393 – Retour de voyage à mon ile

Visuels et textuels  >>  

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Retour  au point de départ,

Retour au port d’un Gérard,

Retour enfin  vers la France,

Retour  suite  aux vacances !

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Je ne suis  pas revenu pareil,

Je suis revenu avec merveille,

Dans les yeux et dans le cœur,

Histoires à raconter bonheurs.

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Tant partir, est sourire à la vie,

Rester, c’est  en mourir d’envie,

Être  quelqu’un d’autre ailleurs,

Changer pour temps… meilleurs

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Je  voyage, ainsi, dans  ma  tête,

Et  je  goûte  aux  jours  de  fête,

Tant  pour  se changer les idées,

Rien ne vaut que de s’aventurer.

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Au risque de ne point retourner,

Je ne sais pas si je  ferais ce pas

De larguer tout, pour  naviguer,

D’un port à autre… vie à trépas.

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D’avoir quitté deux mois, mon ile,

Temps de perdre contact avec elle,

Grande pour moi, belle  et surréelle,

Ma maison reste mon être, aquatile !

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Partir   pour décrocher,  mais   complétement,

De vie  familiale, sociale,  culturelle,  économique,

J’en connais qui l’ont fait et l’envie me prend parfois

De sauter le pas. Ce n’est pas l’âge, ni l’argent, ni l’envie

 Qui me retiennent : mon réseau d’amis qui devient absent !

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..

Extensions

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Une fois tout largué,

Je suis seul et pour l’éternité.

J’aime ma maison, mon ile, ma région :

Pourquoi chercher ailleurs ce qu’on a chez soi.

L’écriture est plus facile chez moi que chez les autres.

L’isolement chez un hôte à l’étranger est mal vécu,

Comme une ignorance, un égoïsme, un rejet.

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Et puis ici je revois mes quatre enfants

Enfin, cela ne sert à rien d’argumenter,

De mettre les choses dans la balance,

Le retour est un moment émouvant,

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Je retrouve ma maison comme laissé,

La veille, comme si  elle … m’attendait,

Comme si elle m’accueillait dans ses bras

Chargé de souvenirs, dans toutes ses pièces,

En tous ses meubles, objets, tableaux, décors.

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Ma maison a une âme, avec un peu de celle que

Je lui ai donnée, un peu de celle qu’elle m’a prise,

Un peu de mon couple, famille, un peu

De l’air du temps et de son environnement.

On appelle cela, à juste titre un port d’attache

Et les deux mots ont des sens très forts pour moi.

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D’abord, et avant tout, franchir le pont de l’Ile-Grande :

Petit, d’accord, mais entouré d’eau, à toutes les marées,

Et ensuite en faire le tour, comme si c’était mon jardin

Enfin revenir vers le pont et rentrer chez soi, satisfait,

Pour se reposer, en terrain connu, en ile bienvenue.

On appelle cela jeter l’ancre à son port d’attache.

Pourquoi, après avoir vécu dizaines d’années,

En un paradis, allez résider ailleurs et où ?

Ici, j’ai tout ce qu’il me faut ou presque.

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L’ile-Grande serait plus qu’un pied à terre,

Pour moi, c’est un repère,  entouré de mer :

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L’Ile-Grande, plus qu’un grand tas de pierres

C’est ma maison en mon jardin, mon repaire.

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Je m’y sens bien, j’aime bien ses atmosphères,

En pleine canicule, je manquerai jamais d’air.

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Iles autour de la Bretagne, celle que je préfère,

Même si elle n’a, en elle, rien d’extraordinaire.

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Pour finir, j’y mourrai enterré en son cimetière

Je continuerai à l’avoir en mon cœur, en prière.

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Épilogue

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La première chose qu’on demande au voyageur

Est soit son pays d’origine, l’endroit où il réside

Bien avant  de savoir ce qu’il fait, où il va, il est.

***

Et, s’il répond je n’ai pas de lieu de prédilection,

On l’associera  alors  avec un routard, vagabond,

Quelqu’un sans racines, quelqu’un opportuniste.

***

Moi je réponds souvent, j’habite une ile en France

Ce qui d’emblée, intrigue, rebondit … en laquelle :

Une petite ile que l’on qualifie pourtant de grande,

Six cent habitants, reliée par un pont au continent.

***

C’est mon port d’attache et c’est mon havre de paix,

Quoiqu’il se passe ou quoiqu’il arrive dans ce Monde

Je peux m’y refuser pour me protéger, me ressourcer

Je ne sais pas  si c’est moi qui l’ai adopté, si c’est elle.

***

Toujours est-il que, quarante an,  en ce même endroit

«Ça commence à faire un bail» : expression consacrée.

