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Il déborde deux côtés
De la Sèvre, à Clisson,
Il serpente en méandres,
Encaissés dans un vallon
Garenne d’architecte Lemot.
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Il invite au voyage, à côtoyer
Ses rochers des plus alanguis,
Lors vous pousserez sa porte,
Le monde de la Nature s’ouvre,
En retenues d’eaux bruissantes,
Pour abreuver son vrai moulin.
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Statues romaines, colonnades,
Qu’on découvre,
Font de ce jardin romantique
Un lieu…orphelin :
Orphelin de la vie moderne,
Trépidante, courante.
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Ici, nos pas restent calmes,
Mesurés, lents, posés,
Et les arbres se penchent
Sur nous, destinée
De jardin fait de pierre,
Présence murmure.
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Un sentier suit le lit de l’eau, les autres, là, plus haut,
S’entrecroisent, se perdent comme en un beau chaos
Chaos qui vous entraine dans son monde nouveau,
Où votre âme résonne et où tout vous parait beau.
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Nous nous sommes perdus dans ce jardin d’Éden
Perdus, en nos pensées et par nos pas, évoquées,
Penchés l’un sur l’autre, face temple de l’amitié
Pour se trouver amants au pied de sa fontaine.
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Le temple circulaire de Diane, en colonnades,
Inscrit sa majesté tourmentée en promenade
En chasseresse n’en est pas moins tendresse
Et sa présence montre qu’ici rien ne presse.
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Une grande clairière, elle aussi circulaire,
Nous offre ses bancs et belle opportunité,
Pour apprécier le panorama tout entier,
De ces lieux, privés de toutes modernités.
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Ce jardin, sa villa : maison, temple, sentier,
Est l’œuvre de quatre architectes passionnés
Qui ont donné leur vie, leurs biens à sa beauté
Afin qu’il soi, jusqu’à nos jours intact, préservé.
Nous l’avons découvert juste au détour d’un pont
De la Sèvre au pied du château médiéval de Clisson.
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Extensions
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Il est des jardins qui
Vous prennent et vous surprennent,
Bien plus encore que les châteaux ou manoirs
Qu’ils abritent : le jardin de Clisson est de ceux-là.
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Une pure merveille de la nature, à la fois respectée
Magnifiée par des architectes, dits romantiques,
Qui ont voulu laissé ce témoignage de leur art.
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Il faut dire en plus qu’il faisait beau et doux
Et que lumière et verdure du mois de juin
Ajoutait encore comme couleur de plus
À la palette d’humeurs indéfinissables
Qui résonnait de ses harmonies avec
Notre corps, cœur, esprit !
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Un jardin, sur flanc, de rivière, surplombant château :
Quoi de plus romantique et quoi de plus magnifique.
Jardin comme une demeure des dieux de l’Olympe,
Où demeurent encore les parfums de ses nymphes
Quand on s’y promène, l’esprit et le cœur légers
À la recherche d’un paradis perdu, retrouvé,
Tant on souhaiterait plus jamais le quitter.
Diane, chasseresse y règne, en maîtresse
En son bain de frisottis roches et eau,
Qui nous donne douceur sur peau.
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Un jardin extraordinaire comme il en existe peu
Avec des colonnades, à son entrée, majestueuses
Et une perspective en pelouses et arbustes taillés
Et le tout, bordé d’arbres, d’essences diversifiées.
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Rien à voir avec le mien, de six cent mètres carrés
Ici ce sont des hectares avec des zones spécialisées
L’une dans les ruines d’un temple romain statuaire
D’autres en rochers, rocailles, et que sais-je encore.
On s’y plait, on s’y perd, on va même à l’aventure,
On peut y passer presque la journée dans sa nature
Avec, comme arrière-plan, la rivière et le château :
Forcément un tel jardin a besoin de présence d’eau.
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307 – Calligramme
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Il déborde deux côtés
De la Sèvre, à Clisson,
Il serpente en méandres,
Encaissés dans un vallon
Garenne d’architecte Lemot.
Il invite au voyage, à côtoyer
Ses rochers des plus alanguis,
Lors vous pousserez sa porte,
Le monde de la Nature s’ouvre,
En retenues d’eaux bruissantes,
Pour abreuver son vrai moulin.
