1091 – Silence complet autour, hormis esprit

Visuels et textuels >>

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Le silence complet est

Propice aux projections

Diverses et envahissantes,

Et voire saturant son esprit.

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On pense à tout, on pense à rien

À des idées, et voire, à des images,

Défilent, sans aucun lien entre elles.

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Dans ces états, appelés hypnagogiques,

Entre la fin du sommeil et le début d’éveil

S’entremêlent, se confrontent,  à merveille :

L’inconscient se détend avec sa raison logique

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Silence complet autour   Tout y passe : programme

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Hormis en mon esprit       De la vieille et d’aujourd’hui,

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Sept heures et je viens       Le moindre de mes problèmes

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De me réveiller, au lit,         Avec le moindre de mes soucis

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C’est fou je gamberge,            Parfois,  j’en pleure, ou, parfois

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Vrai, on ne m’a rien dit.           Je tempête,  pour finir,  j’en rie.

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Il n’y a pas un bruit dans          L’instant  réveil,  n’a rien  à voir

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La maison, chat dort aussi,       Avec celui du profond sommeil

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J’aime cet instant où tout est      L’entrée en état de somnolence

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Suspendu, et puis, s’évanouit       N’est pas état  de  grande veille,

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Où mes pensées les plus folles      Tout se relâche, tout se détend

Finissent par pousser  leur cri.       Et, soudain, tout se renouvelle.

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J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie       Silence  du  petit  matin, au lit,

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Et  d’un destin, plus personnel,      Est  une vraie, pure, merveille,

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Où fantasmes et cauchemars et      Nouveau jour se lève pour moi

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Où les projections s’entremêlent    Et dès lors  rien ne sera pareil,

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Jusqu’à ce que fin me paraisse       Le tout, en un cycle  des jours

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Bien douce, et moins cruelle.         Qui me parait être perpétuel.

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Extensions

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Silence complet autour de moi,

Sauf en mon esprit qui ne s’arrête pas,

Qui ne prend de repos, sauf à être débranché

Mais là je serais mort, je crois que j’aurais tort :

Pur esprit, je ne le suis, du moins pas encore.

Le silence complet est lié à un manque de

Sensations externes mais non internes :

Toutefois, il y a,  et  il y aura, toujours,

Comme dans les confins  de l’Univers,

Un bruit de fond,  dans  mon cerveau.

Mon cerveau ne fait pas de bruit mais

Il ne peut  s’en passer : simplement, je

Ne l’entends pas  parce qu’il m’écoute !

 .

Le silence extérieur ne suffit pas à établir l’intérieur

S’il y a, bien sûr, une certaine corrélation entre eux,

Il n’y a pas d’automaticité comme un «On» et «Off»

On sait que le cerveau n’arrête jamais d’être stimulé

Si ce n’est de l’extérieur, par remaniements internes

Même durant méditation, et même durant sommeil,

Cerveau poursuit  son travail  comme en autre éveil !

Il est bien connu que nos oreilles n’ont pas de clapet,

Lors fermer ceux du voisinage, n’y pensez même pas.

 .

On sait que le cerveau ne dormira que d’un œil

Pour ne pas dire, ici, lors silence : d’une oreille !

L’esprit fonctionnerait au moment du plein éveil,

Sur un mixte de stimulations internes et externes.

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On intègre parfois la sonnerie du réveil en son rêve

Lors on vient au travail, on invoque panne d’oreiller

Ça prend une dois, deux fois, trois fois, puis au-delà,

C’est comme cette l’histoire d’enfant qui crie au loup.

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1091 – Calligramme

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Le silence complet est

Propice aux projections

Diverses et envahissantes,

Et voire saturant son esprit.

.

On pense à tout, on pense à rien

À des idées, et voire, à des images,

Défilent, sans aucun lien entre elles.

.

Dans ces états, appelés hypnagogiques,

Entre la fin du sommeil et le début d’éveil

S’entremêlent, se confrontent,  à merveille :

L’inconscient se détend avec sa raison logique

.

