19 – Guadalquivir, jusqu’à Séville


>>  Visuels et textuels

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 Textuel

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Une embouchure, delta, estuaire, sont lieux où

se rencontrent la rivière et la mer ; idem pour

bancs de sable, vases et flores, qui s’y

installent et que l’on déplore. Lors de marée

basse, on s’y échoue : on a l’air d’être dans les

choux ! Séville est le phare de l’Andalousie,

dont les marins rêvent, en jalousie, de la

pénétrer en tous ses méandres pour parvenir à

la «cœur fendre». Cette cité reine, nombre  de

contes et légendes en ont vanté la noblesse,

l’énergie, la beauté. Le Guadalquivir, fleuve

tranquille de sérénité, contraste fort avec

capitale marchande. L’entrée est large, mais

peu profonde : entonnoir, anse, tournant à

angle droit. Le Guadalquivir résonne d’une vie

féconde vous surprenant à chaque fois.  D’un

méandre à l’autre, en lisant les sondes, à

l’extérieur, si basses qu’on y échoit, le

Guadalquivir s’étale à la ronde bien que son lit

en devient, par endroits, plus étroit. Il exprime

sa totale liberté de creuser où bon lui semble

et au gré du courant. Mêlant sa fantaisie au

flux des marées, il finit par s’envaser tout en

s’évasant. Séville, Cité reine de la province

d’Andalousie, de fiers marins malades de

jalousie t’apportent leurs joyaux de leurs

bateaux pour tenter de te reconquérir par les

eaux. Quel que soit la langue, dialecte,

espéranto, les navigateurs le remontent au

plus haut, à sa première écluse, qui fait front à

un pont pour venir danser des sévillanas en

ses salons. Séville, bien avant de te connaître

et de te visiter, j’ai imaginé que tu étais une

grande cité à la hauteur du grand fleuve qui te

traverse, d’un abord chaleureux, sinueux,

voire l’inverse. D’un bon nœud est ton

courant, à chaque marée, au milieu de

paysages sauvages et fort variés où des milliers

d’échassiers, de leurs ailes graciles, avec leurs

becs et pieds, ont élu domicile. Il me tarde de

rejoindre Séville avec notre voilier. Il me tarde

de fouler son sol de mes pieds. Y étant allé, par

voie de terre, cinq années passés, cette fois j’y

pénètrerai par voie de mer et en plein été.

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Visuel 

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Le fleuve du Guadalquivir s’étend

bien au-delà de Séville,

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mais nous, n’avons qu’une vue

partielle sur lui et ses rives,

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et il arrive qu’il soit envahi par une

végétation des plus vertes.

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 ici, l’embouchure du Guadalquivir

s’ouvre en grand sur la mer.

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Poème

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Une embouchure un delta, estuaire,

Sont lieux de rencontre rivière, mer.

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Idem en bancs de sable, vases, flores,

Qui s’y installent ou que l’on déplore.

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Lors à marée basse, l’on s’y  échoue,

L’on  a  l’air  d’être  dans  les  choux.

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Séville est un phare de  l’Andalousie,

Dont marins rêvent comme jalousie

.

De  la  pénétrer  par tous  méandres

Pour bien parvenir à la cœur fendre.

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Cité reine que tant de contes, légendes

Ont vanté la noblesse, l’énergie, beauté.

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Guadalquivir, fleuve tranquille, sérénité,

Contraste fort avec capitale marchande

.

L’entrée est large, mais… peu profonde

Entonnoir anse tournant à angle droit,

.

Guadalquivir sonne de sa vie  féconde,

Qui vous surprendra et à chaque fois.

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D’un méandre à l’autre à lire la sonde

Si basse à l’extérieur que l’on  y  échoit,

Tant le Guadalquivir s’étale, à la ronde,

Son lit, devenu, par endroits, très étroit.

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Il exprime sa totale liberté de le creuser

Où bon lui semble et au gré du courant

Mêlant ses fantaisies au flux de marée

Il  finit  par  s’envaser  en … s’évasant.

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Cité reine de la province d’Andalousie,

Séville, fiers marins malades de jalousie

T’apportent leurs joyaux de leurs bateaux,

Pour tenter de te reconquérir par les eaux.

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Quel que soit langue : dialecte, espéranto :

Les navigateurs le  remonteront plus haut,

À la première écluse, qui fait front au pont,

Pour danser ses sévillanas dans ses salons.

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Bien avant que de te connaître et te visiter,

J’ai imaginé, tu étais bien cette grande cité,

À la hauteur du grand fleuve qui te traverse

D’un abord chaleureux, sinueux ou l’inverse.

