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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Le paradis, en haut, l’enfer, en bas : c’est faux : du simple fait que tous les deux, on les aurait inventés. Paradis ne manque pas d’air, ses ressortissants sont aux anges, d’un Dieu, ils chantent les louanges, ses saints font des miracles et mystères. Enfer, à l’inverse, ne manque pas de feu, ses ressortissants brûlent…une éternité, un diable avec trident vient les torturer et des montres hideux, les terroriser. L’un, l’autre n’existent pas, pure invention cela va de soi, l’enfer c’est les autres, c’est soi ! On y entre et on n’en revient pas ! On n’en revient pas qu’il en soit ainsi, que ce ne soit pas tous les jours paradis : paradis, enfer, sont-ils des lieux, des temps, sont-ils longs, courts, sont-ils petits, grands ! Tenez, prenez exemple : enfer-me-ment. Ce n’est pas que privations de liberté de vérités, l’enfer devient hallucinant, quand tout devient faux : Lucifer doit adorer qu’on lui parle de paradis fiscaux. Pourquoi s’enferrer dans ses propres mensonges et pièges, d’un paradis que l’on a mérité allant jusqu’à en faire le siège, l’enfer de l’un peut-être le paradis de l’autre, réciproquement, en amour : prison dorée est un enfer dans un paradis charmant ! Mon paradis, à moi, est sur terre : ce sont les gens que je côtoie : ils l’ont construit autour de moi et même, parfois bien malgré moi, mais, surtout, ils le partagent dans leurs esprits en pensant à tous : que serait un paradis si c’était un enfer : une vraie histoire de fous. Une histoire de fous, je l’avoue, bien que les fous n’y songent pas : nos folies de désirs et de la souffrance, du plaisir et de la douleur, les religions s’en sont emparées pour nous culpabiliser, faire peur jusqu’à nous affirmer que l’enfer est abîme, que paradis est cime. Chacun sait que le chapeau de la cime est tombé dans l’abîme : restez couverts, en enfer où il gèle, vous pourriez attraper froid, et dévêtus au paradis, où il pèle, votre peau morte serait intime en douceurs veloutées, touchers, caresses, en frissons de soie. Descente aux enfers, montée en paradis : allégories pour des lieux qui n’existent pas où il n’y a ni haut, ni bas : la droite de Dieu n’est que vœu pieux pour Lucifer déchu sur terre, son purgatoire est le nôtre, il nous est dévolu. J’aurai approché du paradis, deux fois dans ma vie, la première en naissant, l’autre en mourant : la même lumière, la même mère, le même air, on ne voit clair, se croit au firmament. Ventre de mère a été mon premier paradis celui de la terre deviendrait mon enfer ou est-ce réplique de même matrice de glèbe, dont corps se pétrisse.
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Textuel extensions
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- Un paradis peut être un enfer, pour les uns, et réciproquement. « L’enfer, c’est les autres », dira Jean Paul Sartre. Ça en ferait des milliards. Et pourquoi n’y aurait-il pas d’intermédiaires pour intercéder, plaider sa cause, à moins d’acheter sa place avec une somme d’argent. À défaut de découvrir, et d’expliquer, sinon comprendre la vie après la mort, on en a fait tout un mystère comblant le vide sidéral de notre sens d’existence. Faut avouer que c’est bien vu et moral : le bien, tout en haut, et, en bas, le mal ! Et avec les deux incarnations virtualisées que son Dieu et son ange, déchu : démon !
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Textuel fragments
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- Paradis et enfer ne seront pas tant, mystère, si on n’a pas de religion à laquelle on adhère, ce ne sont autres que des fables humaines, destinées à nous récompenser et nous faire peur. Quand j’étais enfant, me disaient mes parents, si tu fais des bêtises, tu ne fais pas tes prières, le diable viendra te tirer par les pieds en enfer et que voulez-vous j’y croyais dur comme fer ! Depuis, j’ai grandi un peu, j’ai réfléchi beaucoup, j’ai trouvé qu’on m’avait manipulé, sur ce coup : ni Paradis, ni d’Enfer, il n’en existe point, du tout ! Lors je pense à un mystère, je vois un coléoptère, une coccinelle «bête à bon Dieu» pour Paradis, et lucane, suite à sa forme hideuse, pour l’Enfer ! Entretenir le mystère sur la Vérité, est la stratégie qu’auront choisie nombre de religions monothéistes : on ne sait pas tout, on n’a pas de preuve, c’est vrai, mais s’il y en avait, il vaut mieux, de ce côté, en être. C’est le pari de Blaise Pascal comme une assurance-vie. : «Pesons le gain et la perte, prenant croix que Dieu est ,estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout et si vous perdez, vous ne perdez rien !»
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Un paradis, tel qu’imaginé
imagé par la peinture naïve.
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Une porte de l’enfer serait
pleine de doutes, d’angoisses.
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Comment monter au paradis,
ne pas descendre en … enfer ?
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Paradis en haut, Enfer en bas :
ciel étoilé et chaos magma !
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Textuels symboliques
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Coléoptères
- Symbolique de forme : Beaucoup d’espèces ou de groupes d’espèces, ont des noms, dits vernaculaires : les scarabées, les coccinelles, lucanes, hannetons, charançons, sont coléoptères. «Véritable panacée, le lucane-cerf-volant était autrefois utilisé pour soigner les œdèmes, soigner les rhumatismes, la goutte et les problèmes de rein aussi. Une simple goutte d’huile, extraite du lucane, placée dans l’oreille, devait même guérir de surdité. wikipedia.org/wiki/Coleoptera
Coccinelles
- Symbolique de forme : Le symbolisme des coccinelles, plus connu, est le fait qu’elles sont de formidables porte-bonheur ! Si une coccinelle se pose sur votre doigt, faites-la s’envoler en pensant très fort à l’un de vos souhaits le plus cher. Si elle s’envole, il y aura de grande chance qu’il se réaliserait dans les semaines suivantes. Soyez attentif et écoutez bien votre instinct et mettez alors tous vos sens en éveil afin de guetter tous les signes qui vous confirmeront, ou non, que votre vœu va s’exaucer. wemystic.fr/guides-spirituels/symbolisme-coccinelles
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Paradis/enfer >
- Liens fond/forme: Ni en paradis ni en enfer on ne trouva aucune trace de coccinelle ni de coléoptère, si coccinelle est : bête à bon Dieu, ce n’est que légende moyenâgeuse rapportée comme grâce supplicié. Coléoptère s’avère être symbole religieux en Égypte ancienne mais nullement en enfer mais peut-être, en serez un, dans un des lieux, tant ce qui l’y a, s’y passe, demeurent mystère.
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