1182 – Une étrange ballade dans un cimetière !

Voir prose et illustrations

.

Parcourir les allées d’un cimetière

Est une expérience très étrange,

 Noms inconnus se succèdent,

Avec des dates différentes.

Parfois,  un nom connu,

Voisin,  collègue,  ami,

Ou,  reconnu  célèbre,

Émotions … funèbres.

.

Des tombes  dénudées, d’autres très chargées ;

D’autres,  plus ostentatoires : monuments en porte-voix.

En un cimetière, plus de malheurs, plus de mystère, de pleurs :

Les corps et les voix, et les cœurs, et les caractères, et les humeurs,

Se sont tus ici à jamais, d’autant que tous ici, sont devenus surfaits.

En dépit de quoi certains affichent encore prétentions à faire valoir

Leur corps comme un ostensoir : plaque de marbre qu’on décore.

Leur silence se fait assourdissant  et plus encore avec le temps,

Bien que comptes à régler soient sous leurs scellés.

.

Bien qu’on ait du mal à imaginer

Un tyran qui ne sévirait plus,

Un amant qui ne baiserait plus,

Un riche qui n’accumulerait plus,

Un savant qui ne chercherait plus !

Côte-à-côte,  comme quatre oubliés,

Oubliés dans une mort sociale, forcée,

Sourds par leur devoir ou leur savoir,

Aveuglés par  pouvoir ou leur avoir.

.

Il est vrai qu’on imagine beaucoup mieux

Mariés s’aimant puis  après,  se détestant,

Être devenus l’un avec  l’autre et à  jamais,

Équipiers à grimper  ensemble  aux cieux.

Si un monde parallèle  existait  vraiment :

Pourquoi porte d’entrée serait-elle en terre

Au sens propre elle sera en pleine lumière

Elle ferait  défaut  à  nombre  incroyants.

.

Toute ballade, dans n’importe quel cimetière,

Ne sera jamais neutre, elle inspire une prière

Composée par sa toute petite voix intérieure,

Disant que sommes destinés à partir ailleurs.   

.

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Extension

 .

De curieuses ballades

Dans nombre cimetières

Nous raconte à sa façon,

De bien étranges histoires

Qui se seraient arrêtées

Et fort brusquement,

Un matin, midi ou soir,

Par faute de protagoniste,

L’on sait qu’ils sont remplis

De gens des plus importants,

Prétendus  indispensables mais

Qu’ils ont été vaincus par le temps.

 .

On trouve de tout dans un grand cimetière, type Père Lachaise :

Des inscriptions,  des poèmes, des portraits, statues de pied en cap

Bien sûr, des fleurs, des objets divers et variés, des urnes funéraires,

Parfois des mausolées, mais aussi de simples croix, plantées en terre.

Certaines religions  sont  minimalistes, avec une seule pierre, ou stèle,

Tandis que d’autres  seront prolixes, avec la munificence de marques.

Toujours est-il que, quel que soit l’hommage rendu au mort, fut-il roi,

Il n’en demeure pas moins qu’il est remis au rang de tous les autres,

Et qu’il y demeurera durant l’éternité et qu’il sera lui aussi, oublié.

.

Que faire d’un corps, mort,

Qui deviendrait poussières :

L’enterrer dans un cimetière,

L’incinérer à raison ou à tort !

.

Toujours  serait-il  que, décédé,

Certains ont besoins de lieu donné

Pour se recueillir, ou ne pas oublier,

En un cimetière ou sur leur cheminée

.

Il est vrai qu’en se baladant en cimetière

On tombe  sur nombre de familles entières,

Sur plusieurs générations comme généalogie

Et l’on se prend à refaire notre histoire : ci git.

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1182 – Calligramme

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Parcourir les allées d’un cimetière

Est une expérience très étrange,

 Noms inconnus se succèdent,

Avec des dates différentes.

Parfois,  un nom connu,

Voisin,  collègue,  ami,

Ou, reconnu  célèbre,

Émotions … funèbres.

.

Des tombes  dénudées, d’autres très chargées ;

D’autres,  plus ostentatoires : monuments en porte-voix.

