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Une mère morte en couches
Qui n’a pas été connu par l’enfant,
Elle n’en demeure pas moins sa mère,
C’est la seule qui lui a donné la vie,
Sans elle, il ne serait pas ici.
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La perte de sa mère est irrémédiable et irremplaçable.
Et si quelque mère, peut s’écrire, parfois, au pluriel,
Dès lors qu’on évoque des mères de substitutions,
Mère génétique ne le peut l’être qu’au singulier.
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Vous oubliez le père :
Il faut deux pour procréer.
D’accord : à la différence près,
Qu’il ne vous a pas porté en lui,
Il ne vous a pas nourri…au sein,
N’a pas pris soins de vous bébé
Comme, seule, une mère
Sait, et veut le faire,
Chair de sa chair.
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Elle demeurait sa vie durant,
Le témoin de votre petite enfance.
Même si vous avez des frères et sœurs,
Ils étaient témoins aussi mais pas pareils.
Elle seule était responsable de votre santé,
Vos jeux, votre éducation, votre scolarité
Elle était souvent ciment de la famille
Lors de réunions, de résolutions
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De problèmes familiaux,
Par son écoute et ses conseils,
Et son aide matérielle, financière
Et que sais-je d’important encore !
Elle était grand-mère de vos enfants
Et qui auront joué sur ses genoux,
À qui elle a prodigué tendresses
Autant qu’aux siens propres.
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Extension
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Elle fait la joie de ses derniers
Par cadeaux, attentions,
Visites en substitut de leur mère.
Elle est exemple à suivre,
Par son caractère et sa générosité.
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Il s’agit d’elle en tant que
Personne, en dehors tout autre rôle.
La septième et la dernière
Est qu’elle représentait un maillon dans
La famille qui part, s’en va.
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Le dernier maillon, avant vous, l’ancêtre,
La racine d’une nombreuse,
Descendance et lors c’est maintenant vous,
Les enfants en première ligne !
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C’est peu, me direz-vous, la perte d’une vie
Humaine mais celle d’une mère
Est chargée d’émotion à nulle autre pareille :
La reconnaissance du ventre.
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De l’amour et d’un lien permanent car quoiqu’il
Vous arrive, votre mère ne vous reniera jamais !
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On sait que la perte de son enfant est un drame absolu :
Celui de sa mère est aussi irrémédiable qu’irremplaçable !
Une différence entre ceux qui l’ont connu, s’en souviennent,
Ceux qui ne l’on pas connu, morte en couches, par accident !
Aucune mère de substitution, si tendre et consolante soit-elle,
Ne peut la remplacer et ne cherchera pas, non plus, à le faire.
Perdre sa mère à soixante ans est épreuve mais on s’en remet.
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Un jour où l’autre, c’est fatal, on perdra sa mère :
Sauf exception les parents meurent avant enfants.
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J’ai perdu la mienne, il y a de cela un bon moment,
Elle voulait être centenaire : Dieu l’a rappelé avant.
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D’elle, j’ai gardé l’image du temps où j’étais enfant,
Elle prenait soin de moi en me gardant sous son aile.
Je ne pense pas, un jour, la rejoindre : pur fantasme,
Mais tant que je vivrai, elle restera présente en cœur.
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1197 – Calligramme
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Une mère morte en couches
Qui n’a pas été connu par l’enfant,
Elle n’en demeure pas moins sa mère,
C’est la seule qui lui a donné la vie,
Sans elle, il ne serait pas ici.
.
La perte de sa mère est irrémédiable et irremplaçable.
Et si quelque mère, peut s’écrire, parfois, au pluriel,
Dès lors qu’on évoque des mères de substitutions,
Mère génétique ne le peut l’être qu’au singulier.
L A P E R T E
Vous oubliez le père :
Il faut deux pour procréer.
D’accord : à la différence près,
Qu’il ne vous a pas porté en lui,
Il ne vous a pas nourri…au sein,
N’a pas pris soins de vous bébé
Comme, seule, une mère
Sait, et veut le faire,
Chair de sa chair.
D’UNE MÈRE EST
Elle demeurait sa vie durant,
Le témoin de votre petite enfance.
Même si vous avez des frères et sœurs,
Ils étaient témoins aussi mais pas pareils.
Elle seule était responsable de votre santé,
Vos jeux, votre éducation, votre scolarité
Elle était souvent ciment de la famille
Lors de réunions, de résolutions.
I R R É M É D I A B LE
De problèmes familiaux,
Par son écoute et ses conseils,
Et son aide matérielle, financière
Et que sais-je d’important encore !
Elle était grand-mère de vos enfants
Et qui auront joué sur ses genoux,
À qui elle a prodigué tendresses
Autant qu’aux siens propres.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une forme d’une croix
Chrétienne comme on
En voit, partout,
En cimetière.
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(S : forme stylisée = : rimes égales
Y : le fond s’approche ici de forme)
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La croix chrétienne est comme crane,
un des nombreux symboles de la mort,
tout autant que de résurrection ailleurs
si fait que la forme évoque bien le fond.
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Ici, la simplicité et la nudité d
Un symbole de la croix, procure
L’impression de perte définitive
De ce qu’on a eu de plus cher.
.
Symbolique
La croix chrétienne est
Le principal symbole du christianisme.
Considérée comme l’image du gibet de la
Crucifixion du Christ, symbolique est ancienne,
Et a commencé par l’usage du signe de croix.
Dans l’Église catholique,
La croix latine est aussi
Utilisée comme base du
Crucifix. La messe ne peut
Avoir lieu que si un crucifix
Est présent sur ou à côté de
L’autel. La croix est portée
Lors des pèlerinages, des
Rassemblements et des
Cérémonies religieuses.
Source : wikipedia.org/wiki/Croix_(christianisme)
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Fond
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Évocation
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Ici, la simplicité et la nudité d
Un symbole de la croix, procure
L’impression de perte définitive
De ce qu’on a eu de plus cher.
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Symbolique
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La croix n’était
Pas un symbole utilisé
Par les premiers chrétiens,
Car ils craignaient que ce signe
Ne les livre aux persécutions romaines.
Le livre Records of Christianity précise :
« La croix n’était pas franchement employée
Dans la décoration de toutes les églises. (…)
Le premier symbole du Christ : poisson.
« La croix ne devint pas le principal
Emblème, symbole de chrétienté
Avant le ive siècle. »
Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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Croix de baptême est protection suprême
Signe d’appartenance à une foi chrétienne
Mais n’est plus rattachée obligatoirement,
Si on la porte en forme de bijou d’amour !
Parfois les croix se transmettent, héritage
D’une génération à l’autre par la tradition
Lors curieusement c’est un symbole de vie,
Autant que de mort dès lors qu’il est légué,
Si «je crois» a même phonétique que croix
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L’âge : cause, inconsolable
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Scénario
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Pour un enfant, c’est bien la pire des choses, même si la vie continue.
Plus on avance dans l’enfance et plus on aura du mal à s’en remettre.
Sa tombe n’est qu’un lieu, un symbole, objet froid, distant, un ersatz !
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