Je n’envisage plus de déménager  malgré opportunités

C’est là qu’est ma mémoire, mon espoir de vivre vieux.

***

Mes enfants, mes voisins, mes amis,  visiteurs,  hôtes,

Tous disent la même chose : c’est un coin de paradis :

Une métaphore, sans nul doute, grande partie, vraie !

***

J’espère  qu’il en est ainsi, pour vous, où que ce soit !

Ce n’est pas  un château, ni un manoir : une maison,

Ayant bien du caractère, comme leurs propriétaires.

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393 – Calligramme   

 .

Retour au point   R        de départ

Retour au port   E     d’un Gérard,

Retour enfin      T    vers la France

Retour  suite     O    aux vacances.

   U

Je ne suis  pas      R  revenu pareil,

Je suis revenu avec   *     merveille,

Dans les yeux, dans    D     le cœur,

Histoires à raconter     E  bonheur.

                        *

Tant partir, est sourire   V   à la vie,

Rester, c’est  en mourir  O    d’envie,

Être quelqu’un d’autre   Y    ailleurs,

Changer pour temps      A   meilleurs

                     G

Je voyage ainsi dans     E       ma tête,

Et je goûte aux jours     *         de fête,

Tant pour se changer    D     les idées,

Rien ne vaut que s’a      A     venturer.

                   N

Au risque de ne point    S    retourner,

Je ne sais pas si je  fe      *    rais ce pas

De larguer tout, pour      M     naviguer,

D’un port à autre, vie       O     à trépas !

                        N

D’avoir quitté deux mois,   *      mon ile,

Temps de perdre contact     Î      avec elle,

Grande pour moi, belle  et     L     surréelle,

Ma maison reste mon être,     E     aquatile !

                               *

Partir   pour décrocher,  mais   complétement,

De vie  familiale, sociale,  culturelle,  économique,

J’en connais qui l’ont fait et l’envie me prend parfois

De sauter le pas. Ce n’est pas l’âge, ni l’argent, ni l’envie

 Qui me retiennent : mon réseau d’amis qui devient absent !

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

 .

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Une colonne de soutènement

Ou un pied de lampe de chevet

Une tourelle, et  qui ressemble

À un amer, ancrage maritime.

 .

Tourelle et ancrage iront bien ensemble

tourelle ne bouge et marque son endroit,

terrestre ou maritime n’y changera rien :

tant et si bien que la forme évoque le fond.

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Une tourelle, comme on en trouvera,

Aux abords de mon ile :

Un point d’attache, un point d’ancrage,

À nul autre, pareil !

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Symbolique 

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Le balisage est constitué

Des tourelles fixes situées

En mer parfois même à terre,

De bouées flottantes et d’amers,

Balises indiquant dangers en mer

Délimitant chenaux d’accès aux ports.

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Les tourelles et les bouées peuvent émettre

Un signal lumineux de nuit, de portée réduite,

Permettant  l’identification, peuvent être équipées

D’émetteurs sonores : localisation par temps de brume.

Source : wikipedia.org/wiki/Signalisation_maritime#Le_balisage

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Descriptif

 .

393 – Retour de voyage dans mon ile   

Alignement central   / Titre serpente /  Thème   île

Forme ronde  /  Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : tourelle / Symbole de fond : ancrage

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Fond

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Évocation 

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Une tourelle, comme on en trouvera,

Aux abords de mon ile :

Un point d’attache, un point d’ancrage,

À nul autre, pareil !

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Symbolique

 .

L’ancre

Est  symbole

De la stabilité,

De la fidélité et de

L’équilibre intérieur.

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L’ancre  permet   de

Stabiliser tout navire

En agitation des flots.

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Évoque l’enracinement,

Protection face au danger,

Permet à l’homme, qui vacille,

De faire face aux remous de l’existence,

Et de l’ancrer pour qu’il trouve son équilibre.

D’ailleurs, l’expression « Jeter l’ancre »

Signifie arrêter d’errer, se poser.

Source : 10001 symboles

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

L’ile-Grande est à la fois mon repère,

Pour me situer sur un endroit du Globe

Comme  un point  GPS,  et mon repaire,

Pour me réfugier, voire me ressourcer,

Une balise… une tourelle … un donjon

Où je suis certain que vivre est bon.

Un lieu de prédilection, s’il en est

Et où, quoiqu’il arrive,  je sais

Que j’y serai  bien, à l’aise,

Et m’en fous de foutaise.

 .

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Paysage s’offrant à mes yeux

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Scénario 

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Une fois franchi le pont, je suis bien dans mon Ile-Grande,

j’en fais le tour dans tous les sens et sans jamais me lasser,

tant ses paysages sont beaux, variés, sauvages, familiers.

 .

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