En un cimetière, plus de malheurs, plus de mystère, de pleurs :

Les corps et les voix, et les cœurs, et les caractères, et les humeurs,

Se sont tus ici à jamais, d’autant que tous ici, sont devenus surfaits.

En dépit de quoi certains affichent encore prétentions à faire valoir

Leur corps comme un ostensoir : plaque de marbre qu’on décore.

Leur silence se fait assourdissant  et plus encore avec le temps,

Bien que comptes à régler soient sous leurs scellés.

.

U N E      É   T   R   A   N  G     E

Bien qu’on ait du mal         B           à imaginer

Un tyran qui                 A         ne sévirait plus,

Un amant qui            L         ne baiserait plus,

Un riche qui            A      n’accumulerait plus,

Un savant qui       D         ne chercherait plus !

Côte-à-côte         E       comme quatre oubliés,

Oubliés dans     *       une mort sociale, forcée,

Sourds par       E     leur devoir ou leur savoir,

Aveuglés par     N   leur pouvoir ou leur avoir.

* ………………

Il est vrai qu’on   C   imagine beaucoup mieux

Mariés s’aimant     I   puis  après  se détestant,

Être devenus l’un avec  M  l’autre et à  jamais,

Équipiers à grimper ensem   E   ble aux cieux.

Si un monde parallèle existait   T    vraiment :

Pourquoi porte d’entrée serait-elle  I  en terre,

Au sens propre elle sera en pleine     È lumière

Elle ferait défaut à nombre incroy     R     ants.

                                                 

Toute ballade, dans n’importe quel cimetière,

Ne sera jamais neutre, elle inspire une prière

Composée par sa toute petite voix intérieure,

Disant que sommes destinés à partir ailleurs.   

.

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Forme

 .

Réduction

.

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Évocation

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1182 4

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Une croix en cimetière

Quoi de plus commun 

Pour  des  chrétiens

Comme symbole !

.

(S : forme stylisée = : rimes égales

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

La croix est ce qui évoque,

Le plus, un cimetière chrétien,

Il y en a de toutes sortes mais

Son symbole est toujours là !

.

Symbolique    

 .

La croix n’était

Pas un symbole utilisé

Par les premiers chrétiens,

Tant ils craignaient que ce signe

Ne les livre aux persécutions romaines.

 .

Le livre Records of Christianity  précise :

«La croix n’était pas franchement employée,

Dans les décorations des églises chrétiennes.

Premier symbole du Christ a été le poisson.

 .

« La croix ne serait devenue le principal

Emblème, symbole de la chrétienté

Qu’après  le ive siècle. »

Source : Wikipédia

.

 .

Fond

 .

Évocation

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1182 6

.

La croix est ce qui évoque,

Le plus, un cimetière chrétien,

Il y en a de toutes sortes mais

Son symbole est toujours là !

.

Symbolique

.

Différentes sortes de croix religieuses :

La croix latine, du christ, symbole de

L’Église et de la religion chrétienne.

La croix de saint Antoine.

La  croix  de  saint Pierre.

La croix de Lorraine, symbole de résistance.

La croix orthodoxe, variante de  chrétienne.

Et enfin La croix huguenote des protestants.

       .                                                                                                   

 .

Corrélations

Fond/forme

 .

Porter sa croix est traverser des épreuves pénibles

 Ou des difficultés en les supportant par obligation :

Problèmes de  santé, séparation, deuils,  chômage !

C’est à chacun  sa croix, disent nombre de religions,

Comme si Dieu en avait voulu une pour le Paradis !

Tant vrai qu’en cimetière presque tous les chrétiens

La porte sur leur tombe, quoique tard, sans doute

Comme un bras tendu vers une sorte d’Éternité.

 .

.

Atmosphère cimetière, nuit

 .

Scénario

 .

On y trouve des stèles avec des inscriptions lénifiantes,

et des portraits sculptés, d’artistes, ou de célébrités,

gisants de cap en pied dans leur sommeil éternel !

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Voir prose et illustrations


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