321 – Des vélos : en veux-tu…en voilà !

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Textuel poème 

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  • Des vélos, en veux-tu, en voilà, des vélos de ville, l’air tranquille, des vélos tous terrains, plein d’entrain, des vélos de course, pour toutes bourses, des vélos tandem, pour ceux qui s’aiment, des vélos originaux assis, qui vous trainent, des vélos vous entraînent à pédaler, sans fin. Aller ici, là, aller jusqu’au bout du chemin, revenir sur ses pas, faire une boucle entière sur des parcours dont on s’en sort tout fier ! Pédaler soigne l’équilibre de santé et redonne souffle, et cœur, à l’endurer. Plus de bruits, ni plus de stress : libres en vélo, en vous et sous vous vibrent les secousses lors route rossent le dos, creux et bosses vous tossent. Fesses, reins, dos, épaules : tout votre corps tremble de tous ses muscles, ainsi que vos membres et vos boyaux, de votre plat ventre, tout en vous se remue sous contrôle, autour d’un coup de pédale qu’endosse des nids de poules qui vous fera des œufs en vos pneus si ne prenez soin d’eux. En un chemin trempé, inondé, caillouteux vous voilez votre roue dans une ornière et vous n’avez plus que vos mains ou prière pour vous sortir de ce mauvais sort, des plus tortueux. Des vélos, en veux-tu, en voilà : le mien passe partout mais voilà qu’il lâche au milieu du chemin. Le portant à réparer demain, je dirai trouver un réparateur, étonné, que mes freins ont soudain cédé : la pente m’a fait, à toute pompe, dévaler un chemin qu’une barrière avait fermé. Des accidents de vélo, il y en a tous les jours. A quatre ans, l’apprenant, un  enfant s’étale, rugit comme un four « Maudit vélo qui ne veut pas tourner court, il me jette par-dessus mon guidon d’amour ».

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Textuel extensions

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  • J’ai débuté le vélo à quatre ans, comme tous les enfants,, j’en ai fait tous les ans  jusqu’à aujourd’hui. Trente ans que je le pratique, il ne m’a jamais lâché, encore d’actualité. Le vélo est basé sur des mouvements réflexes d’anticipation d’équilibre tout comme le ski qui suppose un torse penché vers la pente, ce qui, avouons-le ne parait pas naturel au premier abord et le devient, très spontanément, par la suite. J’aime bien faire du vélo en couple, en famille, entre amis. Ce n’est pas tant que je m’ennuie quand je suis pédale seul,  mais on peut échanger, passer devant, derrière, sur le côté. Les pentes ne me font pas peur, sinon il ne faut pas en faire en Bretagne : ça monte et ça descend tout le temps. Un vélo, deux vélos accolés, quatre vélos en tandem, autant de formules offertes à ceux qui l’aiment, et je vous parlerai ici  de joie tant loin de toute peine. L’effort de pédaler sera bénéfique pour tous,  même qu’on roule dans des chemins et paysages suprêmes ! Plus simple, que vélo, tu meurs : deux roues, une selle, un guidon, un frein, chaine un pédalier, indexeur. Bon d’accord, faut un peu de coordination, et d’équilibre mais avec le mouvement, la vitesse, tout va bien : miracle ! Le règne du vélo serait revenu, on en aurait jamais autant vu ! Catalogues débordent de modèles et qui auront, chacun, leurs fidèles. J’en ai un, moi-même, et de course, lors ma femme en a un aussi, de ville. Les prix grimpent en flèche, électriques, dont le prix moyen atteint les trois mille. On pourra en emprunter d’un lieu à l’autre, signe que le vélo se sera bien démocratisé. Pour finir, pistes cyclables, un peu partout, si ce ne sont des parcours tracés pour vélos.

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Textuel fragments

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  • Le vélo est magique, trouve son équilibre dès qu’il roulera : il suffit de faire un tour de pédale et de se pencher dans tous virages. Et aujourd’hui, il sera même assisté par les bons soins de la fée électricité : plus besoin de pédaler dans les côtes, suffit d’utiliser aide dite la plus haute.  Cela dit, des vélos, en veux-tu en voilà : y en a pour tous usages, gouts, bourses, entre le vélo de ville et le vélo de course, entre différents modèles, l’on a le choix !  En vélo, jusqu’à l’école, je me souviens, allant, dès l’âge de sept ans, jusqu’à mes neuf ans : cinq kilomètres : une demi-heure de route, parfois en faisant la course, en avant toute. Ma future épouse avait offert demi-course, quarante ans plus tard, je le pratique encore, c’est dire si un vélo de qualité résiste très fort à une submersion de nouvelles ressources. Vélo, V.T.T, cycle, 2-roues, course, bonne : quel que soit l’appellation qu’on lui donne, il sera, toujours, pour tous, la petite reine, qui partout, en tout temps, nous promène.

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels 

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Vélo simple, des plus classiques

voire même des plus rustiques !

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Deux vélos, accrochés, ensemble,

comme témoignage d’amoureux.

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Jeune couple sur le même tandem,

extension remorquée pour enfants.

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Des vélos à louer à l’heure,

à la  demie ou à la journée.

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Textuels symboliques et corrélations

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Vase

  • Symbolique de forme : Le vase est d’abord un contenant. Tout comme la boîte, le sac, l’armoire, le vase est un symbole féminin. Dans le vase, on met de l’eau, symbole de la vie, de la terre aussi, une plante qui pourra s’y développer. Les alchimistes appelaient aussi, vase, le creuset dans lequel ils projetaient leurs transformations intérieures. Ce lieu clos est propice à une image de renfermement sur soi, sur le temps, d’une élévation du niveau de conscience dans le cadre du processus d’individuation.  Modifié, source : signification-reves.fr/Vase

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Imaginaire

  • Symbolique de fond : L’imaginaire peut être défini sommairement comme le fruit de l’imagination d’un individu, d’un groupe ou d’une  société, produisant images, des représentations, des récits ou des mythes plus ou moins détachés de ce qu’il est d’usage de définir comme la réalité. Il s’agit de la capacité d’un groupe, voire d’un individu à se représenter le Monde à l’aide du réseau d’associations d’images donnant sens. Wikipédia : imaginaire

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Vélos >

  • Liens fond/forme : L’imaginaire prend le pouvoir à chaque fois qu’il utilisera un  symbole à la place de chose comme ici un vase pour représenter un vélo mais parfois la distance entre est si grande que cela ne marche pas, ne peut marcher. Un vélo aura deux roues, donc deux ronds, un cadre souvent en forme d’un triangle, jamais une forme courbe en vase.

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