.
Statues romaines, colonnades,
Qu’on découvre,
Font de ce jardin romantique
Un lieu…orphelin :
Orphelin de la vie moderne,
Trépidante, courante.
.
Ici, nos pas restent calmes,
Mesurés, lents, posés,
Et les arbres se penchent
Sur nous, destinée
De jardin fait de pierre,
Présence murmure.
.
Un sentier suit le lit de l’eau, les autres, là, plus haut,
S’entrecroisent, se perdent comme en un beau chaos
Chaos qui vous entraine dans son monde nouveau,
Où votre âme résonne et où tout vous parait beau.
Nous nous sommes perdus dans ce jardin d’Éden
Perdus, en nos pensées et par nos pas, évoquées,
Penchés l’un sur l’autre, face temple de l’amitié
Pour se trouver amants au pied de sa fontaine.
L E M A G N I F I QU E
Le temple circu J laire de Diane, en colonnades,
Inscrit sa majesté A tourmentée en promenade
En chasseresse n’en R est pas moins tendresse
Et sa présence montre D qu’ici rien ne presse.
Une grande clairière, I elle aussi circulaire
Nous offre ses bancs N belle opportunité,
Pour apprécier le pa * norama tout entier
De ces lieux privés C de toutes modernités.
L .
Ce jardin, sa villa I maison, temple, sentier,
Est l’œuvre de qua S tre architectes passionnés,
Qui ont donné leur S vie, leurs biens à sa beauté
Afin qu’il soit, jusqu’à O nos jours, intact, préservé.
Nous l’avons découvert N juste au détour d’un pont
De la Sèvre au pied du château médiéval de Clisson.
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Forme
Réduction
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Évocation
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En bas, un piédestal très imposant,
En haut, statue d’un homme grand
Ou bienfaiteur de la ville de Clisson
Et qui ne manque pas de charme.
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Une statue sur un piédestal en grand jardin
n’aura rien de surprenant, bien au contraire
probablement le fondateur même du jardin
ce qui fait que la forme évoque bien le fond.
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Piédestal, jardin romantique, statue
Quoi de plus classique :
Mais le tout est de savoir de qui il s’agit,
Et pourquoi, et à cet endroit !
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Symbolique
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Les architectes de l’époque
De la Renaissance, d’abord italienne,
Puis française et puis ensuite européenne,
Considéraient que le piédestal faisait partie
Intégrante d’ordonnance des ordres d’architecture.
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Ils imposèrent, progressivement, sorte de canon
Esthétique régentant proportion des ordres,
Comme pour la corniche du piédestal
Formant les seuils des fenêtres
Ou la balustrade de galeries.
wikipedia.org/wiki/Piédestal
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Fond
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Évocation de fond
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Piédestal, jardin romantique, statue
Quoi de plus classique :
Mais le tout est de savoir de qui il s’agit,
Et pourquoi, et à cet endroit !
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Symbolique de fond
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Une statue
Est un ouvrage en
3 dimensions représentant
En entier un personnage, animal,
Et réalisé dans divers matériaux
Pierre, bois, plâtre, métal, plastique.
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On parle de statues pour des œuvres
De taille moyenne (égale ou
Supérieure à la moitié de
La taille naturelle, pour
Sculpture être humain,
À grande (la statue de la
Liberté atteint 92 m de haut) ;
Une plus petite est appelée statuette.
Wikipedia : statue
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Corrélations
Fond/forme
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Un jardin à l’anglaise, à la française.
Vous avez faux : rien qu’à l’italienne.
Romantique, s’il en est, par colonnades
Statues, temples et autres monuments.
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On s’y promène, on s’y détend, délecte,
Comme si soudain, on effaçait le temps
Qui s’étale en parterres fleurs, plantes.
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D’y rester le plus longtemps, vous tente
Le tout le long de sa charmante rivière
Avec, pour proche voisin…un château
Qui ne déméritera pas d’être visité :
Ainsi s’achève une journée de rêve.
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Rocailles et temple !
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Scénario
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Belle entrée monumentale du jardin italien de Clisson.
Le jardin intérieur et ses perspectives de verdures.
Le château fort de Clisson et pont sur la rivière.
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