335 – La même chose partout, à Amsterdam !

<<  Calligramme et symboliques 

.

Visuels suggestion de scénario

.

335 1

.

On avouera qu’un certain

romantisme y règne en maître,

.

335 2

.

et que l’eau est présente

à peu près partout tout autour,

.

335 3

.

et que le ciel nuageux se mire

dans le canal d’Amsterdam.

.


.

Textuels calligramme / extensions

.

  • £ C’est toujours à peu près la même chose partout ! Des trains et des métros, des bus, des taxis, des autos, des rues et des places, des commerces et des restaurants, des hôtels avec des gens, des touristes et des résidents, et pourtant il y a toujours quelque chose de différent. Amsterdam n’est pas Venise, c’est vrai, et réciproquement, en dépit de ses  multiples et circulaires canaux. Elle conserve des liens avec la mer, d’autant que l’eau, dans sa ville, n’est jamais de trop. On goute au plaisir de chaque découverte, l’œil  aux aguets vous narre ce que vous croyez dû au hasard se transforme  en fruit de votre regard. Une troupe s’y arrête pour une photo en un bus, un guide avec le micro raconte ce qu’ils doivent entendre sans se donner la peine de descendre. Une telle course contre le temps, pour tout voir, ne donne, à l’émotion, que peu d’espoir d’entrer en l’âme du créateur ou réalisateur : on en garde que pâles images, souvenirs, lueurs. A pied, seul, à deux, à trois, en petit groupe, en arpentant les chaussées toute la journée, l’œuvre apparait mieux dans son contexte. L’argent et le temps ne sont plus prétextes à consommer des modes rencontres rapides de cette cité. Trois jours, trois semaines, trois mois, ne vous procurent pas les mêmes clichés : c’est toute la différence entre voir une fois, et revoir dix, cinquante, cent, un même endroit où un nouveau détail vous frappe, à chaque fois. A force de détours, de contours et de retours, vous finissez par épuiser  les atours d’une ville que vous connaissez déjà et qui se re-livre à vous à chacun de vos pas. Chaque musée, exposition, y font recettes : sa culture est un grand point d’attraction pour celui qui n’a d’autres occupation que d’être plus humain avec le cœur en fête.

.

  • + A Amsterdam, comme dans tant d’autres capitales, le temps est durée incompressible pour accéder à l’originalité et à la complexité de son architecture et de sa culture. Flâner pour découvrir, au coin d’une rue, au bout d’une place, à l’angle d’un carrefour, un trésor d’architecture sans savoir de quoi il s’agit est un luxe que se donne le visiteur qui erre sans plan ni guide lui donnant à voir ce à quoi il s’attend déjà et connait par les informations fournies sur le papier ou l’écran. On peut rater des choses, mais pas son émotion !

.

  • & On dirait presque des photos d’art, quand des immeubles se reflètent en l’eau d’un canal, en mode impressionniste : effet miroir sur le ciel étant de loin le plus impressionnant ! Il est vrai que l’eau est partout et en tous lieux à Amsterdam et canaux  sont à même de surprendre, interpeller le quidam ! Est-ce pour autant cité, que psycho qualifierait de narcissique : non au vu de l’altruisme des résidents, expansion économique, simplement, d’un quartier à l’autre, d’un demi-cercle à l’autre, les photos des cartes postales ont tendance à se ressembler !

.

  • # Toutes les villes ou presque, d’importance comporteraient les mêmes équivalences : architecture, circulation, travail, loisir,  qu’on peut apprécier selon ses désirs. Ce qui distingue Amsterdam d’autres : sans aucun doute, canaux circulaires, beau mixage entre terre, air et eau, qui rend, d’autant, son attrait, plus beau. Unité de style n’est pas pour déplaire avec ses façades qui se ressembleront, ses ponts en arc de cercle, bien ronds, qui se reflètent tant en eau  qu’en air !

.


.

Textuels symboliques et corrélations

.

Art déco

  • Symbolique de forme : L’Art déco est un mouvement artistique né au cours des années 1910 et qui aura pris son plein épanouissement au cours des années 1920 avant de décliner à partir des années 1930. C’est le premier mouvement d’architecture-décoration d’échelle mondiale. Il concerne l’architecture intérieure avec ses tapisseries, ses vitraux et peintures et ses sculptures ornementales, son ébénisterie, l’emploi de la céramique, sans compter de l’orfèvrerie.   Modifié, source : Wikipédia

 .

Objet d’art.

  • Symbolique de fond : L’objet n’a pas fini de nous étonner par ses transformations, par ses réutilisations, par ses affectations d’usages : Il peut devenir un prétexte ou un support à notre imagination, en y intégrant ou non un message concret ou abstrait, au travers de la réalisation d’un objet d’art.

 .

Différences > détails, couleurs, l’architecture, l’urbanisme

  1. Liens fond/forme : Un œil avisé, voire connaisseur, remarquera, vite, des différences entre bâtiments qui, pour des touristes, se ressemblent, tous en briques pareilles. En réalité, il y a une foule des détails qui se fondent en une harmonie de couleurs : fenêtres, portes, ou toits, etcetera. Il n’y a pas que l’architecture tant il y a aussi  l’urbanisme, tout ce qu’il y a autour, parc, jardin, cours d’eau forme comme l’écrin d’un art et style de vie !

.

<<  Calligramme et symboliques