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Enfants croient aux contes
Parce qu’ils ont besoin
En vue de se structurer
Leur double imaginaire
Comportant des niveaux
L’un de compréhension,
Et le second sur la logique,
Et de passer de l’un à l’autre
Les fait grandir dans leurs têtes.
Ils croiront sans y croire vraiment,
Et, si vous dites qu’ils sont faux,
Vous les privez de leur jugement.
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Qui croit encore aux contes,
Les jeunes enfants, et encore,
Si vrai que tout ce qu’on raconte,
N’est pas la trouvaille de trésor.
Que veut dire : ni vrai ni faux !
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Autant dire : je n’en sais rien,
Scientifique n’est pas plus beau
Que poésie, contes, entretiens.
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On adore, tous, belles histoires,
Nous laissant entrevoir l’espoir
Que tout ira mieux, en l’avenir :
Se marièrent, enfants pour finir.
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Douter de tout, n’entendre, rien,
Conduirait à devenir un nihiliste
Qui voudrait vous rendre autiste
Lors le réel n’est, ni mal ni bien.
Ainsi que reflet, dans un miroir,
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Un conte est une vérité, révélée,
N’est que votre image, projetée,
En forme de fictions, d’histoires.
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Il y a d’ailleurs, conte et contes :
Conte fleur bleue, princesse, fée,
Conte fleur noire, sorcière ronde
Conte cruels, sexuels, nymphées.
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Au bout du compte… que trouver
D’autre que mèche d’imagination
Qui éclaire un monde, émerveillé,
Où magie opère sans distinctions.
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Nous en avons tous besoin… pour
Supporter notre sort… et la réalité
De notre monde et au fil des jours
Qui, eux, nous sont bien comptés.
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Ils nous racontent que, méchants
Seront punis et bons récompensés
S’ils se battent pour la juste cause,
En usant de ruses et non de forces.
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Toute écriture est proche de conte,
Même si ce sont faits qu’on raconte
Car l’interprétation toujours seconde
Est en définitive, la seule qui compte !
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Extensions
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Le « compte » y est,
Même si le « conte » y est,
Dans une histoire de «comte»
Telle que celle de : Dracula !
Un simple jeu sur les mots,
Bien évidemment,
Mais qui en dit long
Sur séries n’en finissant pas.
Le besoin de se projeter, vivre
Par procuration est infini
Dans l’enfance
Où l’imagination est reine.
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Conte vous raconte,
Et c’est ce qui compte,
Celui d’héros qui affronte
Un roi ou une méchante,
Ou sauve une héroïne,
Qu’on nomme Prince
Et elle, Princesse
Vous tient en haleine
Par toutes leurs peines,
Ce jusqu’au « happy end »
Vrai ou faux est d’importance
Mais surtout pour leur morale :
Les gentils vaincront les méchants
Même si c’est pas vrai tout le temps.
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Psychanalyse des contes de fées est
Un livre de Bruno Bettelheim paru en 1976.
«Écrit pour aider les adultes, et plus spécialement
Ceux qui ont charge d’enfants, à comprendre
L’importance des contes de fée»
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Grands thèmes comme le complexe d’Œdipe
Ou encore la rivalité fraternelle chez les enfants,
Ces contes répondent aux angoisses des enfants
En les informant sur leurs épreuves à venir,
Efforts à accomplir avant leur maturité.
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Inspiré de l’article dans Wikipédia
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1124 – Calligramme
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Q T
Enfants U croient N aux contes
Parce qu’ils I A ont besoin
En vue de se * F structurer
Leur double C N imaginaire
Com-por-tant R E des niveaux
L’un de com O : pré-hen-sion,
Et le second I S sur la logique,
Et de passer T E de l’un à l’autre
Les fait grandir * T dans leurs têtes.
Ils croiront sans A N y croire vraiment,
Et si vous dites U O qu’ils sont faux …
Vous les privez X C de leur jugement.