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D’un nœud serait ton courant à chaque marée,

Au milieu des paysages sauvages, et forts variés,

Où milliers  d’échassiers, de leurs ailes  graciles,

Avec leurs becs et pieds, ont élu leurs domiciles.

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Me tarde de rejoindre Séville avec notre voilier,

Me tarde autant de fouler son sol de mes pieds,

Y étant allé, par voie de terre, cinq ans, passés,

Cette fois y pénètre par voie de mer, plein été.

 .

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Extension

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Ses cloches, à minuit, jour d’assomption,

Entonnent symphonie sonnant comme cornes

De brumes blafardes et de brouillards nocturnes.

Sans interruption célèbrent vierge en assomption,

Un quart d’heure durant, et puis, sont reprises

Par un très grand orchestre symphonique,

Qui entonne un hymne fort à sa gloire,

Au pied même de son  haut fronton.

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Séville est ville d’importance, capitale Andalousie attachante

Avec ses bâtiments, monuments, églises qui nous enchantent.

Est à sept mètres de hauteur, rapport au zéro de l’embouchure

Du Guadalquivir, tranquille, coulant et roucoulant, lentement !

Par endroits, ses rives sont franches ; d’autres, plus hésitantes :

La raison que son chenal navigable soit borné par des  bouées :

Séjournons un jour à Séville, faudrait la semaine, pour le tour.

Vous pensé flamenco, avons visité l’Alcazar, tour cathédrale !

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Un long fleuve tout de même : 657 kilomètres

Et qui prend sa source dans la Sierra de Cazorla

Se jette en Atlantique, à Sanlúcar de Barrameda.

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Son embouchure est large, quelque peu piégeuse,

Pour nombre de  bateaux, aux forts tirants d’eaux

Il faut suivre son lit, bien canalisé par des bouées.

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Nous nous sommes arrêtés sur une rive à l’entrée,

Et avons découvert une grande aire marécageuse,

Où proliféraient des oiseaux,  plantes aquatiques.

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Le Guadalquivir qui traverse Séville, reste le seul

Fleuve navigable d’Espagne, il a joué divers rôles

À de nombreux moments de l’histoire de la ville.

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Avons été surpris par ses méandres et courants,

Il a l’air d’un serpent paisible mais méfiez-vous

À défaut de vous avalez, vous laissera échouer.

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Aller jusqu’à Séville en voilier vaut le détour :

Avons accostés juste avant sa grande écluse

Et passer soirée puis journée à la revisiter.

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Jour de quinze aout : cloches à toute volée

Sans compter concerts et rues très animées

Un grand moment d’émotions et de félicités.

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Calligramme

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Une embouchure      G    un delta, estuaire,

    Sont lieux de ren      U    contre rivière, mer.

     Idem, bancs de          A     sable, vases, flores,

     Qui s’y installent       D      ou qu’on déplore.

    À  marée  basse,        A       l’on  s’y  échoue,

     L’on  a l’air  d’être      L      dans  les  choux.

     Séville est le phare     Q     de  l’Andalousie,

  Dont marins rêvent    U   comme jalousie

 De  la  pénétrer  par     I    tous  méandres

 Pour bien parvenir à     V     la cœur fendre.

Cité reine que tant de    I     contes, légendes

Ont vanté la noblesse    R     énergie,   beauté.

 Guadalquivir, fleuve      *    tranquille, sérénité,

 Contraste fort avec      *    capitale marchande

L’entrée est large,     D  mais peu profonde

      Entonnoir anse tour    E  nant à angle droit,

              Guadalquivir sonne     *   de sa vie  féconde,

                    Qui vous surprendra      *    à chaque fois.

                          D’un méandre à l’autre   L  à  lire la sonde

                              Si basse  à l’extérieur     ‘   qu’on  y  échoit,

                               Tant le Guadalquivir   E     s’étale à la ronde,

                                  Son lit devenu, par     M   endroits, très étroit.

                               Il exprime sa totale    B    liberté de le creuser

                      Où bon lui semble et    O   au gré du courant

                 Mêlant ses fantaisies     U    au flux de marée

          Il  finit  par  s’envaser      C     en      s’évasant.

   Cité reine de province      H      d’Andalousie,

  Séville, fiers marins ma     U     lades de jalousie

 T’apportent leurs joyaux    R        de leurs bateaux

Pour tenter de te recon    E    quérir par les eaux

Quel que soit langue,    *   dialecte, espéranto :

   Les navigateurs le     *    remontent plus haut,

      À première écluse   J     qui fait front au pont,

          Pour danser ses   U sévillanas dans ses salons.

              Bien avant que    S  de te connaître et te visiter,

                  J’ai imaginé tu   Q  étais bien, cette grande cité,

                     À la hauteur du    U   grand fleuve qui te traverse

                        D’un abord chaleu  E    reux, sinueux, et  l’inverse.

