1096 – Décrire la violence comme accès de colère

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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On a coutume de décrire une violence

Comme un accès de colère  passager

D’un homme et voire d’une femme

Altercation,  suite à  provocation

Ou humiliation,  devant public.

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Les  couples  seront   très peu

Mis  au-devant  de  la scène,

Cela  sur le principe que  ce

Qui se passe,  ne regarde

Que lui, personne autre

Même s’il y a  enfants

Sauf  s’ils  sont  battus.

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Homme égal, être brutal,

Imposant directement, sa loi,

Et être une femme, c’est être douce

En  séduisant,  pour arriver  à ses fins,

Il ne fait aucun doute que nous restons

Encore près des temps pré-his-tori-ques.

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Le machisme plait, parfois, aux femmes,

C’est mon mec : il  vient  à bout  de moi,

Il me force à jouir, parfois, malgré moi,

Mais le sadomasochisme n’en est pas

Moins une réelle perversion, et qui

Par  ses  manipulations  imposera

Déséquilibre jouissance douleur.

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Certains hommes vont jusqu’à

Faire apologie de la violence

Pour résoudre leurs conflits

Au principe qu’en relation

Entre  dominant, dominé,

Problèmes  se résolveront

Presque …  d’eux-mêmes.

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Mais   s’il   en   est  ainsi,

 Chez tous  les  animaux,

Ils n’ont  pas  de paroles,

Pour  pouvoir  s’exprimer.

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Il n’en est rien pour des couples humains,

Où, la communication est plus importante,

De même le dialogue pour se comprendre.

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Extensions

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Devoir conjugal et complémentarité,

Sont des manières d’asservir le conjoint

Qui n’a son mot à dire.

 .

Être marié n’est pas posséder, frapper, autre,

L’égalité dans un couple reste trop chose rare

À conserver long terme.

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Or lors passée la période de fusion amoureuse,

Les vieux démons refont surface et chacun tire

La couverture…  vers lui !

 .

La violence est, parfois, sournoise en un couple,

Par le simple fait qu’elle peut être  quotidienne,

Et parfois sans interruption.

 .

Il y a des hommes qui auront vu leur père battre

Leur mère, réplique, inconsciemment, en couple.

Dès que le conjoint  s’en plaint,

 .

Ne peut être tolérable, acceptable, pardonnable :

Ce n’est qu’une solution de faiblesse, non courage

Une partie des couples qui divorcent

 .

Seront le fait d’apparitions de violences répétées,

Complétées par des manipulations et tromperies

Et c’est dans tel cas, que la femme

Est portée à  quérir divorce, préférant être seule.

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Colère de l’homme entraine parfois des abus de l’autre sexe,

Lors sous une pulsion incontrôlée, il veut vite la consommer

Sans son accord, simplement  pour jouir  d’un objet présent,

Qu’il convoite et qu’il force et qu’il pénètre comme une boite,

Qu’il referme en laissant, en elle, le plein, de son vide, de lui.

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On dit que la colère est mauvaise conseillère,

Et qu’on la regrettera, après coup, en misère,

Mais le bleu au corps et à l’âme, persisteront

Malgré tous les efforts, voire malgré pardon.

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Par principe et par réalité, et pour la Justice

On doit rester maitre de soi, comportement,

Un crime commis sous emprise de la colère,

Ne sera pas plus excusable que… tout autre.

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Fragments 

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Nombre  de violences  conjugales, font

De plus en plus «la une des journaux»

Ce n’est pas le fait d’homme au boulot

Contre celui de la femme au fourneau,

C’est un autre problème aussi de fond,

Celui de l’entente, de l’égalité, liberté !

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Tout, dans un couple, ne se réduira pas

À désaccords, mésententes,  sexualités :

La manière de voir la vie, de se projeter,

Soin des enfants, se confortent,  ou pas !

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L’alcool, autres drogues, les épuisements,

Jouent leur rôle mais ne les excusent pas.

En tout, surtout avec son conjoint : marié,

Aucune raison ne justifie être hors contrôle

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La faute à qui, c’est lui, elle, qui a commencé,

Que la cause soit grande ou petite, qu’importe,

Ce n’est rien qu’autre que débordement de vase,

Et donc il est probable que la vase se brise, cassé.

