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Visuel scénario
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La statue de Christophe Colomb
à Baleira, sur île de Porto Santo.
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Tableau d’un retour, triomphal, de
Christophe Colomb des Amériques.
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Une maquette du Galion de la
Santa Maria, musée Porto Santo.
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Textuel calligramme
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- Toute ile a un passé, une histoire celle de Porto Santo, il faut y croire. Un illustre découvreur, l’un des premiers, tel Christophe Colomb, y a séjourné. Et même, avec la fille du maire, se sera marié : c’est dire si son beau musée est légitimé pour honorer son nom. On le trouvera au centre du village de Vila Baleira. On y trouve la maquette du Santa Maria, ses cartes marines, avec leurs auras, qui retracent ses trois parcours. On y trouve un dragonnier en son cour, prouvant que sa maison est conservée en état d’authenticité. On n’oubliera pas la grande Histoire de la découverte de ses Amériques, Christophe Colomb y serait passé, à Madère mais aussi Porto Santo. Ici des cartes et là des maquettes nous ont interpellé en ce musée, les maisons où il aura séjourné. Archipels Madériens, Canariens ont à cœur de récolter, d’exposer tous les objets d’une telle destinée. Après Séville, après Las Palmas, c’est ici, la troisième Casa, de Colon. Les Portugais se partagent et se disputent avec les espagnols le grand passé du grand explorateur et découvreur, figure de proue de péninsule ibérique, comme Marco Polo pour l’Adriatique, le Capitaine Cook pour l’Australie. Le Monde n’a pas beaucoup changé depuis : le commerce est toujours aussi florissant, la terre continue d’être explorée et exploitée. L’homme est toujours à la recherche de ses propres limites, de sa frontière hors de sa planète. Dans le vaste Univers qui est loin du sien, tantôt il se voue à Dieu et tantôt il se prend pour lui. L’argent, en ces deux cas, demeure toujours le Grand Maitre qui donne autant la faim de conquêtes que la soif d’infini.
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Textuel extension
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- Soif de conquêtes, c’est bien normal mais il n’y a plus de terres nouvelles à découvrir ni à exploiter. Tous les gisements sont connus et répertoriés : la seule et dernière conquête de l’homme est, paradoxalement, la conquête de lui-même pour savoir ce qu’il est et ce qu’il fout sur sa foutue planète. Soif de conquêtes, c’est bien normal aussi mais cela présuppose une croyance en une destinée extra-terrestre pour laquelle notre corps, sinon notre esprit, n’est pas bien armée pour la réaliser, voir l’accepter. Un changement de paradigme dirait les scientifiques, une sublimation de sa conscience, diraient les littéraires : à chacun d’en faire son profit. Ce n’est un secret pour personne que l’archipel Madère et Canaries se disputent les préparatifs des conquêtes de Christophe Colomb tous deux ont constitué étapes importantes dans les voyages mais Porto se réfère d’un avantage considérable : mariage de Colomb avec la fille du maire de l’époque, lien du sang. Pour le reste, le musée de Las Palmas est plus spectaculaire et ses fréquentations ne vont pas du tout dans le sens contraire mais laissons les débattre de leurs prérogatives respectives : tchao. Un petit musée qui ne pourra rivaliser avec celui des Canaries, par sa taille, mais qui reste intéressant à visiter, ne serait-ce que pour ses tableaux. Pas de reconstitution grandeur nature : un seul galion reproduit en maquette, en miniature et des traces du passage de Christophe Colomb pour son idylle, mariage avec la fille du maire. Ce qui nous a marqué dans son jardin extérieur, est son immense tamarinier couvrant la moitié : on pourrait croire que Colomb l’a planté pour marquer son passage avant d’aller ailleurs.
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Textuels symboliques
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Galion
- Symbolique de forme : Un galion est un navire à voiles, armé, naviguant en escorte et destiné aux échanges avec les colonies européennes entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Navire espagnol à l’origine, le galion a constitué, par la suite, le bâtiment principal des flottes des autres nations (britannique, néerlandaise…), avant le développement des bricks, frégates, vaisseaux ligne trois-mâts carrés à partir du XVIIIe siècle. Ils ont perduré jusqu’au début du XIXe siècle. Fr.wikipedia.org/wiki/Galion
Colomb (Christophe)
- Symbolique de fond : Christophe Colomb n’est pas le premier à avoir mis le pied dans les Amériques. L’être humain y a migré, depuis l’Asie, il y a de cela 13 000 à 40 000 ans et pas non plus le premier navigateur à traverser l’Océan Atlantique d’Europe. La fouille archéologique a établi que des peuples européens comme les Vikings, pêcheurs basques ou normands, bretons, avaient eu connaissance de ce continent. Modifié, source : Wikipédia
Corrélations > Porto Santo Terre d’accueil, passage découverte
- Liens fond/forme : Terre d’accueil, de passage et de découverte, Porto Santo, comme Madère, demeureront chargées d’histoire de Colomb, tant à l’écart de tout autre influence et voire de civilisation tant on y respire un air en parfum d’autonomie. Car, Christophe Colomb, comment l’oublier, tant archipels des Canaries et de Madère se feront concurrence pour sa primauté, plus encore Porto Santo où il a été marié : la petite histoire se mêle ici à la grande et l’on sent encore un parfum du passé qui flotte partout en son petit musée.
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