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Le matin au moment du réveil
Je me tourne vers toi, absente !
Dans un premier temps : frustré,
Puis, dans un second, émerveillé.
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Émerveillé de penser déjà bien à toi
Tu sois l’objet de mon premier désir,
Tout comme de mon dernier…soupir,
Avant de m’endormir dans tes bras.
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Suis-je victime de mon imaginaire,
Lors qu’en réciprocité, rien à faire,
Je ne peux empêcher l’inconscient
Penser à toi matin, tout le temps.
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Dès le matin … dès mon réveil,
Je pense à toi, oh merveille,
Et mon corps, hypertendu,
Se jette en tes bras… nue.
Lors m’y glisse, en pensée
Afin de mieux m’enivrer
De torpeur qui m’envahit
À ne pouvoir sortir du lit.
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J’y suis, et j’y reste encore
Et, mon cœur bat plus fort,
Quand tes jambes s’écartent
Sang, en tes joues, s’écarlate.
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Ce n’est plus tant ton … corps
Que je pénètre, que ton esprit,
Que je fenêtre et qui me réjouis
Par tes yeux en parfaits accords
Cette nuit, noire sous tes voiles,
Au creux de ta claire… obscurité
Tes yeux brillent comme les étoiles,
En reflets de ton âme… intériorisée.
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Je communie avec toi, toute en éveil,
De tous tes sens de toutes tes pensées,
Nos imaginaires auparavant bien séparés
Deviennent superposés à nuls autres pareils
Ce n’est pas que toi, en femme, à mes côtés.
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C’est tout un monde ou univers tout un cahier,
Que j’explore et à loisir et en cette belle matinée
Tout, de fond en comble, et de la cave au grenier,
Et, avec la douceur de ton corps, des plus apaisés,
Sans parler parfum de ta peau finement pigmentée.
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Avec toutes les lueurs de tes regards, des plus étonnés,
Qui m’accompagnent, dans mes délires, durant éternité,
Eternité de cet instant rêvé, où je pense à toi réveil sonné
Remerciant le ciel que tu sois là entre mes bras bien serrée
À tenir ma main pour qu’en tous points, l’on se sente bien !
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Extensions
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Seule, dans mon grand lit douillet aux draps bien blancs
Je me réveille après une bonne nuit de sommeil en rêvant
Que tu es là, à mes côtés comme mon merveilleux amant,
Voilà que mon espoir s’évanouit : fausse réalité troublante
Et je me retrouve, en état de blues complet en m’habillant.
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Le matin, après une bonne nuit de sommeil,
De quelques rêves, émaillée
Je me réveille, te sens, te touche à mon coté
Et je me dis « merveille »
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Il y a, dans l’air, comme parfum d’érotisme,
Et je me blottis contre toi
Te désirer fort ne serait pas un euphémisme
Tant mon désir me festoie
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Tu bouges un peu, tu tressailles et tu bailles
Tu n’ouvres pas les yeux
Que les bras pour m’accueillir sans bataille
En ton corps, en creux !
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Je me pince afin de savoir si je ne rêve pas
Sensations sont bonnes
La journée à deux débute sans un faux pas
Si plaisir, on s’adonne.
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717 – Calligramme
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Le matin au M moment du réveil
Je me tourne A vers toi, absente !
Dans un premier T temps : frustré,
Puis, dans un second, I émerveillé.
Émerveillé de penser déjà N bien à toi
Tu sois l’objet de mon * premier désir,
Tout comme de mon R dernier soupir,
Avant de m’endormir É dans tes bras.
Suis-je victime de mon V imaginaire,
Lors qu’en réciprocité E rien à faire,
Je ne peux empêcher I l’inconscient
Penser à toi, matin L tout le temps.
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Dès le matin J dès mon réveil,
Je pense à toi, E oh merveille,
Et mon corps * hypertendu,
Se jette en tes P bras, nue.
Je m’y glisse, E en pensée
Afin de mieux N m’enivrer
De torpeur qui S m’envahit
À ne pouvoir sor E tir du lit.
.
