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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Avoir besoin
De quelqu’un,
Pour un secours
C’est banal, c’est
Normal, c’est fatal !
Pour satisfaire nombre
Des besoins quotidiens,
Éduquer, aider à grandir
Jusqu’à son autonomie
Plus complète jusqu’à
Faire de lui affranchi :
C’est banal, normal,
C’est même fatal !
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Qui n’a jamais eu besoin
Un jour découvrir
Tout autre amour
Que celui parents,
Sa famille, ses amis
C’est normal et fatal !
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Qui n’a jamais eu besoin
De quelqu’un pour
Lui tenir la main,
Les jours de détresse,
Les jours de désamour,
Ou d’un profond chagrin !
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Qui n’a jamais eu besoin
De quelqu’un pour
L’aider à vaincre
Sa peur, imaginaire,
Réelle, en lui, autour,
Pour l’en convaincre !
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Qui n’a jamais eu besoin
De quelqu’un pour
L’aider à grandir
Lors dominé, senti,
Révolté et à rebours
Jusqu’à se l’interdire !
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Qui n’a jamais eu besoin
De quelqu’un pour
Lécher ses pleurs,
Coulant de ses yeux,
Parfois au grand jour
Et sinon à l’intérieur !
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Qui n’a jamais eu besoin
De quelqu’un pour
Pour le hisser haut,
Au-delà de ce qu’il est
Point de non-retour
Jusqu’à … se sublimer !
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Extensions
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Nous sommes tous dépendant de quelqu’un,
Dépendant des autres, non pas incapable
De vivre seul, en parfaite autonomie,
Mais nous sommes conditionnés
Par la recherche de liens et de témoins
Permanents pour avoir la sensation d’exister.
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D’être seul sur une île déserte, même pourvue
De provisions pour survivre et voire paradisiaque,
Revient à vivre en un enfer ou personne à qui parler.
Bien sûr, on pourra se parler à soi-même, un moment,
Tenir un journal, voire le documenter par des photos
À quoi bon si l’on sait que cela disparaitra avec soi,
Qu’il n’y a ni moindre témoignage ni transmission.
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Histoire de Robinson et Vendredi reste instructive
À ce point mais demeure, quelque peu, irréaliste,
Mis à part le fait que Robinson tient à inculquer
À Vendredi les bienfaits de sa propre éducation
En espérant qu’il lui survivra, pourra témoigner
D’être passé de l’état sauvage vers l’état civilisé.
Le monde à l’envers tout de même si l’inverse !
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Ce n’est pas tant que, quelqu’un, en particulier, nommément,
Ait besoin de quelqu’un que tous, cela sans exception aucune.
Petit, on a besoin de grands mais grands tout autant de petits.
C’est ainsi en la communauté et ça s’appelle : «vivre ensemble»
Et qui compense, un tant soit peu, l’individualisme et l’égoïsme.
Aider quelqu’un ce n’est pas forcément donner ou rendre service,
Ça peut être simplement être là, disponible, pour l’écouter parler.
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Avoir besoin de quelqu’un serait souvent
Synonyme de quelqu’un a besoin de moi.
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Un besoin de compagnie… d’attachement,
N’est pas même chose qu’un besoin d’aide.
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Mais le besoin d’être reconnu par quelqu’un
Est un besoin fondamental de l’être humain.
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On ne peut vivre seul, même dans un réseau,
Amis Facebook n’auront pas besoin de vous !
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C’est lors on est dans le besoin, comme on dit,
Qu’on trouve ou non quelqu’un pour nous aider.
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Fragments
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Avoir besoin de : on en a tous,
Non pas que de quelque chose,
Mais tout autant de quelqu’un,
Pour nous aider, tenir la main !
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Et réciproquement car une aide
Appelle une autre, ainsi de suite,
Et ainsi se crée, renforce les liens,
Et se créera de nouveaux besoins.
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La première aide qui vient en tête :
La mère, c’est sûr, inconditionnelle,
Suivie du père, de la fratrie, famille,
Et après, on contacte les vrais amis.
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Être dans le besoin est bien différent
Il s’agit de nourritures, ou vêtements
S’adresser aux organismes de charité
Ou à défaut, d’aller jusqu’à mendier !
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Besoin d’écrire, de peindre, de danser :
Non à moins de les assimiler aux loisirs
Besoin de rêver de penser ou de croire :
Non, à moins les assimiler à spiritualité.
