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On a coutume de décrire une violence
Comme un accès de colère passager
D’un homme et voire d’une femme
Altercation, suite à provocation
Ou humiliation, devant public.
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Les couples seront très peu
Mis au-devant de la scène,
Cela sur le principe que ce
Qui se passe, ne regarde
Que lui, personne autre
Même s’il y a enfants
Sauf s’ils sont battus.
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Homme égal, être brutal,
Imposant directement, sa loi,
Et être une femme, c’est être douce
En séduisant, pour arriver à ses fins,
Il ne fait aucun doute que nous restons
Encore près des temps pré-his-tori-ques.
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Le machisme plait, parfois, aux femmes,
C’est mon mec : il vient à bout de moi,
Il me force à jouir, parfois, malgré moi,
Mais le sadomasochisme n’en est pas
Moins une réelle perversion, et qui
Par ses manipulations imposera
Déséquilibre jouissance douleur.
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Certains hommes vont jusqu’à
Faire apologie de la violence
Pour résoudre leurs conflits
Au principe qu’en relation
Entre dominant, dominé,
Problèmes se résolveront
Presque … d’eux-mêmes.
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Mais s’il en est ainsi,
Chez tous les animaux,
Ils n’ont pas de paroles,
Pour pouvoir s’exprimer.
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Il n’en est rien pour des couples humains,
Où, la communication est plus importante,
De même le dialogue pour se comprendre.
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Extensions
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Devoir conjugal et complémentarité,
Sont des manières d’asservir le conjoint
Qui n’a son mot à dire.
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Être marié n’est pas posséder, frapper, autre,
L’égalité dans un couple reste trop chose rare
À conserver long terme.
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Or lors passée la période de fusion amoureuse,
Les vieux démons refont surface et chacun tire
La couverture… vers lui !
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La violence est, parfois, sournoise en un couple,
Par le simple fait qu’elle peut être quotidienne,
Et parfois sans interruption.
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Il y a des hommes qui auront vu leur père battre
Leur mère, réplique, inconsciemment, en couple.
Dès que le conjoint s’en plaint,
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Ne peut être tolérable, acceptable, pardonnable :
Ce n’est qu’une solution de faiblesse, non courage
Une partie des couples qui divorcent
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Seront le fait d’apparitions de violences répétées,
Complétées par des manipulations et tromperies
Et c’est dans tel cas, que la femme
Est portée à quérir divorce, préférant être seule.
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Colère de l’homme entraine parfois des abus de l’autre sexe,
Lors sous une pulsion incontrôlée, il veut vite la consommer
Sans son accord, simplement pour jouir d’un objet présent,
Qu’il convoite et qu’il force et qu’il pénètre comme une boite,
Qu’il referme en laissant, en elle, le plein, de son vide, de lui.
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On dit que la colère est mauvaise conseillère,
Et qu’on la regrettera, après coup, en misère,
Mais le bleu au corps et à l’âme, persisteront
Malgré tous les efforts, voire malgré pardon.
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Par principe et par réalité, et pour la Justice
On doit rester maitre de soi, comportement,
Un crime commis sous emprise de la colère,
Ne sera pas plus excusable que… tout autre.
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Épilogue
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Nombre de violences conjugales, font
De plus en plus «la une des journaux»
Ce n’est pas le fait d’homme au boulot
Contre celui de la femme au fourneau,
C’est un autre problème aussi de fond,
Celui de l’entente, de l’égalité, liberté !
***
Tout, dans un couple, ne se réduira pas
À désaccords, mésententes, sexualités :
La manière de voir la vie, de se projeter,
Soin des enfants, se confortent, ou pas !
***
L’alcool, autres drogues, les épuisements,
Jouent leur rôle mais ne les excusent pas.
En tout, surtout avec son conjoint : marié,
Aucune raison ne justifie être hors contrôle
***
La faute à qui, c’est lui, elle, qui a commencé,
Que la cause soit grande ou petite, qu’importe,
Ce n’est rien qu’autre que débordement de vase,
Et donc il est probable que la vase se brise, cassé.
