événements,

Qui auront     T   les saveurs, humeurs de      R           l’étranger.

Étranger      I       à de nouvelles relations      I          tangibles,

On reste     R    lointain, silencieux, sans      R         matières,

Son pays    *     dont  on vient  de  passer    .          frontière

N’existe    C      plus  que virtuellement    .        invisible.

Invisible   E      impression sentiment   .       contraire

Nous enva *      hissent et si j’étais     U   né ailleurs

Je serais    S     comme eux et tout  N    aussi fier,

Chaque     E  pays a son identi     *   té vecteur.

Vecteur   R  attrait parenthè  P  se affichée

Par une  A   croisière sur   E  un voilier

Qui isole   I    plus, par  U  ticularise

L’approche  T   la  *  temporise.

Au Maroc  *    la surprise

Mœurs incomprises

À portes de Tanger,

Impossible   de rester

Insensible  *   au charme

Des souks M   U  anarchiques,

Montrant   O     N autres logiques

Qui enchan  U        *   tent désarment.

Rentrer est,  R           P    retrouver racines

Différentes,   I                 E   fleurs qui fascinent,

Enrichissent   R                      U   le seul tronc commun,

Qui fait qu’     * **************** *   hommes ne sont qu’un.

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Forme

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Un piédestal avec sa statue,

Un trophée sportif, ou autre,

En haut, une forme  de pain ;

En bas, une forme de coupe ?

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Évocation 

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Un piédestal avec sa statue,

Un trophée sportif, ou autre,

En haut, une forme  de pain.

En bas, une forme de coupe.

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390 4

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Du pain, et du vin en coupe

Ça vous évoque quelque chose,

Peut-être  serait-ce  un   symbole

Universel nourriture spirituelle.

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Symbolique 

 .

La coupe est un symbole cosmique :

L’œuf du monde coupé en deux moitiés,

Correspond à deux coupes … opposées ;

L’une, celle du Ciel, est l’image du dôme,

L’autre, celle de la Terre,  reste l’image

De la coupe la plus réceptrice connue.

Ainsi la coupe est parfois associée

Au croissant lunaire, barque,

En tant que réceptacle

 Énergie céleste.

Le  symbolisme de

La coupe  revêtira  deux

Autres aspects essentiels 

Bien  reliés  entre  eux

Celui  vase  d’abondance

Et  celui du vase, et le contenant

Le breuvage  espéré de l’immortalité.

echange-spirituel.kazeo.com

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Fond

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Évocation 

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390 6

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Du pain, et du vin en calice,

Ça vous évoque quelque chose,

Peut-être   serait-ce  un  symbole

Universel nourriture spirituelle.

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Symbolique 

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«Démarche de première nécessité,

L’action de se nourrir a souvent acquis

Une valeur symbolique  qui  pourra  aller

Jusqu’à  se  revêtir  d’un   caractère  sacré.

 

Comme  activité  éminemment   humaine,

Le repas peut être, dans  sa préparation,

Comme en son déroulement, démarche

Profondément spirituelle, à laquelle

Les puissances divines sont aussi

Fréquemment convoquées.

 

Quelle religion n’y aura vu

Une occasion de ritualiser

Les liens  de  l’humain avec

Ses dieux  ou     ses démons»

Écrira dans             sa préface

 Philippe                              Baud.

doctrine-sociale.blogs.la-croix.com/

manger-voie-spirituelle/2014/04/23/

 

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Fond/forme 

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Partir ne sera pas mourir, rester l’est

Que fait-on d’autre dans un cimetière,

Que rester sur place  et pour l’éternité.

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Mais partir ne veut pas, toujours, dire

Quitter les lieux, seulement  s’en évader

Si ce n’est pas  le corps : par  la pensée !

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Imaginaire permet de partir  où on veut

De se libérer d’un corps  bien trop pesant

Pour voyager  en un espace  qu’on définit

Comme étant un monde parallèle, virtuel

Et qui nous semble parfois, plus que réel.

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