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S’envoler, sans ailes,
Parait très difficile,
Sauf en l’amour,
Qui en donne,
Au sens figuré,
Bien évidemment.
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Quand je suis avec elle
Je me sens plus que léger,
Tant désir, force de l’aimer,
Feront prendre… hauteur.
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Chaque vol, en couple,
Est un pur délire,
Et retomber
À terre,
Enfer
V
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Je m’envole sans ailes, quand je suis avec elle,
Lors je me retrouve, en pleine nature, en mer,
Que je respire, à fond, vrais parfums naturels,
Emplissant le corps et l’âme, de son plein air.
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Alors, je vagabonde, à mon gré, en un monde,
Qui m’appartient plus que personne en ondes,
Où, ma volonté ne me formule d’autres vœux,
Que celle d’un corps, qui se meut, et, m’émeut.
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De ce que je vois, entend, sent, goute et touche,
Sans filtre et sans limites autres que fins désirs
De sentir que mots forts éclosent en ma bouche
Et qu’images saturent mon cerveau de plaisirs !
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Ici les arbres font des souffles en leurs feuillages,
Autant de purs murmures d’harmonies avec eux,
Chatouillant mes oreilles, éblouissant mes yeux,
Où répondent en échos, d’oiseaux, leurs ramages.
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Là, l’eau coule en serpentant entre deux versants,
Tantôt forme une grande mare tantôt petit torrent
Qui charrie avec lui l’air brûlant de chaque instant,
Jusqu’à la mer, qui l’engloutit, en son feu d’amant !
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Extensions
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Je m’envole sans ailes quand je suis avec elle
Et je me trouve porté jusqu’aux nues belles.
J’en deviendrais lyrique voire bucolique
S’il n’y avait un fond d’angoisse, tenace,
Qui me fait comprendre que c’est un leurre.
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C’est l’heure de la quitter, et je l’ai juste abordé.
Il me semblait pourtant que le temps s’était arrêté,
La coupe était pleine, débordait d’énergie amoureuse.
Frénésie de mon désir n’a eu d’égale que ma chute libre
Sans parachute et jusqu’à en percuter le sol plus que dur.
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Je croyais m’envoler avec elle, je reviens en battant de l’aile,
Au point de jonction où on s’est rencontré, retour case départ.
Amour vertical, que ce soit : de bas en haut, ou, de haut en bas,
Quoi de plus excitant, quoi de plus humiliant, de plus cassant !
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Décoller de Terre, pour aller jusqu’au septième ciel, n’est pas
Si simple qu’on le croit, qu’on le dit, qu’on le vit.
Les ascendances de l’amour sont
Parsemées de trous d’airs !
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En voilà bien une drôle d’histoire d’ailes et d’elle
Conte avec ou sans ailes, récit avec ou sans elle !
Mais pour qui me prenez-vous : ange ou démon
On trouve dans les séries, des nouvelles fictions,
Qui ont pour intention, vous en donnez frisson,
Aucun humain n’aura volé de ses propres ailes.
Icare les a brûlés en s’approchant trop du soleil.
À défaut de pouvoir voler au sens propre en air,
Prenons les ailes au figuré en son atmosphère !
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Si l’on ne parle point, de s’envoler,
Lorsqu’on fait l’amour, on évoque
De s’envoyer en l’air, et à deux,
Ce qui reviendrait au même.
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Expression argotique milieu du xxe siècle :
Le plaisir ressenti, lors d’un rapport, est lié
Métaphoriquement à ascension aux cieux,
Ascension qui serait comme sorte d’extase.
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Extase, avez-vous dit avec synonymes
Admiration, émerveillement, exaltation,
Griserie, ivresse, vertige, voire enivrement
Lors y a de quoi prendre son pied, au figuré.
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Épilogue
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S’envoler, planer, piquer, grimper, virevolter
Autant de mouvements changeant directions,
Avec elle, comme oiseau en air, me sens léger,
Sans ailes, mon esprit se met en dérélictions !
***
D’où me vient cette impression de non gravité,
Comme une sorte d’expérience extracorporelle
Qui me transporte, ailleurs, planant après elle,
Mon âme se détacherait-elle, en corps virtuel !
***
Pour quel long voyage en quelle haute sphère,
Comment revenir, pour reposer pied à terre :
L’histoire ne le dit pas, la petite mort, dit-on,
Est expérience passagère d’extase sensuelle.
***
Voler a toujours été un rêve des humains
Et aujourd’hui bien qu’on puisse planer
L’on ne peut décoller du sol soi-même
Sans moteur pour contrer gravité !
