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Le silence complet est
Propice aux projections
Diverses et envahissantes,
Et voire saturant son esprit.
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On pense à tout, on pense à rien
À des idées, et voire, à des images,
Défilent, sans aucun lien entre elles.
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Dans ces états, appelés hypnagogiques,
Entre la fin du sommeil et le début d’éveil
S’entremêlent, se confrontent, à merveille :
L’inconscient se détend avec sa raison logique
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Silence complet autour Tout y passe : programme
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Hormis en mon esprit De la vieille et d’aujourd’hui,
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Sept heures et je viens Le moindre de mes problèmes
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De me réveiller, au lit, Avec le moindre de mes soucis
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C’est fou je gamberge, Parfois, j’en pleure, ou, parfois
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Vrai, on ne m’a rien dit. Je tempête, pour finir, j’en rie.
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Il n’y a pas un bruit dans L’instant réveil, n’a rien à voir
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La maison, chat dort aussi, Avec celui du profond sommeil
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J’aime cet instant où tout est L’entrée en état de somnolence
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Suspendu, et puis, s’évanouit N’est pas état de grande veille,
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Où mes pensées les plus folles Tout se relâche, tout se détend
Finissent par pousser leur cri. Et, soudain, tout se renouvelle.
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J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie Silence du petit matin, au lit,
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Et d’un destin, plus personnel, Est une vraie, pure, merveille,
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Où fantasmes et cauchemars et Nouveau jour se lève pour moi
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Où les projections s’entremêlent Et dès lors rien ne sera pareil,
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Jusqu’à ce que fin me paraisse Le tout, en un cycle des jours
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Bien douce, et moins cruelle. Qui me parait être perpétuel.
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Extensions
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Silence complet autour de moi,
Sauf en mon esprit qui ne s’arrête pas,
Qui ne prend de repos, sauf à être débranché
Mais là je serais mort, je crois que j’aurais tort :
Pur esprit, je ne le suis, du moins pas encore.
Le silence complet est lié à un manque de
Sensations externes mais non internes :
Toutefois, il y a, et il y aura, toujours,
Comme dans les confins de l’Univers,
Un bruit de fond, dans mon cerveau.
Mon cerveau ne fait pas de bruit mais
Il ne peut s’en passer : simplement, je
Ne l’entends pas parce qu’il m’écoute !
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Le silence extérieur ne suffit pas à établir l’intérieur
S’il y a, bien sûr, une certaine corrélation entre eux,
Il n’y a pas d’automaticité comme un «On» et «Off»
On sait que le cerveau n’arrête jamais d’être stimulé
Si ce n’est de l’extérieur, par remaniements internes
Même durant méditation, et même durant sommeil,
Cerveau poursuit son travail comme en autre éveil !
Il est bien connu que nos oreilles n’ont pas de clapet,
Lors fermer ceux du voisinage, n’y pensez même pas.
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On sait que le cerveau ne dormira que d’un œil
Pour ne pas dire, ici, lors silence : d’une oreille !
L’esprit fonctionnerait au moment du plein éveil,
Sur un mixte de stimulations internes et externes.
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On intègre parfois la sonnerie du réveil en son rêve
Lors on vient au travail, on invoque panne d’oreiller
Ça prend une dois, deux fois, trois fois, puis au-delà,
C’est comme cette l’histoire d’enfant qui crie au loup.
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1091 – Calligramme
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Le silence complet est
Propice aux projections
Diverses et envahissantes,
Et voire saturant son esprit.
.
On pense à tout, on pense à rien
À des idées, et voire, à des images,
Défilent, sans aucun lien entre elles.
.
Dans ces états, appelés hypnagogiques,
Entre la fin du sommeil et le début d’éveil
S’entremêlent, se confrontent, à merveille :
L’inconscient se détend avec sa raison logique
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Silence complet autour # # Tout y passe : programme
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Hormis en mon esprit # # De la vieille et d’aujourd’hui,
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Sept heures et je viens S H Le moindre de mes problèmes
.
De me réveiller, au lit, I O Avec le moindre de mes soucis
.
C’est fou je gamberge, L R Parfois, j’en pleure, ou, parfois
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Vrai, on ne m’a rien dit. E M Je tempête, pour finir, j’en rie.
.
Il n’y a pas un bruit dans N I L’instant réveil n’a rien à voir
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La maison, chat dort aussi, C S Avec celui du profond sommeil
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J’aime cet instant où tout est E # L’entrée en état de somnolence
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Suspendu, et puis, s’évanouit # L N’est pas état de grande veille,
.
Où mes pensées les plus folles C ‘ Tout se relâche, tout se détend
.
Finissent par pousser leur cri. O E Et, soudain, tout se renouvelle.
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J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie M S Silence du petit matin, au lit,
.
Et d’un destin, plus personnel, P P Est une vraie, pure, merveille,
.
Où fantasmes et cauchemars et L R Nouveau jour se lève pour moi
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Où les projections s’entremêlent E I Et dès lors rien ne sera pareil,
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Jusqu’à ce que fin me paraisse E T Le tout, en un cycle des jours
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Bien douce, et moins cruelle. # # Qui me parait être perpétuel.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une forme de manteau
Avec rabat et suspendu
À un crochet au mur,
Pensée fantôme ?
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(forme stylisée, rimes libres,
le fond s’approche de forme)
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À peine aurai-je mis le col de mon manteau,
Appliqué fort autour de ma tête,
J’entends moins tous les bruits extérieurs :
De ma pensée intérieure, seuls.
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Symbolique
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Notre manteau
Nous protège bien
Du froid et de la pluie,
De la nudité, et de nombre
D’agressions extérieures, telles
Que le bruit, et voire la poussière.
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Il symbolise un mécanisme mental
Qui nous protègerait des souffrances.
Les froids peuvent représenter les
Comportements froids des gens,
Distants, silencieux, qui blessent.
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Si l’on rêve de mettre un manteau,
C’est que l’on manque, en ce moment,
De chaleur affective ou que l’on se sent
Vulnérable aux diverses stimulations,
Et ce, tant intérieures qu’extérieures.
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Fond
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Évocation
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À peine aurai-je mis le col de mon manteau,
Appliqué fort autour de ma tête,
J’entends moins tous les bruits extérieurs :
De ma pensée intérieure, seuls.
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Symbolique
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Au sens large, la pensée
Est une activité psychique,
Consciente dans son ensemble,
Qui recouvre tous processus par
Lesquels sont élaborés, en réponse
À toutes perceptions venues des sens,
Des images, des sensations ou internes
Tels que des concepts que l’être humain
Associera pour apprendre, créer et agir.
C’est aussi, une représentation psychique,
Ensemble d’idées étant propres à un individu,
Ou à un groupe, une façon de juger, une opinion
Un trait de caractère, comme pensée rigoureuse !
fr.wikipedia.org/wiki/Pensée
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Corrélations
Fond/forme
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Un manteau nous protège de quelque chose
Le plus souvent du froid pour lequel il est fait
Mais parfois aussi, il cacherait quelque chose
Qu’on donne ou non à voir, en vérité ou nudité
Parfois, il fait silence sur ce qui nous dérange :
On dira alors qu’il est caché «sous le manteau»
Mais il pourra aussi nous évoquer le fantôme
De quelqu’un qu’on a connu, qui l’a porté.
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Posture, silence, méditation
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Scénario
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Silence complet autour,
hormis mon chat qui ronronne
et les bruits familiers ou du voisinage.
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