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Tout deuil est une épreuve, pour sûr,
Ce d’autant qu’après…l’enterrement
Il revient vous revisiter, remémorer
Pour vous les faire revivre, encore.
L’annonce du deuil serait parfois
Comme tremblement de terre :
Y a plus rien, à espérer, à faire :
Faut l’accepter, veiller, célébrer.
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Tout le travail du deuil, s’effectuera en plusieurs temps
Un temps fort, brutal, décisionnel déclenchant la sidération
Quelques temps, plus faibles, mais bien secouants, de réplication
Un plus long temps, prémisse d’oubli, de résilience, d’acceptation.
Enterrement, réplique tremblement, foule se presse en long cortège,
Pour dire un dernier adieu au défunt, nul doute cette fois c’est la fin.
Enfin dernière réplique, souvenir s’estompe peu à peu en mémoire
Pierre tombale, ne tremble pas et traumatisme se guérit !
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Jour funérailles, affluence, au comble,
Où les souvenirs affluent en trombe,
Une âme s’en va blanche colombe,
Son corps se délite, catacombe.
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Funérailles épaississent l’ombre
Foule en cortège se dénombre,
Son apparence se fait tombe :
Sous terre émotion, retombe.
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Pour autant, souvenir vit,
Car sans frapper, resurgit
Quinze jours au plus tard,
Et chaque an sans hasard.
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Ainsi l’absence s’es-tom-pe,
Et temps efface décombres,
De vouloir ignorer ce séisme,
Sera juste retarder sa réplique.
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Tant celle-ci reste automatique,
Car rien n’échappera à son prisme
Même si cercueil n’est rien que boite,
Il reste, pour tous, demeure, inadéquate.
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Extension
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Le travail du deuil, selon les
Psychologues et psychiatres
Suite à la perte d’un être cher,
Que ce soit par accident ou décès
Ou par rupture, ou par disparition,
Suscite trois phases distinctes, à savoir
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« Les effets de la perte d’un être cher ont été
Classés, artificiellement, en plusieurs étapes.
Ils sont observés chez la plupart des personnes,
Dans des circonstances toujours dramatiques,
Mais pas nécessairement traumatiques.
L’état de choc qui suit l’annonce du deuil
Est, particulièrement, spectaculaire.
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Il laisse bientôt la place à une
Phase douloureuse, mais active,
D’élaboration de la perte, à la fin,
La phase, dite dépressive, se solde
Par possibilité de réinvestissement
Affectif, intellectuel et voire social. »
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Analyse psychologique du travail du deuil.
Selon Marie-Frédérique Bacqué, Michel Hanus.
Ces étapes constitueront un processus pour aboutir
À l’acceptation de la réalité de la mort de l’autre en
La mentalisation par intériorisation, ou maturation,
Qui permettra de comprendre l’adaptation consciente
Au changement en général. Perte est cas particulier
D’un cas plus général, un changement important
Conduisant à faire le deuil d’un état antérieur.
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Le sacrement, la cérémonie, le rite, la commémoration, etc.
Sont moments de recueillement et souvenir, la croix, repère !
La mort est irrémédiable et la perte de l’aimé est irremplaçable
Comme chacun sait, mais cela n’enlève rien à l’émotion suscitée,
Ni au sentiment fort que, la prochaine fois, ce sera peut-être moi,
Avec faste en moins d’enterrement national, mais ça change quoi.
Vouloir ignorer la mort d’un être est inutile, son fantôme revient.
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Cyclone, tsunami, tremblement de terre
Qu’importe l’analogie voire la métaphore,
Le choc est, toujours, violent, voire délétère,
Nombre de répliques feront que l’on ne dort.
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Même si c’est un soulagement ou espérance
Trop de souffrance ou trop de malveillance,
N’empêche que c’est aussi, autant, sur soi,
Que l’on pleure et qu’on mesure son effroi.
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1183 – Calligramme
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Tout deuil est une épreuve, pour sûr,
Ce d’autant qu’après…l’enterrement
Il revient vous revisiter, remémorer
Pour vous les faire revivre, encore.
L’annonce du deuil serait parfois
Comme tremblement de terre :
Y a plus rien, à espérer, à faire :
Faut l’accepter, veiller, célébrer.
