962 – Si je ne suis qu’un animal sophistiqué !

<<  Calligramme et symboliques 

.

Visuels suggestion de scénario

.

.

Un singe savant qui se gratte la tête

pour résoudre son problème,

.

.

Mi-homme, mi animal, le regard fauve

et les oreilles aux aguets,

.

.

La conscience de soi est âme en abyme

pour survivre à sa mort.

.


.

Textuels  calligramme /extensions

£  +   &   #

  •  £  Qu’y a-t-il entre l’animal et nous, question  distance, point de vue : nous naissons aussi d’une mère et nus et notre raison nous rend, parfois, fous ! Qu’est-ce qui nous pousse à connaitre tout, alors que l’on sait que l’on n’ira pas au bout : la connaissance et méconnaissance sont infinies, tout comme l’Univers dont la limite se divertit. Nombre de mythes, croyances, religions, cosmogonies viennent à notre secours pour combler nos lacunes mais ils ne font que générer encore plus de doutes : sommes-nous nés par évolution ou incarnation ! Si je ne suis qu’un animal sophistiqué et mon intelligence, machine à calculer et mon choix de partenaire, une chimie, et mon imagination, passagère maladie, et ma liberté, valeur illusoire, arbitraire, et mes amis, un réseau de congénères : que me restera-t-il de mon mystère, moi qui me croyais roi de la Terre. Je ne suis qu’un élément du dessus, cerise sur le gâteau et rien de plus ! Ça vous étonne, ou ça vous amuse : je trouve que la science nous abuse. Nos mythes ne nous sauveront pas de nos religions, nos âmes, nos consciences. Mais notre croyance en la Science est aussi sujette aux erreurs ici-bas, du fait que c’est nous qui élaborons ses vérités sur le principe de la raison. Or la raison seule ne suffit pas, loin de là, à expliquer l’origine et la fin de tout, ni à croire que l’on atteindra le bout. Lucide il faut l’être mais pas à genoux : ce serait le contrat moral pour l’humain que d’être libre de forger son propre destin.

.

  • + L’animal n’a pas de destin, pourquoi l’homme en aurait-il un, sinon celui qu’il s’est forgé lui-même en se créant un dieu à sa démesure et en voulant lui ressembler, tout au moins le rejoindre pour se fondre en lui. On ne peut l’en blâmer : de disposer d’une telle intelligence et que cela ne lui serve à rien. Mortel ,il est appelé à  disparaître, individuellement et collectivement ! Ce n’est ni tolérable, ni acceptable, ni désirable. Entre l’animal et nous il y a quatre-vingt-dix-neuf pour cent de commun : d’où vient le un pour cent différent et à quoi nous sert-il ? Notre intelligence ne parvient pas à résoudre ce dilemme : animal jusqu’au bout des ongles et complètement différent par le simple agencement de quelques neurones supplémentaires ! Comme si nous avions une âme qui nous garantirait notre survie, ailleurs, mais où !

.

  • § L’homme est un animal comme les autres, l’homme est différent des autres animaux : on en fait quoi, avec une telle contradiction, qui, à la fois, nous distingue et nous confond ! Mais la conscience demeure avec l’inventivité : deux éléments délimitant comme une frontière entre eux et nous mais pourquoi nous, pas eux !

.


#  Sommes animal comme les autres  ou un animal pas comme les autres, la question resterait en délibération, lors celle d’être très proche de l’animal ne sera plus comme sujet de controverse.  Cela admis, sommes-nous  plus avancés : Dieu ne nous a pas façonnés, choisis, élus, nous sommes en même lignée depuis zéro, et la vie, comme l’humain tient d’un miracle ne s’étant produit qu’une fois, apparemment.

.


.

Textuels symboliques et corrélations

.

.

Rongeur

  • Symbolique de forme : Dans beaucoup de livres et d’ouvrages de vulgarisation et de manuels scolaires, pour certains, et jusqu’à la fin du xxe siècle, était encore représenté le scénario de la linéarité d’un redressement de plus en plus graduel du corps, selon une marche du progrès qui correspondait une bipédie dite de plus en plus humaine. Ce scénario obsolète est désormais infirmé par nombre de données paléontologiques. La Suricate,  rongeur, en est l’illustration déjà, avec  les singes, en ce qui concerne la station debout.    Modifié, source : Wikipédia

.

Bipède

  • Symbolique de fond : La dernière acquisition physiologique de l’Homme a commencé il y a plus de 6 millions d’années, celle qui nous a conduits à être bipède avec la posture droite érigée. Cette dernière acquisition a été rendue possible par l’élaboration du système postural dont le but fondamental est de nous empêcher de chuter alors  que notre équilibre de bipède est devenu instable par rapport aux quadrupèdes. L’évolution de l’Homme à l’heure actuelle reste en cours puisque la taille et la pointure es individus ne cessent de progresser. cairn.info/revue-hegel-2016-2-page-181.htm

 .

Singe >

  • Liens fond/forme : Se lever, le cheval le peut aussi, à moins d’être entrainé par cirque, il marche et court sur ses quatre pieds,  un caniche dressé pourra faire de même, un chat pourra le faire mais pour grimer un signe est, il est vrai, plus près de nous, les suricates font comme les marmottes, se dresser sur leur séant pour observer, y a que les humains, en permanence, y a que humains qui ainsi dansent.

.

<<  Calligramme et symboliques 

.