                               D’un bon nœud est     *    le courant à chaque marée,

                       Au milieu de paysages   S    sauvages et fort variés,

                        Où milliers d’échassiers,    É    de leurs ailes graciles,

                   Avec leurs becs et pieds ont   V   élu leurs domiciles.

              Il me tarde de rejoindre Séville   I     avec le voilier,

          Il me tarde autant, fouler son sol   L  de mes pieds,

      Y étant allé, par voie de terre, cinq   L   ans, passés,

  Cette fois y pénètre par voie de mer   E     plein été.

 .

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Forme

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Évocation 

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Fleuve tranquille, méandres,

 Ver de terre qui se tortille,

Ruisseau qui serpente ?

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Méandre ici, méandre là,  le fleuve

Suivra son lit selon dénivellation :

Il s’élargira ici … il se rétrécira là,

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Séville est une ville loin de l’embouchure,

Bien que bateaux y remontent :

Lors ils ont, largement, le temps d’admirer

Les rives de ce long et large fleuve

 .

 Symbolique  

 .

 Le fleuve

Ou la rivière, le cours d’eau,

Est avant tout une ressource en eau :

Boisson, irrigation, énergie, navigation,

Mais aussi le cadre, le lieu  de vie urbain.

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Mais la source, cours, lit, l’embouchure,

Évoque  un ordonnancement  du monde

Et une approche d’ordre cosmologique !

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Le temps qui passe, cataclysme de la crue,

Quiétude du lac, pureté naïve de la source

Voire les miasmes mortels de ses marais,

La vie et la mort, l’enfer et le paradis.

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En quoi  l’inscription  géographique

Du fleuve signifie-t-elle à l’homme

Sa place dans l’univers ?

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Descriptif

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19 – Guadalquivir, d’embouchure jusqu’à Séville

Alignement oblique / Titre méandre/ Thème  Rivière

Forme courbe / Rimes égales / Fond associé à forme

Symbole de forme : Fleuve / Symbole du fond : Séville

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Fond

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Évocation

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Séville est une ville loin de l’embouchure,

Bien que bateaux y remontent :

Lors ils ont, largement, le temps d’admirer

Les rives de ce long et large fleuve

.

Symbolique 

 .

Séville est ville de fêtes profanes, sacrées.

Est marquée par une intense religiosité,

Elle célèbre, tout au long de l’année,

Divers saints patrons, dits locaux.

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La plus célèbre et plus importante

Festivité chrétienne est la fameuse

Semaine sainte, qui formera avec

La non moins renommée « Feria »

Avril : cycle Fiestas Primaverales,

Les plus populaires et fréquentées.

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C’est à cette période de l’année que

Les réjouissances battent leur plein.

Source : un site web de Wikipédia

  .

Fond/forme 

 .

Ici la forme rejoint parfaitement le fond

En tous cas pour l’embouchure et les rives

Mais on n’entrevoit guère la ville de Séville

Le fleuve est long pour figurer sauf satellite.

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Nous avons  mouillés, tout près, à l’intérieur,

Et avons visité les abords, très verts et boisés,

Embouchure d’un fleuve est souvent très large

Et ici, en particulier, c’était plus bien que cela !

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Épilogue 

 .

Séville est pour nous comme pèlerinage :

Une fois par la terre, et cette fois par la mer

Nous avons retrouvé même endroit en partage

Visité mêmes lieux, respirer même atmosphère.

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Nous avons   revisité  sa majestueuse cathédrale,

Sans parler de monter  au sommet de la Giralda,

Nous avons flâné  dans le quartier de Santa Cruz,

Sur la place d’Espagne, dans le parc Maria Luisa.

.

***

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Ses nombreux monuments  s’inspirent du mixage

Entre une architecture  européenne,  et islamique,

Provoquant autant de différences et convergences

Et le palais de l’Alcazar en est le meilleur exemple.

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Nous y étions  au 15 aout, fête Maritale, s’il en est,

Partout, des messes, concerts ou volées de cloches,

N’ont pas cessé de nous tenir éveillés toute la nuit,

Au petit matin sommes revenus au bateau en taxi.

.

***

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Les flamencos, sévillanas, sont comme respirant

De gestes ancestraux d’intériorités, externalisés,

Musiques, chants cadencés, les accompagnants,

Reflètent et amplifient leurs énergies… fiertés.

Grande métropole provinciale d’Andalousie

Séville nous aura séduits, et aura conquis,

La prochaine fois y reviendrons en avion

Tous les moyens sont bons : aiguillons.

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>>  Visuels et textuels


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