1173 – Toute maladie nous mettrait en danger !

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

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Tout homme bien portant,

Est  un  malade  qui  s’ignore,

Jules Romain, oui, non, peut-être

En puissance, devenir c’est plus sûr.

Lors notion même de bon ne santé,

Serait,     en fait toute      relative,

Selon les pays, les couvertures.

En France,  on est les deux !

Bonne santé si soignés,

Malades, médicaments,

Qu’on nous fait absorber

Avec bon prix à payer.

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Une baisse de forme, sinon une chute de tension,

Une fatigue, un rhume, une fièvre, un faux bond

Lors me voici, infecté, et affecté, et pour de bon,

Au point que, j’en deviens ralenti en mon action.

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Un lit, fauteuil ou chaise, me tendent leurs bras,

Je souffle, je tousse, ou  je marmonne … épuisé,

Où est passé l’être fort, vigoureux et passionné,

Qui ne cesse le combat, ne compte pas ses pas.

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Fragilisé en santé, en délicatesse, mon esprit,

S’amollit et s’endort et petit à petit, lui aussi,

Il me fait voir la vie dans un cocon d’étourdi.

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Ce mal ne me tuera pas, je n’en mourrai pas

Avec le temps, soins du corps, s’en libérera,

En a vu d’autres mettant le moral plus bas

Je veux parler, des maladies psychiques :

Celles  n’ayant pas symptôme physique,

Dont douleurs, souffrances intriguent.

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Heure après heure,  jour après jour,

Par manque d’énergie…d’amour,

Celle de vie, maladie toujours.

Déstabilisé ou déséquilibré,

La maladie vous a mangé

L’esprit, le cœur, santé.

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Mourant, pour de bon,

Vous êtes à l’abandon,

Votre ciel s’obscurcit,

Son cercle se rétrécit.

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La maladie vous remet

En question, est-ce la fin,

Une pause, un simple arrêt,

Ou un nouveau sursis demain.

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Ce n’est pas tant la maladie qui tue

Mais ses rechutes ou ses complications :

Tant qu’on a la santé dit le proverbe, action,

Quand on reste cloué au lit en réflexion, abattu.

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Extensions 

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Microbes, fièvres, virus, boutons, piqures et compagnies

Autant d’attaques d’intégrité  de notre corps et maladies

Certaines passagères, bien que violentes, telle une grippe,

D’autres insidieuses et mortelles telles le cancer ou le sida

On doit souvent se guérir de quelque chose, bénin… malin.

Quand ce n’est pas le corps, c’est la tête ou cœur ou l’âme :

Danger n’est pas la maladie elle-même que ce qui s’en suit

C’est-à-dire les complications, rechutes et transformations

En voulant guérir ma tête, on a massacré estomac et foie !

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Nous ne sommes égaux devant la maladie,

D’abord génétiquement, immunitairement,

Puis socialement, voire  professionnellement

Sans parler assurance, remboursement, prix.

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Y a pas que maladie soignée par médicament

Y a aussi le moral, l’énergie, le tempérament :

La maladie peut être un refuge et fuite de soi,

On peut en guérir en 10 jours, sinon un mois.

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Et puis il y aura nombre d’hypocondriaques,

Qui sont autant de faux malades perpétuels,

Pour lesquels nul remède  ne leur convient,

Ne leur fait d’effet si leur cœur ne s’y met.

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Fragments

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Nous  ne sommes pas  égaux

Devant maladie, même cancer,

Pour immunités, chacun diffère,

Et pour le moral, à fond ou à zéro.

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Et puis il y aura la qualité des soins,

Le respect du protocole médicaments

Les complications possibles et erreurs,

Et le fait d’être pris, ou non … à temps !

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L’homme  est  comme  le verre, est fragile,

L’homme est comme l’or, légèrement ductile

Ce qui fait sa force, intelligence et adaptation,

Fait aussi sa faiblesse lors maladie, épuisement.

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D’un côté le fruit est dans le verre, parlant du vin;

De l’autre, le ver est en  fruit, parlant excès, cancer.

Toute maladie, quel qu’elle soit, recèlerait un danger

C’est pourquoi la médecine chinoise  veut l’anticiper.

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Et puis il y a les psychosomatiques, hypocondriaques

«Un homme bien portant est un malade qui s’ignore»

Nous dit clairement docteur Knock  e Jules Romain.

Health inverse ici le message du docteur Knock en

 « Tout malade est un bien portant qui s’ignore ».

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme

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T  O  U T  E

Tout homme   M   *    R  bien portant,

Est un     A       malade          E    s’ignore,

Dit  Ju     L      oui ou non,       G   peut-être

En puis    A       sance, c’est          N   plus sûr.

