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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Mon corps me meut
Du verbe … mouvoir.
Mon esprit m’émeut,
Du verbe émouvoir !
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En une seule voyelle
À rajouter au verbe
Et l’on passe ainsi,
Du corps à l’esprit
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Jeu de ….. mots,
Jeu…phonétique
Qui démontrent,
Et à quel … point
Les deux sont liés,
Sans aucune dualité,
On pense en marchant,
Ou on marche en pensant.
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Tandis que mon corps me meut,
Mon esprit très surpris, m’émeut,
Ouah : ces deux rimes font taches,
Et sont justes dignes d’un potache.
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Ce n’est pas que rimes qui poétisent,
Elles peuvent, aussi, dire des bêtises
Certaines, mêmes, vous ridiculisent :
Ne vous étonnez plus qu’on médise.
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Je me fais prendre à mon propre jeu :
J’ai la main, le pied bien malheureux
Moi qui m’astreins à être vers-tueux,
J’en fais des drôles et des boiteux !
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J’en ris moi moi- même car essentiel
De ne pas confon dre la rime et miel,
Dès qu’une larme fond sous rimmel
Il vaut mieux chan ger ritournelle !
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Faut dire que mon corps me meut
Et que mon esprit épris m’émeut,
Faire coup de la vache qui meuh
En meuglant «sauve qui peut !»
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Extensions
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Jeux de maux et de mots s’enchainent
Et s’imbriquent et…à qui mieux mieux.
Émouvoir et mouvoir seront très proches
L’un de l’autre lors signifiant mouvement :
Mouvement du cœur, mouvement du corps,
Quelque chose bouge, quelque chose change,
Communique, s’observe : l’on peut, d’ailleurs,
S’émouvoir de ce que l’on se dira à soi-même,
De ce que l’on écrit, même de ce qu’on l’on fait :
Nul besoin d’auditeur, de lecteur, de spectateur.
La pensée seule, souvenir particulier, quelqu’un,
Événement ou chose, vient à déclencher des rires
Ou des sourires, des larmes et voire des spasmes.
Un simple lapsus, ou jeu de mot, bien frappé,
Ou absurde, suffit à déclencher une émotion,
Comme un raté en un moteur qui s’étouffe.
«Qu’est-ce que je disais, déjà : ah oui,
Ma langue a fourché et puis dérapé
J’ai fait une embardée, un lapsus ! ».
Autre analogie du mouvement d’émotion :
Celui de la langue rejoint celui de la voiture.
Une simple rime ou une rime simple, voilà
Que l’oreille est chatouillée et voire ravie,
Par une répétition du même son
Ou contraire, surprise, heurtée !
Nous sommes programmés à entendre
Selon certaines formes d’élocution de mots
Et pour peu qu’on en change, la forme prendra le
Pas sur le fond, mon corps me meut, point mon esprit !
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Émotion, émeuve, émeut, émoi, ému :
Conjugaison et déclinaison d’émouvoir.
De quoi rire, de quoi pleurer, être surpris
Être dégouté, avoir peur, ou être en colère.
On les a appelés les six émotions primaires.
L’on y ajouterait : culpabilité, mépris, fierté
Et l’on passera à des sentiments complexes.
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Émotion avant, pendant, après un mouvement,
Émotion avant, pendant, après comportement,
Émotion avant, pendant, après un événement !
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L’émotion est souvent comparée à un transport
Du corps, du cœur, de l’âme, voire sexe, esprit.
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L’émotion est associée à un état affectif intense
Troubles divers : pâleur, accélération du pouls.
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L’émotion donne de l’énergie qui se traduit dans
Mouvement corporel, durant quelques minutes,
Sentiment l’intègre, rendre complexe et durable.
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Fragments
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Corps me meut, esprit m’émeut
Lors le corps est mon véhicule,
Lors l’esprit est son chauffeur
L’un n’irait pas sans l’autre.
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Le corps, par ses cinq sens
Reçoit nombre sensations,
Que l’esprit traite ou non,
Faibles, fortes, émotions.