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Pour quelque raison, si vous avez besoin,
Désir, de moi, j’ai autant besoin de vous :
Je n’écris pas que pour moi en un journal,
Partage est besoin qui deviendra convivial.
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On pense convivial, on pense tire-bouchon
et il y a toujours une bouteille pour la fêter.
On a plus besoin de partager que de saouler
après on a besoin de quelqu’un pour arrêter.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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QUI N’A
Avoir besoin
De quelqu’un,
Pour un secours
C’est banal, c’est
Normal, c’est fatal !
Pour satisfaire nombre……………… besoins quotidiens,
Éduquer, aider à grandir……….….. jusqu’à son autonomie
Plus complète jusqu’à …………… faire de lui un affranchi :
C’est banal, c’est nor……………… mal, c’est même fatal !
JAMAIS EU
Qui n’a jamais eu besoin
Un jour ……… découvrir
Tout autre…….. amour
Que celui…….. parents,
Sa famille……. ses amis
C’est normal… et fatal !
Qui n’a jamais eu besoin
De quelqu’un …….. pour
Lui tenir la………. main,
Les jours de… détresse,
Les jours de désamour,
Ou profond … chagrin !
BESOIN DE
Qui n’a jamais eu besoin
De quelqu’un ……… pour
L’aider à……….. vaincre
Sa peur, ima…. ginaire,
Réelle, en lui…. autour,
Et l’en con…….vaincre !
Qui n’a jamais eu besoin
De quelqu’…..…un pour
L’aider……..….à grandir
Lors dom….… iné senti,
Révolté………. à rebours
De se l’……….interdire !
QUELQU’UN !
Qui n’a jamais eu besoin
De quelqu’……..un pour
Lécher ………ses pleurs,
Coulant …….de ses yeux
Parfois au… grand jour
Sinon à……..l’intérieur !
Qui n’a jamais eu besoin
De quelqu’………..un pour
Pour le his…… ser haut,
Au-delà de ce qu’il est
Point de non-retour
À se subli
Mer
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Forme
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Évocation
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Une croix en haut,
Une vis sans fin en bas :
Ou bien tire-bouchon
Pour fête des mères.
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La bouteille, le bouchon, le vin : ne pas oublier
Le tire-bouchon.
Le champagne pour célébrer la fête des mères,
Reste belle occasion.
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Symbolique
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XVIIe siècle, apparait le tire-bouchon.
Il est contemporain de l’invention
De la bouteille dite « moderne ».
Déboucher un une bouteille
Aurait, d’emblée, nécessité
L’invention d’un outil spécifique
Et ainsi le tire-bouchon était né !
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Objet précieux, et voire aristocratique,
À l’origine, le tire-bouchon est vite devenu
Un symbole de bien-vivre et de partage,
En Angleterre et en France d’abord
Pour se démocratiser et devenir
Universel, et devenant de ce fait
Magnifique objet de collection !
Source : club-francais-du-tire-bouchon
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Fond
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Évocation
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La bouteille, le bouchon, le vin : ne pas oublier
Le tire-bouchon.
Le champagne pour célébrer la fête des mères,
Reste belle occasion
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Symbolique
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XVIe siècle,
Les Anglais fêtent
« Mothering Sunday »
Et les Américains, le
« Mother’s Day »
Au xxe siècle.
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En France, à Lyon, en 1918
Que la première journée
Des mères est instaurée en
Vue de rendre hommage
Aux mères et aux épouses,
Qui ont perdu leurs fils,
Ou mari, pendant la
Première Guerre Mondiale.
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Elle a été propagée par
Les soldats américains.
Et, le maréchal Pétain,
Le 25 mai 1941, inscrivit
Journée nationale des mères
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Fête des mères aura été, officiellement, instaurée
Après la Seconde Guerre Mondiale par Vincent Auriol
Président de la République, avec la loi du 24 mai 1950 !
laposte.fr/fete-des-meres
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Fond/forme
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Fête des mères, fête des pères,
Voire fête des grands-parents :
En somme trois fêtes de famille
Et ceux qui n’en ont pas ou plus,
Que peuvent-ils bien fêter, eux !
Pour certains leur groupe d ‘amis
Comptent bien plus que la famille,
Surtout pour couples lors divorces
Besoin de se refonder, reconstruire
Avec quelqu’un(e) sur qui compter.
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