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Plutôt que d’attendre
Hypothétique paradis
Après la mort, au ciel,
Ne vaut-il pas mieux,
Admirer sur la Terre,
Beautés de la Nature,
Ou se créer … le sien
À l’aide de drogues !
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Mensonge, simulation
Me direz-vous, certes,
Mais, seul, le résultat
Compte, en définitive
Et si je m’y complais,
Qui m’en empêchera,
Ce n’est pas ma perte
Bien que gain factice.
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Le Paradis, l’Éden comme on l’appelle
N’existe nulle part comme chacun sait :
Pure invention pour « on se sait jamais »
Mais, depuis lors, aucune autre nouvelle,
Le paradis naturel est dénommé bonheur.
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C’est plus un moment, qu’un temps … lieu,
Qui dépend de soi et ne doit rien aux cieux,
Si on ne l’atteint pas : on risque le malheur,
Malheur, ou ennui de la condition humaine.
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Malheureux au jeu, heureux en amour se dit.
Est-ce ainsi qu’on va gagner un autre paradis,
Qui peut s’avérer tout aussi artificiel, non réel,
Quand la belle se tire, et, ses enfants, avec elle.
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Ah je vais me donner tout entier, à ma carrière
Au moins au bout j’entrerai au paradis, très fier
De moi, ma réussite d’aujourd’hui, celle de hier,
Car une fois viré, dehors, pour moi, c’est l’enfer.
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L’enfer je ne peux le supporter sauf avec drogue,
Qui me ferait tout oublier, tout supporter : apaisé
Mes problèmes couleront sur moi comme douché
Par une force invisible qui en dessine… l’épilogue.
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Ces substances, drogues nous rendent dépendants
Bien plus violents avec un pouvoir déshumanisant,
Elles nous transforment en… zombies décérébrés :
Je n’ai rien dit lors nous sommes majeurs, vaccinés.
.
Jeunes se droguent pour rêver d’un monde, ailleurs,
Adultes se droguent pour fuir ce monde de frayeurs,
Les vieux ne se droguent plus ou bien ils sont morts,
Ou bien ils ont, de leur vie gâchée, bien des remords.
.
Seul organe produisant propre drogue, est le cerveau,
Oui mais, comment stimuler sa chimie, de l’intérieur :
Cela demande trop de temps, d’effort : risqué de trop,
Tandis qu’intraveineuse, vous lévite : un pur bonheur.
.
Réversible est le mot clé, de la drogue, douce ou dure,
Répressible est le mot de la société que la police épure,
Compréhensible est le mot des humanistes sans épures.
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Extensions
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L’homme a-t-il, vraiment,
Un vrai moyen de choisir entre
Un trop lent paradis, bien naturel,
À se construire, et un paradis artificiel
Bien plus rapide pour la réalité apportant
La capacité de fuir de sa vie, devenue pour lui
Insupportable, et peut-être même innommable.
Les notions de paradis, comme lieu, d’éternité
Comme temps et de bonheur, comme état,
Se conjuguent ainsi et jusqu’à l’infini.
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Paradis par ci, paradis par-là,
Le paradis est toujours ailleurs
Qu’autour de soi ou bien en soi,
Sauf évidemment, dans l’alcool,
Voire en une drogue plus forte,
Et là, c’est tout de suite et vite :
Nul besoin de chercher un coin
Aux antipodes et plus au soleil.
L’artificiel remplace le naturel.
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Il y a les petits paradis et enfers
Au sens propre et au sens figuré.
Ma maison et mon ile, en seront
Pour moi petit paradis c’est vrai
Un petit enfer peut être famille
Qui se déchirera et qui se haïra !
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Les grands paradis sont fiscaux,
En iles Atlantiques et Pacifiques,
Où l’argent des riches coule à flot,
Sans la moindre taxation impôts.
Les grands enfers sont les guerres,
Qui mettent leurs pays en misère !
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1106 – Calligramme
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P A R A D I S
Plutôt que d’attendre
Hypothétique paradis
Après la mort, au ciel,
Ne vaut-il pas mieux,
Admirer sur la Terre,
Beautés de la Nature,
Ou se créer … le sien
À l’aide de drogues !
Mensonge, simulation
Me direz-vous, certes,
Mais, seul, le résultat
Compte, en définitive
Et si je m’y complais,
Qui m’en empêchera,
Ce n’est pas ma perte
Bien que gain factice.
