1192 – Quand le fil de la vie est le fil du temps

Voir prose et illustrations

.

Autre image, autre métaphore,

La bobine de fil,  qui se déroule,

Image du temps,  du mouvement,

Du fil  qu’on  coupe,  à un moment.

.

Le fil coupé, mais  restauré,  parfois,

Lors cœur  redémarre, esprit  revient,

On en prend  un nouveau  supplément

Ou encore on a réparé fil auparavant.

.

Le fil évoque, tout autant, la maille,

Point à l’endroit, point à l’envers,

Lors ce n’est plus fil de travers,

S’il n’y a plus rien qui vaille.

.

Je ne suis qu’un point, une maille

Dans la trame d’un réseau qui vaille

Que je prenne, donne, communique,

Le tout en phase, rythme, musique.

.

J’ai pris ma source en mes parents,

Mon cours autour, en serpentant,

Artère, veine, je donne, prends,

Mon cœur finira en l’océan.

Que je sois maille, cours

Et disparaisse un jour

D’autres accourent

Encore toujours

Et insatiable,

Je me roule,

Je   m’écoule,

En entonnoir,

Gorgé d’espoir,

Le flux, brownien

De ma vie n’est rien,

Sans les autres ou biens,

Qui me soutiennent en lien

De mes rêves … bienheureux,

Où prends toutes forces en eux.

.

Ainsi, je ne suis jamais  peureux :

Obtiens presque tout ce que je veux

Mais pour finir, seul l’instant compte,

Lui seul me conte, lui seul me raconte.

C’est ce que je fais sans moindre honte

Ma raison de vivre,  la plus  profonde !

 .

Extension

 .

Quand le fil de la vie, deviendra le fil du temps,

La bobine se déroule plus ou moins lentement

Normalement, joyeusement, mais je ne sais

Où est sa fin, si le fil cassera par accident.

.

Je ne souhaite surtout pas le savoir sinon

Je me projette comme mort et n’y peut rien :

Mais serait-ce mieux ainsi de faire l’innocent :

Elle viendra en son temps, point final. Pénélope,

.

En pensant à Ulysse qu’elle ne voyait pas revenir,

Tissait, le jour, une trame, qu’elle défaisait, la nuit

Par peur que lorsque son ouvrage, fini, son amour,

Le sera aussi : la machine à remonter le temps, ne

Peut se remonter elle-même, ainsi, téléportation

.

Peut vous abandonner, dans un état, qui n’est

Ni avant ni après, indéfini pour longtemps.

Une telle machine, accélérant  le temps,

Serait proche de suicide, d’accident.

 .

Le sablier représente un temps qui est par avance, déterminé

Qui pourra être plus ou moins long mais sa durée est maitrisée

Le fil, lui se déroule en continu sur la bobine dont on ne connait

A priori, pas la fin mais qui pourrait être coupée par un ciseau :

Le ciseau de la mort qui met fin à sa continuation persévération

On l’appelle souvent «  le fil d’Ariane », par référence  à un objet

Légendaire de la mythologie grecque,  à l’origine des acceptions

Métonymiques. Fil de la vie, fil de guide en situation complexe.

Ariane s’en servit pour sortir du labyrinthe avec le Minotaure.

.

Le fil est analogie qu’on peut filer

À l’infini tant qu’il n’est coupé.

Bien sûr, il peut être  noué,

Parfois même  dégradé,

Lors tant qu’il résiste,

Notre vie … persiste

Si le sens consiste

À ce qu’il existe !

.

Bobine se déroule

Selon plan prédéfini

Où l’on tissera sa toile,

Tout comme il se pourra

Accroc, nœud, embrouille,

Toujours on s’en débrouille :

Attention : s’accroche au fond,

C’est  suicide ou voire dépression.

 .

.

1192 – Calligramme

.

Autre image, autre métaphore,

La bobine de fil,  qui se déroule,

Image du temps,  du mouvement,

Du fil  qu’on  coupe,  à un moment.

