.
Originaux : poème, extensions, fragments
.
Poème
.
Sacré n’est seulement pensées
Il est aussi en actes pratiques,
Utilisant nombre de rituels
Comme en exorcise de sa foi.
.
En lui à laquelle ne pas déroger
Et cela, depuis la nuit des temps,
Il n’y a qu’à voir nos enterrements
Avec pour cérémonial inhumation :
Les bougies et les hosties, les homélies,
Les lumières et les prières et bréviaires,
Sous une forme et voire sous bien d’autres
Faisant de nous, du sens sacré, bons apôtres
.
Pour survivre dans ce Monde ou pour y perdurer,
Vide, néant, inutilité, ne pourraient nous aider :
Il nous faut : but, finalité en laquelle nous croyons
Œuvrons : en somme, cela définira notre religion.
.
Je vous arrête de suite car, un athée, incroyant,
Ni aucun agnostique n’aura pas de de religion :
Il ne croit pas en un dieu : rien qu’en lui-même,
Et trouve insensé toutes finalités téléologiques !
.
Lors impossible de résoudre problème insoluble :
De manière subtile on se contente de le déplacer.
Et idoles de païens sont devenues dieu unique,
Qui s’est transformé en de nouvelles idoles
Virtualisées par l’internet, et le cybernet,
En un cyberespace, une cyber-pensée.
.
Et nous ne pouvons pas y échapper
Sans être taxé de bestial, de bestialité
Car libre à chacun de mettre le «sacré»
Là où il l’entend : l’amour, liberté, santé,
Le plaisir, les enfants, y compris, l’argent !
.
Tout cela parce que le sacré suppose
Réalité extérieure qui nous dépasse
Et qui nous élève en même temps.
Tous les arts … s’en approchent,
Par un côté…sublimation de soi,
Humanisme par côté don de soi.
.
Don de soi et sublimation n’ont
Peut-être rien de sacré selon moi,
Ce sont des choix de vie, de valeurs
Auxquelles on croit, et que l’on défend
Pratique : il n’y a ni messe ni prophète !
.
Extensions
.
Pas de vrai prophète pour sauver notre Monde
Ni annoncer la fin des temps, ni la délivrance
De l’Humanité, du fardeau, qui est le sien
Pour l’accueillir en une Terre promise,
Racheter son âme égarée, la ressusciter.
.
On croirait synthèse religions monothéistes.
Je ne suis pas prêt à renoncer à liberté de penser,
De rêver, d’imaginer, ni de créer qui me sont sacrées.
.
Voilà bien deux croyances, qui te tiendront éveillé mais
Ne donne pas un sens à ta vie, t’aident à la supporter.
.
Le sacré est un sentiment qui fascine et terrifie,
Quelque chose de surnaturel mais qui ne se
Manifeste pas dans notre vie… réelle !
.
Serait sacré tout ce qui se donne
Pour tel aux yeux d’un croyant,
Qui pense être dans le vrai mais
Cherche à l’imposer aux autres.
.
Notre sens du sacré nous viendrait de ce rite, établi
Pour enterrer nos morts, que les animaux n’ont pas.
Naissance, mariage, enterrement en sont les témoins
Et ce quel que soit la religion et même chez les athées.
Il s’agit de quelque chose d’humain qui se projette divin
Sens sacré, suite à cela, aura pris deux voies divergentes,
En relation avec Dieu et avec ce à quoi nul ne peut toucher,
Ainsi on parle de sanctuaire, à propos de la défense de l’État,
Comme si c’était un dieu qui gardait le trésor royal inviolable.
.
Tout d’abord, qu’est-ce que la sacré :
Qui appartient au domaine séparé,
Intangible, inviolable du religieux
Doit inspirer crainte et respect
Lors on l’opposera à profane
En désignant toute réalité
N’étant pas consacrée ;
Personne non initiée,
Et voire ignorante.
.
Fragments
.
Nous avons acquis un sacré sens du sacré :
Disant cela, n’est pas que jouer sur les mots,
Mais plutôt nous exorciser de bien des maux,
Tels que la peine, la souffrance, surtout…mort.
.
Il n’y a pas une seule civilisation, culture, ethnie,
Qui n’a pas créé puis respecté des rites funéraires
S’il y en a de différents, tous invente une vie après.
.
Les égyptiens sont allés jusqu’à momifier pharaons
Puisqu’il descend d’un dieu, normal qu’il y retourne
Et en conservant son corps dit terrestre en bon état.
.
Pour assurer l’Éternité de la vie, fallait conserver :
Le contenant corps transformé en une «momie»
À traverser «passage vie-mort» sans encombre.
.
Le sarcophage est un coffre associé à la mort :
Le décor du couvercle représenterait… le Ciel,
Tandis que le fond de la cuve, était la Terre !
.
Pour chrétiens, on retrouve corps en Paradis
Duquel s’agit-il : du corps réel, ou en esprit :
La question n’est pas tranchée, ne le serait !
