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Visuel scénario
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Plage principale de l’île La Graciosa
avec, en fond, deux monts,
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et le port, avec une partie du village
blanc de de l’Ile La Graciosa,
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et une photo d’une des rues ensablées
du village de La Graciosa.
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Textuel calligramme
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- Port, maisons, rues uniques, comme son nom l’indique : perle d’une mer généreuse, font petite ile « gracieuse ». Et nous en avons fait le tour, en une heure, aux alentours, demain serait un autre jour, je reviendrai, mon amour. Elle est si petite et si belle, comme un bouton de rose, à mes yeux, tant une merveille, que de la décrire, je n’ose. Si fait, je m’arrêterai là pour ne paraître béat, on ne peut la découvrir qu’en y allant, soi-même, là-bas ! Première escale en Graciosa, marina d’accès facile de jour, avec pontons, bien protégés : vedettes et bateaux, de pêche ! Bien accueilli, en beau village, maisons blanches, sans étages, aux volets bleus, rues en sable, aux lumières incomparables, une belle plage en front de mer, avec café, restaurant et marché pour s’alimenter et se désaltérer, sans fioritures et pour pas cher ! Pas de traces de poteaux électriques : rien que des toits plats en terrasses, l’ambiance du sud et des tropiques, de sa petite église sur grande place. Un coin de paradis, bien protégé, bien qu’il n’y ait que des palmiers pour l’agrémenter sur ses sentiers, accompagnés parfois d’autres arbres rabougris. Trop battu par les vents, la végétation ne peut guère pousser ici. Nous nous y sentirions tranquille et bien au chaud, si ce n’était ce vent fou, soufflant très fort, face à nous, aujourd’hui, pendant notre halte de deux jours sur notre bateau.
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Textuel extension
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- Elle me fait penser aux petites îles autour de la Bretagne avec trois cents habitants et trois lieues de grève. L’île de Sein serait sa jumelle si elle n’était pas si près de Brest, si elle n’était pas voisine d’Ouessant, si elle n’était pas à l’entrée à la fois du goulet d’une grande rade et du chenal du four, si elle avait une marina propre à accueillir, sans danger, une vingtaine de voiliers visiteurs. Là où elle est placée, face au Raz de Sein et au Phare de la Vieille, cela n’a rien à voir avec la tranquillité des eaux de l’île de La Graciosa. Elle est rattachée à l’île voisine de Lanzarote qui n’a pourtant pas les mêmes composants géologiques, mis à part qu’il s’agit aussi d’un terrain volcanique. Il n’y a guère que l’industrie du tourisme qui la fait vivre ainsi que des groupes de retraités qui sont venus s’y installer tant la vie est plaisante au milieu d’une nature qui ne l’est pas moins et d’un coup de navette, en une demie heure, on est ailleurs ! L’ile de La Graciosa, la bien nommée : accueillante, fascinante, est comme une perle de l’océan, au bout de l’ile de Lanzarote ! Comme un point sur un i, et comme une des îles… bretonnes où son charme se distille, dans une blancheur… immaculée. Point de superflu, de fioriture : rien que de l’authenticité. Les autochtones sont sages et leurs plages sont bonnes. Un bel oasis en mer où tout auparavant était désert. Un fruit juteux, et savoureux, comme un dessert, qu’on peine à quitter, sans un soupir, sans un regret. Le village principal de l’île est Caleta de Sebo et comptait 693 habitants en janvier 2008 et qui vivent de la pêche et du tourisme. Un seul village et la même population que notre Ile-Grande : fantastique ! Un village pas comme les autres, avec rues ensablées, toits plats : pas d’eau, électricité, transports et tout est importé de Lanzarote, y compris les denrées du magasin : l’hiver est comme en un vrai désert. Ce qui m’a frappé le plus n’est pas le port mais la blancheur immaculée des maisons, toutes carrées et resserrées pour se protéger.
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Textuel épilogue
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- Autant de formes d’iles que de poteries avec, pour chacune, sa propre identité. Je n’en ferai pas une collection privée, mais de voir leurs lignes, en suis ravi. Et il en serait ainsi de l’Ile de Graciosa, portant bien son nom comme il se doit, tant elle nous invite à une douce rêverie d’un tel lieu divin qu’on appelle paradis. Elle a tout pour plaire, pour un amant : un petit mont, témoin d’ancien volcan ; un petit village, témoin de forte vitalité ; un petit port, témoin de son isolement. Un beau village, sans aucune prétention, avec rues sableuses et blanches maisons, qui contraste avec les granits de mon ile mais rejoint son atmosphère tranquille. Son port est un véritable havre de paix, y compris surtout les jours de tempête où l’on entendra un concert de drisses qui ailleurs ferait comme vrai supplice. Le sable, la roche, la terre, eaux de mer, sont présent partout, formant univers, où la nature et l’homme se confondent, associations des deux, correspondent. Grâce soit rendue aux sorts qui nous l’aura fait découvrir, pour atterrir sur elle, après douze jours en mer, à lutter contre vents, intempéries. C’est avec une humeur chagrine que nous la quittons pour aller en face, sur son ile mère : L’ile de Lanzarote !
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Textuels symboliques
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Poteries
- Symbolique de forme : Bien que de nombreuses poteries soient restées naturelles, il est fréquent de les trouver décorées de motifs géométriques. Les motifs sont produits par l’ajout, partiel ou total, d’un englobe ou d’un émail pour les poteries vernissées. Le motif peut être exécuté par un procédé mécanique, scarification ou gravure de la surface ou bien par réaction chimique après masquage des parties laissées plus naturelles.
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Île
- Symbolique de fond : La Graciosa est le petit point noir en haut à droite de l’archipel des Canaries. Une île, à laquelle, on ne parvient qu’à l’issue d’une navigation, sera, par excellence, le symbole d’un centre spirituel primordial. Une île évoquera, souvent, le refuge. Mais la recherche de l’île déserte, inconnue ou riche en surprises, demeure un thème fondamental de la littérature et des rêves, sans parler des désirs.
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Corrélations > Ressemblance, évocation, sauvage, trésor,
- Liens fond/forme : Une île ne ressemblera jamais à une quelconque poterie quoique, si le fond n’épousera rien de cette forme, son style rimé lui donne comme un parfum de poésie bien particulier, et que chacune des iles diffusera Lors dieu sait si celle de La Graciosa en évoquera par bien des aspects proches de la nature sauvage. Nous ne l’aurons pas visité, de long en large, pour des raisons de rendez-vous à Arrecife mais elle nous a donné envie d’y revenir, si tel est notre opportunité d’avenir. On a pensé qu’un trésor s’y cacherait et que telle recherche nous irait en pur produit de notre imaginaire, concocté, sept jours, en mer.
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