1178 – Qu’est-ce donc la mort, qu’est-ce la vie !

Voir prose et illustrations

.

Une vie ne se définirait que par rapport à une mort,

Et réciproquement : si la vie dure un certain temps

Mort a une autre notion  de durée : indéfiniment.

La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement,

Pour autant, comateux peut continuer à vivre

Longtemps mais qu’à l’intérieur  seulement.

Certains voudraient bien retarder la mort

Tandis qu’autres cherchent à l’avancer

Mais si, l’avancer,  on peut toujours,

La retarder, non garanti, aléatoire

Aléatoire mais moins vers la fin

On se penche sur certitude

Que la mort nous guette

Et sans être prophète

Avant… centenaire

Fera son affaire

Son affaire

Fera

V

.

Ce n’est pas ma mort qui pose problème : c’est ma vie !

Mort arrive,   fatalement, tôt, tard, qui sait aujourd’hui.

Je la vois déjà, quel que soit âge sur le point d’apparaître,

Je suis programmé pour quelques maladies, et disparaître.

À quoi sert d’en retarder  l’échéance,   si je n’aime pas la vie,

C’est la mort qui définit ce   qu’est la vie, lors mienne aussi.

La mort est tout, et la vie, si peu de choses,  pour certains,

Pour d’autres, c’est le contraire  tant leur mort n’est rien !

Il ne saurait y avoir de dogme ni de  vérité en la matière,

La seule chose que l’on puisse faire, sera  cette prière :

.

  Ô mort, suspens ta faux mais ne suspend pas l’amour,

Qui me fait vivre, qui me fait espérer…chaque jour

Que mon destin prendra un autre tour que celui

Qui m’a été donné jusqu’à présent, souffrant

De douleur. Mort, tu n’es pas pour autant

Appelé  de  mes vœux,  en délivrance :

Dernier secours,   quand je la fuis,

Ma vie, d’impossible  errance.

Mais, comme  le dit  si bien

Malraux (Conquérants)

«J’ai appris que la vie

Ne vaut rien mais

Que  rien   ne

Vaut  une

Vie. »

.

 .

Extension

 .

Une prière pour conjurer ma mort,

Et pourquoi  ne pas allumer un cierge,

Ou faire un don à une église, ou à l’ONG.

Comme il est impensable de l’apprivoiser,

Toute l’espérance s’emploiera à la retarder.

.

Cette épée de Damoclès suspendue au-dessus

De ma tête par un fil ténu, il se pourrait que je

Trébuche, désespère et qu’elle me tombe dessus

À n’importe quel moment, mauvais, bien entendu.

«Un  riche  Laboureur, sentant  sa mort  prochaine,

Fit  venir  ses  enfants, leur  parla  sans témoins… »

 .

Nous conte La Fontaine. Ainsi, de préparer sa mort

Et aussi sa succession fait partie des actes normaux

De la vie. Aujourd’hui on nous parle d’assurance vie,

D’assurance décès pour avoir une mort, dite paisible

Et sans souci, tout comme la vie … en quelque sorte :

Sortez vos mouchoirs ou circulez, il n’y a rien à voir.

 .

Ma vie se définirait soit par ma naissance ou ma mort

Soit par l’intervalle entre les deux, le long d’un curseur.

Combien restent en vie physiologiquement et déjà mort,

Soit mentalement parce  que idiots profonds, Alzheimer,

Soit socialement parce que en état constant d’isolement.

Si l’on définit la mort par l’arrêt du cerveau, signe plat :

Ça ne dit rien de ce qui remplit toutes les vies avant ça.

.

Qu’est-ce que la mort  pour celui, celle,

Qui ne l’attend pas, ne la voit pas venir

Ou qui remet son examen à plus tard,

À ce point qu’il surviendra trop tard.

.

Qu’est-ce que la vie, pour celui, celle

Qui n’aurait pas l’impression de vivre,

Non pas pleinement, plutôt pas du tout

Ou si peu qu’il ne s’en souviendrait pas !

.

Se suicider met fin à toute interrogation

Si ma vie ne vaut plus rien : finissons-en,

On touche là aux confins de l’euthanasie

Personne n’en sera coupable, sauf moi.

.

.

1178 – Calligramme

.

Une vie ne se définirait que par rapport à une mort,

Et réciproquement : si la vie dure un certain temps

Mort a une autre notion  de durée : indéfiniment.

La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement,

Pour autant, comateux peut continuer à vivre

Longtemps mais qu’à l’intérieur  seulement.