.
Le sacré ne se limitera pas à notre fin de vie
Il s’instaure à l’instar sacrements chrétiens
Tel baptême, le mariage ou réconciliation,
En supériorité sacré se distingue profane.
.
Graphiques : calligramme, forme et fond
.
Calligramme
.
Sacré n’est A seulement S pensées
Il est aussi V en actes E pratiques,
Utilisant O nombre N de rituels
Comme N en exorcise S de sa foi.
En lui à S laquelle ne * pas déroger
Et cela * depuis nuit D des temps,
Y a qu’à A voir nos en U terrements
Avec pour C cérémonial * inhumation
Les bougies, Q et les hosties S les homélies,
Les lumières U et les prières A et bréviaires,
Sous une forme I et voire sous C bien d’autres
Faisant de nous, S du sens sacré, R bons apôtres
É
Pour survivre dans ce Monde ou pour y perdurer,
Vide, néant, inutilité, ne pourraient nous aider :
Il nous faut : but, finalité en laquelle nous croyons
Œuvrons : en somme, cela définira notre religion.
.
Je vous arrête de suite car, un athée, incroyant,
Ni aucun agnostique n’aura pas de de religion :
Il ne croit pas en un dieu : rien qu’en lui-même,
Et trouve insensé toutes finalités téléologiques !
.
Lors impossible de résoudre problème insoluble :
De manière subtile on se contente de le déplacer.
Et idoles de païens sont devenues dieu unique,
Qui s’est transformé en de nouvelles idoles
Virtualisées par l’internet, et le cybernet,
En un cyberespace, une cyber-pensée.
.
Et nous ne pouvons pas y échapper
Sans être taxé de bestial, de bestialité
Car libre à chacun de mettre le «sacré»
Là où il l’entend : l’amour, liberté, santé,
Le plaisir, les enfants, y compris, l’argent !
.
Tout cela parce que le sacré suppose
Réalité extérieure qui nous dépasse
Et qui nous élève en même temps.
Tous les arts … s’en approchent,
Par un côté…sublimation de soi,
Humanisme par côté don de soi.
.
Don de soi et sublimation n’ont
Peut-être rien de sacré selon moi,
Ce sont des choix de vie, de valeurs
Auxquelles on croit, et que l’on défend
Pratique : il n’y a ni messe ni prophète !
.
Forme
.
.
Évocation
.
Un piédestal pour trois statues
Ou une forme de ciboire religieux
Ou une forme de cercueil humain
Voire peut-être, de sarcophage ?
.
.
Pour une momie, le sarcophage
Témoigne assez du sens du sacré
Tant c’est ce qui nous distingue,
Et pour partie, des animaux !
.
Symbolique
.
Momie est également une machine.
En effet, pour les Égyptiens : la mort
Est la dissociation entre le contenant
Appelé son enveloppe charnelle et
Le contenu impalpable, son âme.
.
Pour assurer l’Éternité de la vie,
Il faut alors conserver également
Le contenant : le corps. Elle est moyen.
C’est une véritable machine à traverser
Le passage vie-mort» sans encombre.
.
Selon le point de vue de l’embaumeur,
La momie est un produit et résulte
D’une activité, d’un long procédé
De fabrication mettant lui-même
En jeu, d’autres objets et outils,
Vrai savoir-faire du technicien.
fr.wikipedia.org/wiki/Momi
ficationen_Egypte_antique
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Pour une momie, le sarcophage
Témoigne assez du sens du sacré
Tant c’est ce qui nous distingue,
Et pour partie, des animaux !
.
Symbolique
.
Le sarcophage est un coffre
Qui est destiné à recueillir le défunt.
Il est associé à la mort : dans l’antiquité,
Égyptiens utilisaient nombre de sarcophages
Pour préserver momie qui se trouvait à l’intérieur.
Il représente la demeure du défunt en l’au-delà,
Le décor du couvercle représenterait le Ciel,
Tandis que le fond de la cuve : la Terre !
1001symboles.net/symbole/sens-de-sarcophage
.
Le sarcophage est un coffre
Qui est destiné à recueillir le défunt.
Il est associé à la mort : dans l’antiquité,
Égyptiens utilisaient nombre de sarcophages
Pour préserver momie qui se trouvait à l’intérieur.
Il représente la demeure du défunt en l’au-delà,
Le décor du couvercle représenterait le Ciel,
Tandis que le fond de la cuve : la Terre !
.
.
Fond/forme
.
Tant que nous sommes vivants
L’on représente un être animé,
Et quand nous sommes morts :
Un objet, une chose, inanimés.
Pourquoi alors vouloir durer,
Dans un sarcophage, cercueil
En une tombe, en un cimetière,
Sinon pour croire résurrection
Pas sous la même forme, sûr,
Mais un autre principe de vie,
Qui lui, ne serait plus soumis
À une mort bien trop charnelle.
.