***
De porter la main sur son conjoint, est faute grave,
C’est pousser à porter plainte : déclaration médecin,
Or toutes les violences psychiques, mentales, verbales,
En sont l’équivalent ne laissant aucune trace apparente.
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1096 – Calligramme
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On a coutume de décrire une violence
Comme un accès de colère passager
D’un homme et voire d’une femme
Altercation, suite à provocation
Ou humiliation, devant public.
Les couples seront très peu
Mis au-devant de la scène,
Cela sur le principe que ce
Qui se passe, * ne regarde
Que lui, per D sonne autre
Même s’il É y a enfants
Sauf s’ils C sont battus.
Homme égal R être brutal,
Imposant direc I tement, sa loi,
Et être une femme R c’est être douce
En séduisant, pour E arriver à ses fins,
Il ne fait aucun doute * que nous restons
Encore près des temps L pré-his-tori-ques.
Le machisme plait par A fois aux femmes,
C’est mon mec, il vient * à bout de moi,
Il me force à jouir parfois V malgré moi,
Mais le sadomasochisme I n’en est pas
Moins une réelle perver O sion, qui
Par ses manipulations L impose
Déséquilibre jouissance E douleur.
Certains hommes vont N jusqu’à
Faire apologie de la C violence
Pour résoudre leurs E conflits
Au principe qu’en * relation
Entre dominant / dominé,
Des problèmes se résolvent
Presque … d’eux-mêmes.
Mais s’il en est ainsi,
Chez tous les animaux,
Ils n’ont pas de paroles,
Pour pouvoir s’exprimer.
ACCÈS DE COLÈRE
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Il n’en est rien pour des couples humains,
Où, la communication est plus importante,
De même le dialogue pour se comprendre.
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Forme
Réduction
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Vase avec des formes épurées,
Dont on ne sait ce qu’il contient
Peut-être une fiole d’un poison
Ou d’un excitant qui casse !
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(forme creuse, rimes libres,
le fond s’approche de la forme)
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Tous les vases restent fragiles
tous les vases restent cassables
tant et si bien que forme de vase
évoque fragilité, brisure du fond.
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Forme
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Évocation de forme
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Violence ressemble à ce vase,
Doté d’un renflement certain :
Sous la colère montante, gonfle
Et douceur d’un geste, le casse !
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Symbolique de forme
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Dans la littérature médiévale,
Le vase possède le sens de trésor.
S’emparer de vase, conquérir un trésor
Briser un vase, anéantir par le mépris,
Importance du trésor qu’il représente.
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Le vase alchimique, le vase hermétique
Signifient toujours le lieu dans lequel les
Merveilles s’opèrent ; c’est le sein maternel,
L’utérus dans lequel une nouvelle vie se forme.
D’où cette croyance que le vase contient
Le secret des métamorphoses.
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Fond
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Évocation
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Violence ressemble à ce vase,
Doté d’un renflement certain :
Sous la colère montante, gonfle,
Et douceur d’un geste, le casse !
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Symbolique
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En Italie, les jeunes mariés
Sont invités à casser un vase
Ou voire un verre à leur mariage
Et ils y mettent, souvent, du cœur
Parce que le nombre des morceaux
De verre ainsi obtenus symbolisera
Le nombre d’années où le couple
Restera heureux en son ménage !
Et ce geste est, également, là pour
Éloigner les démons, qui, apaisés
Par ce geste, pourront, ainsi, aller
Tourmenter des couples de mariés.
mariages.net/forum/
superstition-du-verre-brise-
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Corrélations
Fond/forme
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Casser un vase est signe de colère,
Volontairement mais cela va de soi
On évoque parfois scène de ménage.
Tout dépend, intention, cadeau, prix.
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Il y en a que l’on peut racheter, réparer,
Et d’autres qui sont uniques, personnels
Si on casse un vase, il vaut mieux le jeter
Que de le recoller car il restera des fissures
Tout comme dans un couple qui se sera déchiré.
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Qui a commencé, qui a raison
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Scénario
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Une situation d’isolement, de fragilité, soumission avant,
face à un prédateur, violeur, un mari macho, ou en colère
entraine posture d’humiliation, déprime, désespoir après.
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