Le fil coupé, mais  restauré,  parfois,

Lors cœur  redémarre, esprit  revient,

On en prend  un nouveau  supplément

Ou encore on a réparé fil auparavant.

Le fil évoque, tout autant, la maille,

Point à l’endroit, point à l’envers,

Lors ce n’est plus fil de travers,

S’il n’y a plus rien qui vaille.

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Q   Je ne suis qu’un point, une maille    E

U  Dans la trame d’un réseau qui vaille  S

A Que je prenne, donne, communique,  T

N  Le tout en phase, rythme, musique.   *

D  J’ai pris ma source en mes parents,  A

*     Mon cours autour, en serpentant,   U

L       Artère, veine, je donne, prends,     S

E         Mon cœur finira en l’océan.         S

*            Que je sois maille, cours            I

F                Et disparaisse un jour            *

I                   D’autres accourent              L

L                    Encore toujours                 E

*                     Et insatiable,                     *

D                      Je me roule,                      F

E                      Je   m’écoule,                    I

 *                      En entonnoir,                    L

L                   Gorgé d’espoir,                    *

A                 Le flux, brownien                 D

*               De ma vie n’est rien,               U

V             Sans les autres ou biens,          *

I          Qui me soutiennent en lien         T

E        De mes rêves … bienheureux,       E

 *      Où prends toutes forces en eux.     M

*    Ainsi, je ne suis jamais  peureux :    P

* Obtiens presque tout ce que je veux   S

Mais pour finir, seul l’instant compte,

Lui seul me conte, lui seul me raconte.

C’est ce que je fais sans moindre honte

Ma raison de vivre,  la plus  profonde !

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

1192 4

.

Réserve de temps

Pour un  centenaire

Sur  un sablier  son

Temps qui s’écoule

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

L’image du sablier aura été de tous,

L’un des symboles

Évoquant mieux durée de la vie autant

 Que son écoulement.

.

Symbolique

 .

Durée de vie humaine :

En 2014 : l’espérance de vie

À la naissance atteint 79,3 ans

Pour hommes, 85,5 ans, femmes.

Au cours de ces 60 dernières années,

Hommes et femmes ont gagné 14 ans

De vie en moyenne,  selon  les activités.

2017 : l’espérance de vie à la naissance

Atteint est de 85,3 ans pour les femmes

Et de 79,5 ans pour les hommes.

Source Wikipédia : durée de vie humaine

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

1192 6

.

L’image du sablier aura été de tous,

L’un des symboles

Évoquant mieux durée de la vie autant

 Que son écoulement.

Symbolique

Qui ne connait, n’a jamais vu un sablier s’écouler !

Le sablier  représente  le temps qui s’écoule.

Selon l’iconographie, il est parfois représenté

Avec des ailes d’oiseau ou de chauve-souris

Symbolise la fugacité du temps qui passe.

Les allégories  du Temps  ou  de la Mort

Portent souvent un sablier, par extension

Celles de la mélancolie. Il aura pu être utilisé

Comme symbole d’une attente en informatique,

Remplaçant le curseur de la souris pour indiquer

Que le système est en train d’effectuer un traitement.

Modifié, source : wikipedia.org/wiki/Sablier#Symbolique

Corrélations

Fond/forme

 

Le fil,  l’horloge, le sablier, ou le  fleuve,

La bougie, sont métaphores courantes

Pour symboliser la vie et son arrêt.

Le sablier, pour sûr, c’est le temps

Qui est passé, qui s’écoule, qui reste

Un peu comme marqué  sur le cadran

D’une montre réservoir d’énergie, de vie.

Physiologiquement la vie peut être 120 ans,

Lors déjà 100 demeure presque une exception

Et que  80 ans est une bonne espérance de vie :

Ce qui laisse encore de la marge à la médecine !

 .

.

Le fil tenant route et temps

 .

Scénario

 .

Le fil du temps, bien tendu avec deux évènements concomitants

L’aiguille, aiguillon, qui tresse la toile de son temps : Pénélope !

Mètre, ciseau, dé à coudre, à en découdre, panoplie couturière.

.

Voir prose et illustrations


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