.
Originaux : poème, extensions, fragments
.
Poème
.
Tout homme bien portant,
Est un malade qui s’ignore,
Jules Romain, oui, non, peut-être
En puissance, devenir c’est plus sûr.
Lors notion même de bon ne santé,
Serait, en fait toute relative,
Selon les pays, les couvertures.
En France, on est les deux !
Bonne santé si soignés,
Malades, médicaments,
Qu’on nous fait absorber
Avec bon prix à payer.
.
Une baisse de forme, sinon une chute de tension,
Une fatigue, un rhume, une fièvre, un faux bond
Lors me voici, infecté, et affecté, et pour de bon,
Au point que, j’en deviens ralenti en mon action.
.
Un lit, fauteuil ou chaise, me tendent leurs bras,
Je souffle, je tousse, ou je marmonne … épuisé,
Où est passé l’être fort, vigoureux et passionné,
Qui ne cesse le combat, ne compte pas ses pas.
.
Fragilisé en santé, en délicatesse, mon esprit,
S’amollit et s’endort et petit à petit, lui aussi,
Il me fait voir la vie dans un cocon d’étourdi.
.
Ce mal ne me tuera pas, je n’en mourrai pas
Avec le temps, soins du corps, s’en libérera,
En a vu d’autres mettant le moral plus bas
Je veux parler, des maladies psychiques :
Celles n’ayant pas symptôme physique,
Dont douleurs, souffrances intriguent.
.
Heure après heure, jour après jour,
Par manque d’énergie…d’amour,
Celle de vie, maladie toujours.
Déstabilisé ou déséquilibré,
La maladie vous a mangé
L’esprit, le cœur, santé.
.
Mourant, pour de bon,
Vous êtes à l’abandon,
Votre ciel s’obscurcit,
Son cercle se rétrécit.
.
La maladie vous remet
En question, est-ce la fin,
Une pause, un simple arrêt,
Ou un nouveau sursis demain.
.
Ce n’est pas tant la maladie qui tue
Mais ses rechutes ou ses complications :
Tant qu’on a la santé dit le proverbe, action,
Quand on reste cloué au lit en réflexion, abattu.
.
Extensions
.
Microbes, fièvres, virus, boutons, piqures et compagnies
Autant d’attaques d’intégrité de notre corps et maladies
Certaines passagères, bien que violentes, telle une grippe,
D’autres insidieuses et mortelles telles le cancer ou le sida
On doit souvent se guérir de quelque chose, bénin… malin.
Quand ce n’est pas le corps, c’est la tête ou cœur ou l’âme :
Danger n’est pas la maladie elle-même que ce qui s’en suit
C’est-à-dire les complications, rechutes et transformations
En voulant guérir ma tête, on a massacré estomac et foie !
.
Nous ne sommes égaux devant la maladie,
D’abord génétiquement, immunitairement,
Puis socialement, voire professionnellement
Sans parler assurance, remboursement, prix.
.
Y a pas que maladie soignée par médicament
Y a aussi le moral, l’énergie, le tempérament :
La maladie peut être un refuge et fuite de soi,
On peut en guérir en 10 jours, sinon un mois.
.
Et puis il y aura nombre d’hypocondriaques,
Qui sont autant de faux malades perpétuels,
Pour lesquels nul remède ne leur convient,
Ne leur fait d’effet si leur cœur ne s’y met.
.
Fragments
.
Nous ne sommes pas égaux
Devant maladie, même cancer,
Pour immunités, chacun diffère,
Et pour le moral, à fond ou à zéro.
.
Et puis il y aura la qualité des soins,
Le respect du protocole médicaments
Les complications possibles et erreurs,
Et le fait d’être pris, ou non … à temps !
.
L’homme est comme le verre, est fragile,
L’homme est comme l’or, légèrement ductile
Ce qui fait sa force, intelligence et adaptation,
Fait aussi sa faiblesse lors maladie, épuisement.
.
D’un côté le fruit est dans le verre, parlant du vin;
De l’autre, le ver est en fruit, parlant excès, cancer.
Toute maladie, quel qu’elle soit, recèlerait un danger
C’est pourquoi la médecine chinoise veut l’anticiper.
.
Et puis il y a les psychosomatiques, hypocondriaques
«Un homme bien portant est un malade qui s’ignore»
Nous dit clairement docteur Knock e Jules Romain.
Health inverse ici le message du docteur Knock en
« Tout malade est un bien portant qui s’ignore ».
.
Graphiques : calligramme, forme et fond
.
Calligramme
.