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La sensation est un boule,
Les émotions … des quilles
Chacun les lance, à sa façon,
En atteint une ou plusieurs !
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Boule et quille … au sens figuré,
Ont bien d’autres significations :
J’ai les boules … je suis en colère,
Vive la quille pour nouveau départ.
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L’esprit s’émeut, en maitre à penser
Trop d’émotions : faudra les réguler,
L’esprit s’émeut, en maître à panser,
Trop de douleurs, il faudra se soigner.
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La quille ne va guère avec un corps,
Même si sa forme peut lui ressembler
Déjà, elle n’a ni bras ni pieds, pas stable,
Tant et si bien que forme diffère du fond.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Corps me meut,
Du verbe mouvoir.
Mon esprit m’émeut,
Du verbe émouvoir !
En une seule voyelle
À rajouter au verbe
Et l’on passe ainsi,
Du corps à l’esprit
Jeu de .….. mots,
Jeu … phonétique
Qui démontrent,
Et C à quel point
Les O deux sont liés
Sans au R cune dualité
On pense en P marchant,
Ou on marche en S pensant.
*
Tandis que mon corps M me meut,
Mon esprit très surpris E m’émeut,
Ouah : ces deux rimes * font taches
Et sont justes dignes M de potache.
E
Ce n’est pas que rimes U qui poétisent,
Elles peuvent, aussi, T dire des bêtises
Certaines, mêmes, * vous ridiculisent :
Ne vous étonnez E plus qu’on médise.
S
Je me fais prendre P à mon propre jeu :
J’ai la main, le pied R bien malheureux
Moi qui m’astreins I à être vers-tueux,
J’en fais des drôles T et des boiteux !
*
J’en ris moi moi- M même car essentiel
De ne pas confon ‘ dre la rime et miel
Dès qu’une larme É fond sous rimmel
Il vaut mieux chan M ger ritournelle.
E
Faut dire que mon U corps me meut
Et que mon esprit ép T ris m’émeut,
Faire coup de la vache ! qui meuh
En meuglant «sauve qui peut !»
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Forme
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Évocation
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Ça ressemble fort
À quille de bowling,
À grande bouteille,
Sinon quoi d’autre ?
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Dès que je perds la boule, je pense,
Tout de suite, à une quille :
Et quand je m’y prend au jeu, voilà,
Qu’à nouveau, tout roule !
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Symbolique
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Quille :
Sy-m-bo-le
Fort masculin
Pour la forme ou
Maternel (le bois).
Où l’expression, c’est
La quille : fin d’épreuve.
Être reçu comme un chien
Dans un jeu de quilles
Être mal reçu, accepté par proche.
Vers 1900, le verbe ‘quiller’ signifiait
Abandonner, quitter ou voire partir.
Quille pourrait être un substantif
Tiré de ce verbe afin de désigner
Le départ, il pourrait y avoir
Un lien avec l’argotique
Quille qui désigne
Une bouteille.
expressio.fr/expressions/la-quille
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Fond
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Évocation
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Dès que je perds la boule, je pense,
Tout de suite, à une quille :
Et quand je m’y prend au jeu, voilà,
Qu’à nouveau, tout roule !
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Symbolique
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Le jeu de quilles
Est une activité sportive
Dans laquelle le joueur fait rouler
Ou jette projectile, souvent une boule
Vers les quilles pour les faire tomber.
Il existe diverses variantes de jeux
De quilles, que ce soit dans le
Nombre de quilles, les règles
Du jeu, la surface de jeu.
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Liens fond/forme
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La quille est faite pour être abattue,
Pour s’aligner comme petits soldats,
N’a aucune autonomie, ne bouge pas,
Et n’a pas le moindre soupçon d’esprit
Lors la seule chose qui la ferait bouger
Est projectile en forme boule bowling.
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L’émotion naitra de la réussite ou non
De la faire tomber… avec ses voisines
Vaincre immobilité par mouvement
C’est ainsi que le corps de la quille
Et l’esprit du joueur s’associent.
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