Silence complet autour    #    #   Tout y passe : programme

.

Hormis en mon esprit    #       #   De la vieille et d’aujourd’hui,

.

Sept heures et je viens    S         H   Le moindre de mes problèmes

.

De me réveiller, au lit,     I          O     Avec le moindre de mes soucis

.

C’est fou je gamberge,       L           R      Parfois, j’en pleure, ou, parfois

.

Vrai, on ne m’a rien dit.       E           M      Je tempête, pour finir, j’en rie.

.

Il n’y a pas un bruit dans        N           I      L’instant  réveil  n’a rien à voir

.

La maison, chat dort aussi,       C           S     Avec celui du profond sommeil

.

J’aime cet instant où tout est     E           #     L’entrée en état de somnolence

.

Suspendu, et puis, s’évanouit      #           L     N’est pas état de grande veille,

.

Où mes pensées les plus folles      C           ‘      Tout se relâche, tout se détend

.

Finissent par pousser  leur cri.     O           E      Et, soudain, tout se renouvelle.

.

J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie    M           S      Silence  du  petit matin, au lit,

.

Et  d’un destin, plus personnel,     P           P      Est une vraie, pure, merveille,

.

Où fantasmes et cauchemars et     L          R     Nouveau jour se lève pour moi

.

Où les projections s’entremêlent   E          I     Et dès lors  rien ne sera pareil,

.

Jusqu’à ce que fin me paraisse      E         T      Le tout, en un cycle  des jours

.

Bien douce, et moins cruelle.         #         #      Qui me parait être perpétuel.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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1091 4

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Une forme de manteau

Avec rabat et suspendu

À un crochet au mur,

Pensée fantôme ?

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(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

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À peine aurai-je mis le col de mon manteau,

Appliqué  fort autour de ma tête,

J’entends moins tous les bruits extérieurs :

De ma pensée intérieure, seuls.

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Symbolique 

 .

Notre manteau

Nous protège  bien

Du froid et de la pluie,

De la nudité, et de nombre

D’agressions  extérieures, telles

Que le bruit, et voire la poussière.

.

Il symbolise un mécanisme mental

Qui nous protègerait des souffrances.

Les froids peuvent représenter les

Comportements froids des gens,

Distants, silencieux, qui blessent.

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Si l’on rêve de mettre un manteau,

C’est que l’on manque, en ce moment,

De chaleur affective ou que l’on se sent

Vulnérable  aux diverses  stimulations,

Et  ce, tant  intérieures  qu’extérieures.

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Fond

 .

Évocation 

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1091 6

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À peine aurai-je mis le col de mon manteau,

Appliqué  fort autour de ma tête,

J’entends moins tous les bruits extérieurs :

De ma pensée intérieure, seuls.

.

Symbolique 

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Au sens large, la pensée

Est une  activité  psychique,

Consciente dans son ensemble,

Qui recouvre tous processus par

Lesquels  sont élaborés, en réponse

À toutes perceptions venues des sens,

Des images, des sensations ou internes

Tels que des concepts  que  l’être humain

Associera  pour apprendre, créer  et  agir.

C’est  aussi, une  représentation  psychique,

Ensemble d’idées étant propres à un individu,

Ou à un groupe, une façon de juger, une opinion

Un trait de caractère, comme pensée rigoureuse !

fr.wikipedia.org/wiki/Pensée

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Un manteau nous protège de quelque chose

Le plus souvent du froid pour lequel il est fait

Mais parfois aussi, il cacherait  quelque chose

Qu’on donne ou non à voir, en vérité ou nudité

Parfois, il fait silence sur ce qui nous dérange :

On dira alors qu’il est caché «sous le manteau»

Mais il pourra aussi nous évoquer le fantôme

De quelqu’un qu’on a connu, qui l’a porté.

 .

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Posture, silence, méditation

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Scénario

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Silence complet autour,

hormis mon chat qui ronronne

et les bruits familiers ou du voisinage.

 .

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