T O U T E
Tout homme M * R bien portant,
Est un A malade E s’ignore,
Dit Ju L oui ou non, G peut-être
En puis A sance, c’est N plus sûr.
Or, la D notion bon A ne santé,
Serait, I en fait toute D relative,
Selon les E pays, cou ^ vertures.
En France, * on est N les deux !
Bonne santé M E si soignés,
Malades, vus E T médicaments,
Qu’on nous fait absorber
Avec bon prix à payer.
.
*********************************************
Une baisse de forme, sinon une chute de tension,
Une fatigue, un rhume, une fièvre, un faux bond
Lors me voici, infecté, et affecté, et pour de bon,
Au point que, j’en deviens ralenti en mon action.
Un lit, fauteuil ou chaise, me tendent leurs bras,
Je souffle, je tousse, ou je marmonne … épuisé,
Où est passé l’être fort, vigoureux et passionné,
Qui ne cesse le combat, ne compte pas ses pas.
Fragilisé en santé, en délicatesse, mon esprit,
S’amollit et s’endort et petit à petit, lui aussi,
Il me fait voir la vie dans un cocon d’étourdi.
Ce mal ne me tuera pas, je n’en mourrai pas
Avec le temps, soins du corps, s’en libérera,
En a vu d’autres mettant le moral plus bas
Je veux parler, des maladies psychiques :
Celles n’ayant pas symptôme physique,
Dont douleurs, souffrances intriguent.
Heure après heure, jour après jour,
Par manque d’énergie…d’amour,
Celle de vie, maladie toujours.
Déstabilisé ou déséquilibré,
La maladie vous a mangé
L’esprit, le cœur, santé.
Mourant, pour de bon,
Vous êtes à l’abandon,
Votre ciel s’obscurcit,
Son cercle se rétrécit.
La maladie vous remet
En question, est-ce la fin,
Une pause, un simple arrêt,
Ou un nouveau sursis demain.
Ce n’est pas tant la maladie qui tue
Mais ses rechutes ou ses complications :
Tant qu’on a la santé dit le proverbe, action,
Quand on reste cloué au lit en réflexion, abattu.
.
Forme
.
.
Évocation
.
Un verre de quelque chose,
Surement, oui mais de quoi
De vin, d’eau, jus de fruit
Ou de médicaments ?
.
.
Un petit verre de bon vin fait du bien
Au corps et au moral
Sans pour autant aggraver son cas,
Sauf sous maladie.
.
Symbolique
.
« Seul le verre et l’or,
Donnent une idée du
Prix de la sagesse. »
Dixit un proverbe !
Si trans parent,
Le verre semblable
À l’eau à l’air,
Le verre fragile,
Le verre banal,
Le verre qui ne
Vaut que par ce
Qu’il retient ou
Laisse voir en lui,
Le verre simple
Pourrait-il évoquer
La moindre idée de mystère ?»
huyghe.fr/actu
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Un petit verre de bon vin fait du bien
Au corps et au moral
Sans pour autant aggraver son cas,
Sauf sous maladie.
.
Symbolique
Quels liens y a-t-il entre le soin
Et la symbolique de maladie ?
L’activité de soin, qui neutralise
Les imaginaires de la maladie
Pour se concentrer sur son
Objectivation scientifique,
Ne le fait que de façon provisoire.
Elle ne prétendra nullement épuiser
En sens de ce qui est vécu et éprouvé,
Ce que l’histoire des représentations
Des maladies, montre assez bien.
Thérapeutique objective, sa symbolique
La reprend dans une herméneutique de soi
Monde, aidant à se la représenter pour vivre ;
Explicitant comment on est malade en maladie.
cairn.info/vulnerabilite–9782130581093-page-79.
.
.
Fond/forme
.
L’homme est comme le verre, fragile,
L’homme est comme l’or, légèrement ductile
Ce qui fait sa force, intelligence et adaptation,
Fait aussi sa faiblesse, lors maladie, épuisement.
D’un côté le fruit est dans le verre, parlant du vin;
De l’autre, le ver est en fruit, parlant excès, cancer.
Mais l’homme ne serait pas égal en tout à lui-même
Tantôt il est chêne et tantôt roseau, dit La Fontaine
Notre système immunitaire nous protège de virus
Connus, non de virus, inconnus, mutants, tueurs
Et certains d’entre nous immuno-dépendants
Attrapent tout ce qui passera de méchant
Par contagiosité comme pour le Covid.
Alors mieux vaut prévenir
Que guérir, se prémunir
Que de s’en affranchir
Se confiner chez soi
Plutôt que de répandre
Ses microbes sur ses voisins
Qui vous serrent encore les mains.
.