Or, la       D         notion bon         A   ne santé,

Serait,      I        en fait toute       D    relative,

Selon les   E         pays, cou        ^    vertures.

En France,  *         on est      N     les deux !

Bonne santé  M                E     si soignés,

Malades, vus   E   T  médicaments,

Qu’on nous fait absorber

Avec bon prix à payer.

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Une baisse de forme, sinon une chute de tension,

Une fatigue, un rhume, une fièvre, un faux bond

Lors me voici, infecté, et affecté, et pour de bon,

Au point que, j’en deviens ralenti en mon action.

Un lit, fauteuil ou chaise, me tendent leurs bras,

Je souffle, je tousse, ou  je marmonne … épuisé,

Où est passé l’être fort, vigoureux et passionné,

Qui ne cesse le combat, ne compte pas ses pas.

Fragilisé en santé, en délicatesse, mon esprit,

S’amollit et s’endort et petit à petit, lui aussi,

Il me fait voir la vie dans un cocon d’étourdi.

Ce mal ne me tuera pas, je n’en mourrai pas

Avec le temps, soins du corps, s’en libérera,

En a vu d’autres mettant le moral plus bas

Je veux parler, des maladies psychiques :

Celles  n’ayant pas symptôme physique,

Dont douleurs, souffrances intriguent.

Heure après heure,  jour après jour,

Par manque d’énergie…d’amour,

Celle de vie, maladie toujours.

Déstabilisé ou déséquilibré,

La maladie vous a mangé

L’esprit, le cœur, santé.

Mourant, pour de bon,

Vous êtes à l’abandon,

Votre ciel s’obscurcit,

Son cercle se rétrécit.

La maladie vous remet

En question, est-ce la fin,

Une pause, un simple arrêt,

Ou un nouveau sursis demain.

Ce n’est pas tant la maladie qui tue

Mais ses rechutes ou ses complications :

Tant qu’on a la santé dit le proverbe, action,

Quand on reste cloué au lit en réflexion, abattu.

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 Forme

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Évocation

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Un verre  de quelque chose,

Surement, oui mais de quoi 

De vin, d’eau, jus de fruit

Ou de médicaments ?

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1173 4

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Un petit verre de bon vin fait du bien

Au corps et au moral

Sans pour autant aggraver son cas,

Sauf sous maladie.

 

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Symbolique

 .

« Seul      le      verre      et      l’or,

Donnent                 une idée du

Prix  de                la  sagesse. »

Dixit  un              proverbe !

Si trans                   parent,

Le verre            semblable

À l’eau                  à l’air,

Le verre           fragile,

Le verre           banal,

Le verre          qui ne

Vaut que       par ce

Qu’il       retient  ou

Laisse  voir en lui,

Le     verre   simple

Pourrait-il       évoquer

La moindre idée de mystère ?»

huyghe.fr/actu

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Fond

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Évocation

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1173 6

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Un petit verre de bon vin fait du bien

Au corps et au moral

Sans pour autant aggraver son cas,

Sauf sous maladie.

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Symbolique

Quels liens y a-t-il entre le soin

Et la symbolique  de maladie ?

L’activité de soin, qui neutralise

Les imaginaires de la maladie

Pour se concentrer sur son

Objectivation scientifique,

Ne le fait que de façon provisoire.

Elle ne prétendra nullement épuiser

En sens de ce qui est vécu et éprouvé,

Ce que l’histoire des représentations

Des maladies, montre assez bien.

Thérapeutique objective, sa symbolique

La reprend dans une herméneutique de soi

Monde, aidant à se la représenter pour vivre ;

Explicitant comment on est malade en maladie.

cairn.info/vulnerabilite–9782130581093-page-79.

 .

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Fond/forme

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L’homme est comme le verre, fragile,

L’homme est comme l’or, légèrement ductile

Ce qui fait sa force, intelligence et adaptation,

Fait aussi sa faiblesse, lors maladie, épuisement.

D’un côté le fruit est dans le verre, parlant du vin;

De l’autre, le ver est en  fruit, parlant excès, cancer.

Mais l’homme ne serait pas égal en tout à lui-même

Tantôt il est chêne et tantôt roseau, dit La Fontaine

Notre système immunitaire nous protège de virus

Connus, non de virus, inconnus, mutants, tueurs

Et certains d’entre nous immuno-dépendants

Attrapent tout ce qui passera de méchant

Par contagiosité comme pour le Covid.

Alors mieux vaut prévenir

Que guérir, se prémunir

Que de s’en affranchir

Se confiner chez soi

Plutôt que de répandre

Ses microbes sur ses voisins

Qui vous serrent encore les mains.

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