Certains voudraient bien retarder la mort

Tandis qu’autres cherchent à l’avancer

Mais si, l’avancer,  on peut toujours,

La retarder, non garanti, aléatoire

Aléatoire mais moins vers la fin

On se penche sur certitude

Que la mort nous guette

Et sans être prophète

Avant… centenaire

Fera son affaire

Son affaire

Fera

V

.

*******************************

Q …..……..…………………………………………..

Ce n’est pas    U      ma mort qui pose problème : c’est ma vie !

Mort arrive       ‘       fatalement tôt, tard, qui sait aujourd’hui.

Je la vois déjà,     E  quel que soit âge sur le point d’apparaître,

Je suis programmé   S  pour quelques maladies, et disparaître.

À quoi sert d’en retarder  T    l’échéance, si je n’aime pas la vie,

C’est la mort qui définit ce   *    qu’est la vie, lors mienne aussi.

La mort est tout, et la vie, si    M   peu de choses, pour certains,

Pour d’autres, c’est le contraire        O        leur mort n’est rien !

Il ne saurait y avoir de dogme ni de     R     vérité en la matière,

La seule chose que l’on puisse faire, sera      T        cette prière :

                                                        ?

Q U ’ E S T – C E    Q U E    L A      V I E  ? 

  Ô mort, suspens ta faux mais ne suspend pas l’amour,

Qui me fait vivre, qui me fait espérer…chaque jour

Que mon destin prendra un autre tour que celui

Qui m’a été donné jusqu’à présent, souffrant

De douleur. Mort, tu n’es pas pour autant

Appelé  de  mes vœux,  en délivrance :

Dernier secours,   quand je la fuis,

Ma vie, d’impossible  errance.

Mais, comme  le dit  si bien

Malraux (Conquérants)

«J’ai appris que la vie

Ne vaut rien mais

Que  rien   ne

Vaut  une

Vie. »

 .

.

 Forme

.

 Réduction

.

.

Évocation

.

1178 4

.

Le triangle de la mort en haut,

Lors la forme de ma vie, en bas 

Le cycle de la vie qui se termine

En fin n’étant pas symbolique

.

(P : forme pleine = : rimes égales

Z : le fond s’accorde  à  la forme)

.

Le cycle de la vie puis de la mort

sont tous deux très symboliques,

de tout ce qui se passe en Nature

aussi la forme épousera le fond.

.

Le cycle de la vie en jaune,

S’inversera pour celui de mort

En noir, qui en est son  symbole,

Comme un arbre qui perd racines

.

Symbolique

 .

Circularité de l’existence, régénération,

Cycles de la vie, éternel retour…

Rien de neuf sous le soleil, loin s’en faut,

Puisqu’il s’agit de notions… millénaires.

6 symboles qui les ont évoqués,

Aux quatre coins du monde :

 .

 1- Ouroboros

  1. Phénix
  2. Le cerf et ses bois
  3. Le serpent dans l’Égypte antique
  4. La roue de vie
  5. Svastika.

 .

Toutes peuvent faire penser à

La rotation des planètes ou du soleil,

Induit une notion de boucle et régénération.

graphitepublications.com/les-cycles-en-6-symboles

.

.

Fond

.

Évocation

 .

1178 6

.

Le cycle de la vie en jaune,

S’inversera pour celui de mort

En noir, qui en est son symbole

Comme un arbre qui perd racines

.

Symbolique    

 .

Chaque langue comporte et

Véhicule des significations :

Le langage symbolique en fait partie.

 .

Au cours de des réunions,

Mais que ce soient les séances de soins

Ou les séances spirites,

Il est donné aux médiums des images

Qui sont souvent des symboles.

On a, parfois, quelques difficultés à les

 .

Interpréter caractéristiques

Étant d’être, en général … plurivoques,

Ce qui entraîne à réunir sous

Un symbole des significations opposées.

marencontreaveclaudela.over-blog.com/

article-images-symboles-dans-la-mediumnite-

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

La mort n’est rien pour certains

La mort serait tout pour d’autres

Mort, éternelle recommencement

Mort, une fin tragique, éternelle.

À moins de penser qu’on renait

Comme l’épervier,    sept fois,

Chat, neuf fois, ou le phénix,

Autant de fois souhaitées.

 .

.

Cycle de vie et mort

 .

Scénario

 .

La mort, c’est comme être arrêté en un plein moment de sa vie.

La mort, c’est une panoplie de  personnages anthropomorphisés.

Qu’est-ce que la vie, sinon ne pas l’être encore ou être déjà mort !

.

Voir prose et illustrations


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