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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Nous nous sommes croisés un bref instant…ignorés, et puis, enfin reconnus, le temps pour les souvenirs, de bien se rétablir. C’est fou ce qu’en un simple éclair, des flots d’images reviennent à l’esprit. Emotions surnagent, on ne sait quoi se dire pour s’entretenir. On balbutie des mots, comme à regret, de trop : lors on s’est connu de près, on ne communique plus exprès. Nous nous sommes croisés, de très près à nous frôler : j’ai senti le soyeux de ta peau me donner des frissons dans le dos. Tes yeux, hagards, m’ont scruté. Ton regard, s’est porté vers moi : j’étais un pur inconnu pour toi. Toutefois, tu t’es mise à me parler. Alors quand je me suis retourné, comme te sentant, je me suis arrêté. Je ne saurais dire ce qui s’est passé mais un éclair en nos yeux a zébré. Tu es sortie de ton rêve éveillé : je suis venu vers toi l’air étonné que tu ne m’aies pas reconnu, que ton souvenir de moi se soit perdu. C’est ta vue qui m’a rappelé, que je t’avais aimé, parfumé du regard divin de tes yeux ébahis, je me suis soudain souvenu de tout.
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Textuel extensions
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- Rient de tout ce que nous avons fait ensemble, hurlant comme des fous, comme des grands adolescents, pour qui le Monde n’est que passant, pour qui l’instant vécu est encore grand. Grand comme un trou béant aspirant tous nos élans, tous nos tourments, tous nos néants, de ne pas être fixés encore sur notre sort, d’avoir quelqu’un (une) en chaque port. Port où nous nous retrouvions seuls, secrètement, pour nous aimer sauvagement, sans souci des conséquences, sans précaution, sans même raison, pour maximiser l’émotion. Emotion de faire nos premières armes sur un chemin qui nous mènerait vers d’autres rencontres ou niais et niaises nous ne serions plus : bien au contraire, tout à notre aise. La première, le premier, ne s’oublient pas, tant l’empreinte est forte et durable surtout quand elle est adorable et porte à poursuivre jusqu’à en être saturé, pas dégouté ni trompé. C’est en commun accord que nous avons mis fin à nos ébats et que nous nous sommes jurés de ne jamais nous revoir. Oui mais voilà, le hasard, un tel contrat, jamais il ne l’honorera ! Combien de personnes se croisent de très près, par hasard et, sans savoir pourquoi, en le faisant, s‘adresse un regard : fugitif, éphémère mais curieux, intéressé, chargé de mystère. Qui sait si, pendant une seconde, ils n’ont partagé une sphère en laquelle, ils avaient mis les mêmes parfums d’atmosphère. Inconnus, certes mais tellement proches à tous points de vue, qu’on se reconnaîtrait parmi mille si on se croisait à nouveau. L’indifférence ne tient pas devant souvenir de la preuve, du constat que l’on s’est aimé et puis séparé, quand brutalement l’inconscient vous remet en selle, une intimité que l’on croyait, à jamais, oublié. Cela marche beaucoup moins lors il n’aura été question que de sexe mais quand on y a mis son corps, son cœur, son esprit et son âme : l’empreinte en devient indélébile, ce d’autant qu’elle a été juvénile !
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Textuel fragments
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- Se croiser au hasard des rues, n’est pas rencontre convenue, même si l’on s’est bien connu, comme souvenir, on est perdu. Quelqu’un autre, cela peut être mais elle croit me reconnaitre, elle s’est retournée elle : facile. se tromper tous deux, difficile, son sourire, de ses yeux doux, m’a fait revivre passé heureux, qui m’avait rendu presque fou, et aujourd’hui un peu nerveux. J’y ai cru, qu’elle allait s’arrêter mais après qu’elle ait … hésité, elle a détourné regard et visage et s’est remise sur son passage. Ce fut pour moi comme un éclair, souvenir remonte en fond de l’air, son parfum me revient, c’est clair, demeure en moi, comme mystère. Son prénom, son nom, son adresse, sont restés, longtemps, en mémoire, je n’ai pas saisi l’occasion de la revoir, elle s’est évanouie en vitesse, délicatesse. Je ne me rappelle quand on s’est distanciés, est-ce mieux ainsi, elle ne m’était pas destinée, c’est l’histoire d’un rêveur, d’un idéaliste obstiné qui, une fois de plus, a pris son désir pour réalité !
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Nous étions seuls et dans un
même espace, mais dos à dos,
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à midi, nous nous somme croisés
de près, nous nous sommes souris,
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et l’après-midi, je t’ai retrouvé,
encore sur quai métro en face
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et le soir, en boite, tu t’es retourné,
vers moi … l’air des plus surprise !
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Textuels symboliques et corrélations
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Pendentif
- Évocation de forme : Les tendances et les modes sont parfois vite oubliés, remplacées. Pourtant, il y a nombre de bijoux qui durent, des petites choses qui resteront comme un pendentif, avec une émeraude verte. Leur symbolique nous permettrait de nous retrouver et tant dans notre personnalité que dans notre manière de vivre, que d’être et de méditer. hernandizjose.coma- symbolique-des-bijoux
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Cœur
- Symbolique de fond : Le cœur, ou “viscère rouge en forme de cône renversé, situé dans le médiastin, constitué d’un muscle (le myocarde) doublé de deux tuniques (la péricarde, et l’endocarde) …” Selon sa définition médicale, a, toujours, été l’objet de mythe, avant même d’être associé à l’amour lors le cœur humain symboliserait, du fait de sa position supposée dans un corps humain, le siège de tout son organisme. Lorsque médecine se fera science du cœur, expression consacrée trouvera sens : le cœur bat la chamade à la vue de l’être aimé ou se brise lors de grand chagrin amoureux ou regret. franceculture.fr/histoire/ le-coeur-organe-de-lamour
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Croiser >
- Liens fond/forme : Se croiser du regard entraine parfois mouvements, ébranlements, du cœur. La surprise déclenche certaine émotion que l’on n’est pas à même de contrôler et qui bien que sans paroles ni gestes échangés, continuera à nous titiller comme si fenêtre ne s’était fermée ou voire un parfum, évaporé !
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