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Qui croit encore aux contes,
Les jeunes enfants et encore,
Si vrai que tout ce qu’on raconte,
N’est pas la trouvaille de trésor.
Que veut dire : ni vrai ni faux !
Autant dire : je n’en sais rien,
Scientifique n’est pas plus beau
Que poésie, contes, entretiens.
On adore, tous, belles histoires,
Nous laissant entrevoir l’espoir
Que tout ira mieux, en l’avenir :
Se marièrent, enfants pour finir.
Douter de tout, n’entendre, rien,
Conduirait à devenir un nihiliste
Qui voudrait vous rendre autiste
Lors le réel n’est, ni mal ni bien.
Ainsi que reflet, dans un miroir,
.
Un conte est une vérité, révélée,
N’est que votre image, projetée,
En forme de fictions, d’histoires.
Il y a d’ailleurs, conte et contes :
Conte fleur bleue, princesse, fée,
Conte fleur noire, sorcière ronde
Conte cruels, sexuels, nymphées.
Au bout du compte… que trouver
D’autre que mèche d’imagination
Qui éclaire un monde, émerveillé,
Où magie opère sans distinctions.
.
Nous en avons tous besoin… pour
Supporter notre sort… et la réalité
De notre monde et au fil des jours
Qui, eux, nous sont bien comptés.
Ils nous racontent que, méchants
Seront punis et bons récompensés
S’ils se battent pour la juste cause,
En usant de ruses et non de forces.
Toute écriture est proche de conte,
Même si ce sont faits qu’on raconte
Car l’interprétation toujours seconde
Est en définitive, la seule qui compte !
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un long parchemin
Avec une belle histoire
De conte à raconter
Tel celui de Cendrillon
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(forme pleine, rimes mixtes,
le fond s’accorde à la forme)
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Bon nombre de contes commencent par :
Il était une fois…
Et on déroule l’histoire, en premier, puis
Second, degré de lecture.
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Symbolique
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Conte est récit court
Qui est destiné à distraire,
Inspiré de faits réels, historiques,
D’aventures purement imaginaires.
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Le conte principal est de fée, merveilleux,
Mais il en existe d’autres, apparues après.
Le rêve, la fantaisie, l’absurde, l’humour
Élargissent les thèmes en imaginaire
Et irrationnel dans lequel l’enfant
Investit… ses… propres … rêves.
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Andersen introduit un merveilleux
Quotidien où objets et nature s’animent
Pour faire vivre une féérie riche d’émotions.
Ainsi, Alice aux pays des merveilles de Lewis Caroll.
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Fond
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Évocation .
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Bon nombre de contes commencent par :
Il était une fois Cendrillon…
Et on déroule l’histoire, en premier, puis
Second, degré de lecture.
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Symbolique
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Le saviez-vous ?
La première trace écrite
De Cendrillon et ses sœurs jalouses
Apparaît dans un manuscrit chinois
Qui serait vieux de trois mille ans.
Pourquoi des histoires anciennes
Qu’on peut les croire désuètes,
Inadaptées à notre époque,
Nous parlent-elles encore autant ?
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Elles reflèteraient nos structures
Psychiques les plus fondamentales.
Bien loin de l’esprit d’une simple
« Littérature enfantine », contes,
Mettant, en scène, fantasmes,
Apportent, à leur manière,
Solutions de problèmes.
psychologies.com/Culture/Savoirs
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Corrélations
Fond/forme
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Tous les enfants aiment les contes,
Que parents, amis, leurs racontent
Mais ils savent qu’ils sont inventés
Ils font mine d’y croire lors jouant
Sur les deux tableaux, vrai et faux
Les romanciers, voire les politiciens,
En raconteront d’autres aux adultes,
Auxquels ils adhéreront en disant non :
L’inconscient prend le pas sur le conscient.
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Petit côté Walt Disney !
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Scénario
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Pour un conte, que l’on raconte,
ça commencera, toujours, comme ça,
et ça finira, souvent, trop bien ou trop mal.
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