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Épouser les formes
D’un corps comme parfait
Double féminin de soi-même,
Complément idéal, pour se faire,
Pour se complaire et se satisfaire,
De doux divins contacts qu’il lui
Procurerait, et ce, en tous lieux
Tous temps comme amants.
Ses courbes très lascives
S’étalant sur un lit,
Aban-don-nées,
Aux bons soins
De son aimé !
.
Allongé, au lit, contre ton dos,
Ma main arrondissant ton sein,
L’autre, enfouie entre tes jambes
Le ventre, contre belles hanches,
Je me sens comme lové, nu sur toi.
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Je me sens comme un enfant et roi,
Tu dors, tu respires de tout ton corps,
J’écoute les frémissements de ton âme,
Qui rêve d’un amour pur et total encore.
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En toi, un ange et un démon, se blâment,
Jusqu’où notre amour demeurera sublime
Comment éviter qu’il ne tombe en abîme :
Surtout, te réveille pas, ne te retourne pas,
Si le temps s’arrête, tu ne peux le brusquer.
.
Restons là, collés l’un à l’autre, par pensées,
Ton corps étranger au mien épouse, fatigué,
Si ton sommeil ne m’appartient pas, il est là
Il inscrit, en l’esprit, nos profonds soupirs.
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Soupirs de plénitudes, loin de toute solitude,
Nous sommes deux à combler notre finitude
Je me sens comme entier, bonheur premier,
Si je ne dors pas, c’est pour mieux… profiter
.
De cette nuit d’enfer, passée contre ton dos
Brulant mes ailes contre ton feu d’amour
Et si demain ne rime pas avec toujours
La nuit était belle et ton corps beau.
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Corps beau : pardon, encore belle,
Tant ne marquant le poids des ans,
L’amour serait-il une ritournelle,
Contentant amants intermittents.
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Vie d’artiste est-elle impromptue
Est-elle un rôle principal, dévolu
À vivre une musique en concert,
Pour des jours avec des zestes
D’amours, comme desserts.
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Extensions
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Presque tous les dos nus de femmes
Se ressemblent, de loin,
Mais certains sont plus évocateurs
Qu’autres de sensualité.
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Lors ce n’est pas même de sexualité.
Plus encore que de face
Ou de côté, ressemble à un abandon
Ou une offrande, allongée.
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Enfin ses courbes sont révélatrices
De grâce naturelle sans
Qu’on puisse réellement s’expliquer
Ni pourquoi ni comment !
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Le creux des hanches et de la taille
Souligne les rondeurs ou
Les maigreurs des côtes et cuisses :
Rien n’échappe à la colonne.
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Ah, le dos… ré… mi… fa… sol… la… si… do !
Le dos d’une femme ressemble au dos du violon
Et main de l’amant est l’archet que le fait résonner
Allons, allons, on se calme avec toutes comparaisons,
Photographes et sculpteurs nous ont donné le la du dos,
Poètes et littérateurs n’ont plus grand-chose à … rajouter :
Sculpture, dessin, photo d’art, transfigurent le corps féminin
Que ce soit de face, de profil, voire de dos, une âme transpire
Et quand on les contemple et les admire, la sienne soupire !
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Lovés l’un sur l’autre : ventre contre dos,
À même de sentir moindre désir de peau,
Le plaisir ne pourra monter que très haut.
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Formes s’épousent pour former seul corps
Les caresses demandent encore et encore,
Et les désirs grimpent de plus en plus fort.
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Le va et vient instaure comme une musique,
Où la moindre note n’a plus rien de pudique,
Et le tout finit sur point d’orgue orgasmique.
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Dos contre dos, position d’avant, et d’après,
Position d’éveil de son désir et son sommeil,
En un silence qui respire, soupire, bonheur.
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702 – Calligramme
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Épouser les formes
D’un corps comme parfait
Double féminin de soi-même,
Complément idéal, pour se faire,
Pour se complaire et se satisfaire,
De doux divins contacts qu’il lui
Procurerait, et ce, en tous lieux
Tous temps comme amants.
Ses courbes très lascives
S’étalant sur un lit,
Aban-don-nées,
Aux bons soins
De son aimé !