N A T U R E L
Le Paradis, l’Éden comme on l’appelle
N’existe nulle part comme chacun sait :
Pure invention pour « on se sait jamais »
Mais, depuis lors, aucune autre nouvelle,
Le paradis naturel est dénommé bonheur.
C’est plus un moment, qu’un temps … lieu,
Qui dépend de soi et ne doit rien aux cieux,
Si on ne l’atteint pas : on risque le malheur,
Malheur, ou ennui de la condition humaine.
E T P A R A D I S
Malheureux au jeu, heureux en amour se dit.
Est-ce ainsi qu’on va gagner un autre paradis,
Qui peut s’avérer tout aussi artificiel, non réel,
Quand la belle se tire, et, ses enfants, avec elle.
Ah je vais me donner tout entier, à ma carrière
Au moins au bout j’entrerai au paradis, très fier
De moi, ma réussite d’aujourd’hui, celle de hier,
Car une fois viré, dehors, pour moi, c’est l’enfer.
L’enfer je ne peux le supporter sauf avec drogue,
Qui me ferait tout oublier, tout supporter : apaisé
Mes problèmes couleront sur moi comme douché
Par une force invisible qui en dessine… l’épilogue.
A R T I F I C I E L !
Ces substances, drogues nous rendent dépendants
Bien plus violents avec un pouvoir déshumanisant,
Elles nous transforment en… zombies décérébrés :
Je n’ai rien dit lors nous sommes majeurs, vaccinés.
Jeunes se droguent pour rêver d’un monde, ailleurs,
Adultes se droguent pour fuir ce monde de frayeurs,
Les vieux ne se droguent plus ou bien ils sont morts,
Ou bien ils ont, de leur vie gâchée, bien des remords.
Seul organe produisant propre drogue, est le cerveau,
Oui mais, comment stimuler sa chimie, de l’intérieur :
Cela demande trop de temps, d’effort : risqué de trop,
Tandis qu’intraveineuse, vous lévite : un pur bonheur.
Réversible est le mot clé, de la drogue, douce ou dure,
Répressible est le mot de la société que la police épure,
Compréhensible est le mot des humanistes sans épures.
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Forme
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Réduction
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Une lampe de poche
Piédestal avec statue,
Ou balayette commune
pour faire grand ménage.
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(forme pleine, rimes égales,
le fond s’éloigne de la forme)
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Évocation
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La balayette, c’est pour balayer tous
Les soucis et angoisses :
Tant un paradis ne saurait souffrir de
Vous mettre dans la poisse !
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Symbolique
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La balayette est
Un petit balai à main,
Utilisé pour rassembler
La poussière vers une pelle,
Nettoyer endroit peu accessible.
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Les balais sont autant un outil
Qu’un symbole social. En effet,
Les tâches ménagères sont
Souvent déléguées aux
Classes populaires.
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Son utilisation peut
Avoir une connotation
Négative pour certains ;
Les balais sont le symbole
De la « femme au foyer »,
Un stéréotype marquant
Les siècles précédents.
Modifié, source : Wikipédia
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Fond
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Évocation
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La balayette, c’est pour balayer tous
Les soucis et angoisses :
Tant un paradis ne saurait souffrir de
Vous enfermer dans le ménage !
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Symbolique
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En ménage, on nettoie
Son psychisme, on remet
Toutes les choses à leur place.
C’est un écho à la règle feng shui
Qui précise que tout objet cassé
Doit être jeté. Le ménage est
D’ailleurs un rituel dans
Toutes les religions et,
Dans toutes les cultures,
Un symbole de purification :
D’avant pâques chez les orthodoxes,
Printemps les chrétiens, pessah, les juifs,
L’aïd chez les musulmans, mais aussi au Japon,
En Chine pour le nouvel an. On atteint là, une réalité
Universelle, qui n’a rien à voir avec statistiques, sociologie.
Homme ou femme, nous avons besoin d’ordre et de propreté.
psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement
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Corrélations
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Fond/forme
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Qui veut envoyer quelqu’un … en enfer
Commence par balayer devant sa porte
Afin de faire un grand ménage chez lui.
Voilà une expression qui résumera bien
Côté naturel, artificiel de tout paradis
Que l’on invente, et protège, entre soi
Y compris dans son petit chez soi.
Mais je dis cela, je n’aurai rien dit
Paradis des uns… enfer d’autres.
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Paradis accessible sur Terre
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Scénario
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Ici, sous les tropiques, paradis exotique, naturel.
Là, ça ressemble plutôt à un paradis artificiel.
Là, par numériquement, un paradis virtuel.
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