J’y suis, et j’y reste À encore
Et, mon cœur bat * plus fort,
Quand tes jambes T s’écartent
Sang en tes joues, O s’écarlate.
Ce n’est plus tant I ton … corps
Que je pénètre, * que ton esprit,
Que je fenêtre M qui me réjouis
Par tes yeux en E parfait accord !
Cette nuit noire R sous tes voiles,
Au creux de ta V claire obscurité
Tes yeux brillent E comme les étoiles,
En reflets de ton I âme intériorisée !
Je communie avec L toi, toute en éveil,
De tous tes sens de L toutes tes pensées,
Nos imaginaires aupa E ravant bien séparés
Deviennent superposés * à nuls autres pareils
Ce n’est pas que toi, en femme, à mes côtés,
C’est tout un monde ou univers tout un cahier,
Que j’explore et à loisir et en cette belle matinée
Tout, de fond en comble, et de la cave au grenier,
Et, avec la douceur de ton corps, des plus apaisés,
Sans parler parfum de ta peau, finement pigmentée.
.
Avec toutes les lueurs de tes regards, des plus étonnés,
Qui m’accompagnent, dans mes délires, durant éternité,
Éternité de cet instant rêvé, où je pense à toi réveil sonné
Remerciant le ciel que tu sois là entre mes bras bien serrée
À tenir ma main pour qu’en tous points, l’on se sente bien !
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un vase, forme conique
Avec un bouquet de fleurs
Ou cheminée … surmontée
De fumée hallucinogène.
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Qu’y aurait-il de commun
Entre une femme et un tel vase :
Rien, en apparence, sauf si on la voit
Dans une sorte de fumée hallucinogène
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Symbolique
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Par sa forme,
La grâce de ses courbes
Et sa fonction de réceptacle,
Le vase est un symbole féminin.
Son creux évoque celui de l’utérus,
Le féminin, contenant les fluides vitaux.
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Dans l’art et les rites funéraires, le vase
Apparaît emblème de la vie éternelle.
Celui de la coupe est lié à deux
Connotations opposées :
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Positive, elle est signe
D’un destin favorable
Dont elle préfigure
Les agapes, donc la
Joie et le plaisir.
heraldie.blogspot.
com/2014/08/le-vase
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Descriptif
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717 – Le matin, réveil, je pense à toi, merveille
Alignement central / Titre serpente / Thème pensée
Forme conique / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : vase / Symbole de fond : hallucinogène
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Fond
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Évocation
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Qu’y aurait-il de commun
Entre une femme et un tel vase :
Rien, en apparence, sauf si on la voit
Dans une sorte de fumée hallucinogène
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Symbolique
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Un hallucinogène est
Substance chimique psychotrope
Qui induirait des hallucinations,
Des altérations des perceptions,
De la cohérence de la pensée et
De la régularité de l’humeur,
Et sans causer de confusion
Mentale persistante ou de
Troubles de la mémoire.
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Cet état, appelé état modifié de conscience
Par certains usagers, peut être atteint par
La démarche spirituelle, méditation ou art.
Fr.wikipedia.org/wiki/Hallucinogene
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Corrélations
Fond/forme
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On n’en finirait donc jamais de rapprocher
Le vase de la femme tant en courbe, en creux
Ou, qu’en contenu, qu’il reçoit et qui fermente.
À vrai dire, après libération, ce symbole, éculé,
Aurait, pour beaucoup d’humains, fait long feu !
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Nombre d’entre elles sont encore en sa tourmente,
C’est à croire que leur feu qui dormait sous la cendre
Se sera soudain réveillé pour un long combat d’égalité.
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Mais si l’on fait référence au même poème, numéro 694
On voit que c’est la lampe qui l’emporte sur le vase passif.
Comme quoi avec même texte ou presque, on peut changer
De forme, de symbole, de vision globale de la femme actuelle
Tout est une question d’éducation, de culture, d’interprétation.
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Penser amour quelqu’un
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Scénario
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Lumière blanche, draps blancs, pensée qui me branche,
une pensée si forte, si hallucinante, que je te crois à côté,
et au final, je me retrouve à m’habiller, seule et frustrée !
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