.
Allongé, au lit, A contre ton dos,
Ma main arron L dissant ton sein,
L’autre, enfouie L entre tes jambes
Le ventre, contre O belles hanches,
Je me sens comme N lové, nu sur toi.
Je me sens comme G un enfant et roi.
Tu dors, tu respires É de tout ton corps,
J’écoute les frémisse * ments de ton âme
Qui rêve d’un amour A pur et total encore,
En toi, un ange et un U démon se blâment,
Jusqu’où notre amour * demeurera sublime,
Comment éviter qu’il L ne tombe en abîme.
Surtout te réveille pas I ne te retourne pas
Si temps s’arrête, tu T peux le brusquer.
.
Restons là, collés l’un à l’autre, par pensées,
Ton corps étranger au mien épouse, fatigué,
Si ton sommeil ne m’appartient pas, il est là
Il inscrit, en l’esprit * nos profonds soupirs
Soupir de plénitudes C loin de toute solitude
Nous sommes deux à O combler notre finitude
Je me sens comme en N tier, bonheur premier
Si je ne dors pas c’est T pour mieux en profiter
De cette nuit d’enfer, R passée contre ton dos
Brulant mes ailes con E tre ton feu d’amour
Et si demain ne rime * pas avec toujours
La nuit était belle et * ton corps beau.
Corps beau, pardon T encore belle
Tant ne marquant O le poids des ans
L’amour serait-il N la ritournelle,
Contentant amants * intermittents.
Vie artiste est-elle * impromptue
Est-elle rôle prin D cipal dévolu
À vivre musique O en concert,
Pour les jours S des zestes
D’amours com * me desserts.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un flacon de parfum
Dos de femme nue,
Jusqu’à mi-jambes
Bien désirable !
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Un dos de femme sera bien différent
De celui d’un homme :
Taille, bassin, jambe, épaule, tout est
Désirable enveloppant.
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Symbolique
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Le symbolisme du dos
Rappelle ce qui est caché
Et essentiel dans l’homme
Finalement : c’est le sacré.
Notre expérience de l’espace
Implique ce fait incontournable.
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Ce qui a lieu en dos ne nous est pas visible,
D’où premier aspect du symbolisme du dos,
Le côté du corps tourné vers le non-visible,
C’est-à-dire l’inconscient, qui échappe à
Notre conscience vigilante habituelle.
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Ce qui se passe, derrière notre dos
Représente ce que nous ignorons
De nous-mêmes, notre ombre.
lemondeduyoga.org/la-vie-
du-yoga/le-symbolisme-du-dos
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Descriptif
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702 – Allongé au lit, contre ton dos
Alignement central / Titre droit / Thème sexualité
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : dos-femme / Symbole de fond : désirable
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Fond
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Évocation
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Un dos de femme sera bien différent
De celui d’un homme :
Taille, bassin, jambe, épaule, tout est
Désirable enveloppant.
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Symbolique
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Être désirable, c’est quoi ?
C’est, par définition, une femme
À laquelle on ne peut pas résister.
Mais surtout, c’est une femme
Qui connait parfaitement ses
Charmes et atouts et sait
Les utiliser à bon escient…
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Et comme en chaque femme
Se cache quelque chose nous
Avons fait le tour de ces détails
Qui changent tout, petits charmes
Sur lesquels nous pouvons compter
Et avec lesquels, sûrs, nous pourrions
Contrôler le monde, sachant les révéler.
aufeminin.com/vie-de-couple/
charme-femme-s2491718.html
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Corrélations
Fond/forme
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Dos de femme désirable avec le reste
Aux bons mots s’ajoutera le bon geste
Mais où commence je dos et ou finit-il
De la nuque jusqu’aux ras des fesses !
Avec ces courbes galbées, à la taille,
Prééminence de colonne vertébrale
Et lors se met à bouger, se lover,
Prend l’allure d’une couleuvre
Dont le soupir est en œuvre.
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Baigneuse, Lluís Ribes Mateu
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Scénario
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Une femme qui dort, nue, et en chien de fusil,
s’offre à tous nos désirs, sensuels, sexuels,
ou leur tourne le dos, restant insensible.
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