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De porter  la main  sur son conjoint, est faute grave,

C’est pousser  à  porter plainte : déclaration médecin,

Or toutes les violences psychiques, mentales, verbales,

En sont l’équivalent ne laissant aucune trace apparente.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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On a coutume de décrire une violence

Comme un accès de colère  passager

D’un homme et voire d’une femme

Altercation,  suite à  provocation

Ou humiliation,  devant public.

Les  couples  seront   très peu

Mis  au-devant  de  la scène,

Cela  sur le principe que  ce

Qui se passe,  *   ne regarde

Que lui, per   D   sonne autre

Même s’il        É     y a  enfants

Sauf    s’ils        C     sont battus.

Homme égal       R        être brutal,

Imposant direc       I       tement, sa loi,

Et être une femme      R     c’est  être  douce

En  séduisant,  pour       E     arriver  à ses fins,

Il ne fait aucun doute       *       que nous restons

Encore près des temps       L     pré-his-tori-ques.

Le machisme plait par       A     fois aux femmes,

C’est mon mec, il vient        *       à bout de moi,

Il me force à jouir parfois   V     malgré   moi,

Mais le sadomasochisme     I     n’en est pas

Moins une réelle perver      O      sion, qui

Par  ses  manipulations     L      impose

Déséquilibre jouissance   E   douleur.

Certains hommes vont  N    jusqu’à

Faire apologie de la     C  violence

Pour résoudre leurs  E   conflits

Au principe qu’en   *  relation

Entre  dominant  /  dominé,

Des problèmes se résolvent

Presque …  d’eux-mêmes.

Mais  s’il   en  est  ainsi,

 Chez tous  les  animaux,

Ils n’ont pas  de paroles,

Pour  pouvoir  s’exprimer.

ACCÈS     DE     COLÈRE 

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Il n’en est rien pour des couples humains,

Où, la communication est plus importante,

De même le dialogue pour se comprendre.

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Forme

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Évocation

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Vase avec des formes épurées,

Dont on ne sait ce qu’il contient 

Peut-être une fiole d’un poison

Ou  d’un  excitant qui casse !

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Violence  ressemble  à   ce  vase,

Doté  d’un  renflement  certain :

Sous la colère montante, gonfle

Et douceur d’un geste, le casse !

Tous  les  vases  restent  fragiles

Tous les vases  restent cassables

Tant et si bien que forme de vase

Évoque fragilité, brisure du fond.

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Symbolique 

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Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer de vase, conquérir trésor

Briser un vase, anéantir par le mépris,

Importance  du  trésor  qu’il  représente.

Le vase  alchimique,  le vase  hermétique,

Signifient, toujours, le lieu  dans lequel les

Merveilles s’opèrent, c’est le sein maternel,

L’utérus dans lequel nouvelle vie se forme,

D’où cette croyance que le vase contient

Le secret des métamorphoses.

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Fond

 .

Évocation

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Violence ressemble à ce vase,

Doté d’un  renflement  certain :

Sous la colère montante, gonfle,

Et douceur d’un geste, le casse !

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Symbolique

 .

En   Italie,   les                 jeunes    mariés

Sont   invités   à            casser un vase

Ou voire un ver           re à leur mariage

Et ils  y  mettent         souvent du cœur.

 .

Parce que le nom       bre des morceaux

De verre ainsi ob      tenus symbolisera

Le nombre  d’an       nées où  le  couple

Restera heureux       en  son  ménage.

 .

Et  ce geste  est      aussi       là    pour

Éloigner  les dé     mons qui, apaisés

Par ce geste pour   ront  ainsi  aller

Tourmenter des couples de mariés.

mariages.net/forum/

superstition-du-verre-brise-

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Fond/forme 

 .

Casser un vase est signe de colère,

Volontairement mais cela va de soi

On évoque parfois scène de ménage.

Tout dépend, intention, cadeau, prix.

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Il y en a que l’on peut  racheter, réparer,

Et d’autres qui sont uniques, personnels

Si on casse un vase, il vaut mieux le jeter

Que de le recoller car il restera des fissures

Tout comme dans un couple qui se sera déchiré.

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