***
On ne sait jamais, dans le futur
Léviter est déjà un bon début.
Décoller : seul Jésus Christ
L’a fait jusqu’à présent !
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693 – Calligramme
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S’envoler, sans ailes,
Parait très difficile,
Sauf en l’amour,
Qui en donne,
Au sens figuré,
Bien évidemment.
Quand je suis avec elle
Je me sens plus que léger,
Tant désir, force de l’aimer,
Feront prendre… hauteur.
Chaque vol, en couple,
Est un pur délire,
Et retomber
À terre,
Enfer
V
JE M’ENVOLE
Je m’envole sans ailes, quand je suis avec elle,
Lors je me retrouve, en pleine nature, en mer,
Que je respire, à fond, vrais parfums naturels,
Emplissant le corps et l’âme, de son plein air.
Alors, je vagabonde, à mon gré, en un monde,
Qui m’appartient plus que personne en ondes,
Où, ma volonté ne me formule d’autres vœux,
Que celle d’un corps, qui se meut, et, m’émeut.
SANS AILES
De ce que je vois, entend, sent, goute et touche,
Sans filtre et sans limites autres que fins désirs
De sentir que mots forts éclosent en ma bouche
Et qu’images saturent mon cerveau de plaisirs !
Ici les arbres font des souffles en leurs feuillages,
Autant de purs murmures d’harmonies avec eux,
Chatouillant mes oreilles, éblouissant mes yeux,
Où répondent en échos, d’oiseaux, leurs ramages.
LORS AVEC ELLE
Là, l’eau coule en serpentant entre deux versants,
Tantôt forme une grande mare tantôt petit torrent
Qui charrie avec lui l’air brûlant de chaque instant,
Jusqu’à la mer, qui l’engloutit, en son feu d’amant !
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Forme
Réduction
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Évocation
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Tout pointu,
Un petit trophée
Prêt à s’envoler
Sur piédestal planant
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Voler, planer c’est ce que fais
en esprit, et en cœur, l’athlète
à qui on remet ce petit trophée
faisant que forme épouse fond.
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Si c’est moi, dessus, et elle, dessous,
Ce sera difficile de s’envoler
Si c’est le contraire, c’est télékinésique :
On en deviendrait planant !
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Symbolique
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Fait de voler apporte sentiment de liberté.
C’est une libération face aux contraintes
De la matière et du sol lors tel un oiseau
L’on se déplace avec aisance et facilité
Dans les airs, sans avoir à parcourir
Et à pieds, de très longues distances.
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Besoin d’être libre de ses mouvements :
Lorsque l’on vole, on prend de la distance
Avec la réalité on voit les choses de plus loin.
Ce besoin de distance avec certaines situations
Permet de ne plus se sentir entraver par certains
Éléments et d’avoir vue plus complète de la situation.
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Descriptif
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693 – Je m’envole sans ailes lors avec elle
Alignement central / Titre intercalé / Thème conscience
Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : s’envoler / Symbole de fond : planer
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Fond
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Évocation
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Si c’est moi, dessus, et elle, dessous,
Ce sera difficile de s’envoler
Si c’est le contraire, c’est télékinésique:
On en deviendrait planant !
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Symbolique
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La frégate à coups d’ailes
Pour un presque vol éternel
Cet oiseau, marin, énigmatique
Du Pacifique est capable de voler
Plus de deux mois sans se poser,
Tout en se nourrissant et en dormant.
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Les frégates sont de très fins stratèges.
Très légers 1 kg pour 1 à 2 m d’envergure,
3 à 4 kg pour un albatros même envergure
Ces oiseaux sont dotés d’ailes très longues
Et très larges qui leur permettent d’utiliser
Les conditions atmosphériques rencontrées
Dans les eaux tropicales pour voler et
Planer sur des milliers de kilomètres.
la-croix.com/Sciences/Environnement/
La-fregate-coups-ailes-pour-eternel
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Corrélations
Fond/forme
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On s’imagine voler dans les airs,
Planer comme nombre d’oiseaux,
On reste là, comme plaqué à terre,
Soumis à gravitation universelle !
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Y a que les anges qui ont des ailes,
Mais ce ne sont que de purs esprits
Probablement en autre dimension.
J’ai cru qu’elle en était un avec moi
Et tombés de haut, chute mortelle.
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Mythe vol icarien ou réalité !
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Scénario
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Je m’envole sans ailes ;
je m’envole avec ailes, et avec lui ;
je m’envole avec elle, la prenant sous mon aile.
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