.
Tout le travail du deuil, s’effectuera en plusieurs temps
Un temps fort, brutal, décisionnel déclenchant la sidération
Quelques temps, plus faibles, mais bien secouants, de réplication
Un plus long temps, prémisse d’oubli, de résilience, d’acceptation.
Enterrement, réplique tremblement, foule se presse en long cortège,
Pour dire un dernier adieu au défunt, nul doute cette fois c’est la fin.
Enfin dernière réplique, souvenir s’estompe peu à peu en mémoire
Pierre tombale, ne tremble pas et traumatisme se guérit !
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Jour funérailles, affluence, au comble,
Où les souvenirs * affluent en trombe,
Une âme s’en va R blanche colombe,
Son corps se dé É lite, catacombe.
P
Funérailles épai L ssissent l’ombre
Foule en cortège I se dénombre,
Son apparence Q se fait tombe :
Sous terre émo U tion, retombe.
E
Pour autant, * souvenir vit,
Car sans frap D per, resurgit
Quinze jours, ‘ au plus tard,
Et chaque an U sans hasard.
N
Ainsi l’absence * s’es-tom-pe,
Et temps efface D dé-com-bres,
De vouloir igno E rer ce séisme,
Sera juste retar U der sa réplique.
I
Car celle-ci est L automatique,
Car rien n’échap * pera à son prisme
Même si cercueil * n’est rien que boite,
Il reste, pour tous, demeure, inadéquate.
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R É P L I Q U E T R E M B L E M E N T
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une croix en cimetière
Quoi de plus commun
Pour des chrétiens,
Symbole de deuil
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(S : forme stylisée, = : rimes égales,
Z : le fond s’accorde ici à la forme)
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Une croix discrète portée au cou
pourra être un symbole de deuil
et surtout si elle est bien… noire !
si fait que forme convient au fond
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La mort est personnifiée, personnalisée,
Par le christ en croix :
Porter le deuil est comme porter sa croix
Et résilience est résurrection.
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Symbolique
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L’image de la croix est antérieure
De plusieurs siècles à Jésus de Nazareth.
Julien Ries rappelle son caractère universel,
On la retrouve entre autres dans civilisations,
Mésopotamiennes, élamites ou amérindiennes.
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Elle n’a pas forcément une fonction religieuse :
Aujourd’hui encore, la croix peut aussi servir
De signature à des illettrés.. Dès l’époque de
Tertullien, le fait de tracer une croix sur le
Front, en guise de protection et en signe
D’appartenance à la communauté chrétienne,
Garde encore, aujourd’hui, une valeur rituelle.
Source : wikipedia.org/wiki/Croix_(christianisme)
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Fond
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Évocation
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La mort est personnifiée, personnalisée,
Par le christ en croix :
Porter le deuil est comme porter sa croix
Et résilience est résurrection.
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Symbolique
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Le deuil ébranle le corps, l’esprit,
Le rapport aux autres et au monde…
S’il s’agit d’une expérience universelle,
Chaque deuil est unique.
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«Le deuil est une réaction affective
À un événement majeur de la vie
Chez la personne qui vit la perte d’un être cher.
Le processus d’oubli, de retour à la normale,
S’appelle «le travail du deuil».
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Elle provoque diverses réactions physiques,
Psychologiques et sociales, et sa durée est variable. »
Selon Margot Phaneuf, infirmière docteure spécialiste
De la relation soignant-soigné :
fr.inmemori.com/deuil/etapes-du-deuil
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Corrélations
Fond/forme
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De porter le deuil de quelqu’un
Sous forme de croix ou couleur
Est un rite social, ou religieux,
Qui durera un certain temps,
Selon si choix ou obligation !
Si on ne retrouve pas le corps
Difficile d’en faire son deuil :
Il est comme vivant et mort,
Tel un chat de Schroeninger,
Dont on ne peut changer sort
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Bougie allumée, fleur gelée
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Scénario
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Un deuil, un rite, un hommage, une cérémonie, voire une messe,
ou bien simple message d’amour au-delà de la mort ou en souvenir,
ou un enterrement grandiose associant un village, une ville, nation.
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