346 – Dans le quartier populaire d’Amsterdam (II)

Visuels et textuels  >>  

Nous avons assisté à un concert d’orgue

Donné non loin de la Maison Anne Frank,

Que nous avions visité,  notre premier jour.

.

Au programme de la demi-heure, annoncée,

Trois morceaux, liturgiques, de  César Frank,

Suivi de morceaux profanes  de Tom Leuwen,

Et, enfin, contemporains, de  Maurice Duruflé.

.

Orgue  de  belle facture, architecturale, sonore,

S’ouvre : panneaux, peints de motifs, de fleurs.

Sa sonorité limpide et claire, laisse prédominer

Les médiums, les aigus, tous, hauts en chœurs,

Sur les basses profondes et les basses appuyées

Comme certains orgues de factures françaises.

.

Du fait volume et de l’écho du temple,

Les timbres sont, bien étagés, distincts

En chacune des gammes  chromatiques,

Ce qui les rend agréables  à  notre oreille.

En résumé, davantage d’effet d’harmonie

Fluidité que de présence ou de puissance.

.

Le public est une centaine de personnes,

Assises  sur des chaises, et, plein centre,

Semble apprécier du fait que la moitié

D’entre eux gardent les yeux fermés,

Pour, se recueillir, et s’en délecter.

.

L’organiste, Matthias Havinga,

Accusant la quarantaine,  à peine,

Quitte son instrument  pour  descendre

De son perchoir et venir saluer les auditeurs

Qui l’applaudissent avec une vraie,  réelle ferveur.

.

Avant de quitter les lieux,  faisons un tour de l’église,

Pour comparer le dépouillement des temples protestants

Contrastant la magnificence ornements églises catholiques

Sa sobriété nous parait conforme  au message de l’Evangile,

Et elle porte au recueillement tout autant sinon davantage

Que les tableaux et statues de nos chapelles bretonnes.

.

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Extensions

.

Pour déjeuner, avons le choix entre

Les indiens, les chinois ou les argentins

Tant les restaurants, de tradition hollandaise,

Ne courent pas  les rues, y compris  au centre-ville

Et nous n’en avons pas vu, jusqu’à présent, de français.

.

Rapport qualité/quantité, service/prix, ce sont les argentins

Qui l’emportent en équivalents de nos brasseries parisiennes.

Chez eux on peut avoir un travers de porc mariné ou une

Entrecôte grillée pour environs une dizaine d’euros.

.

Ailleurs, c’est bien plus cher : chez  un italien,

Nous avons payé le double pour des sandwiches

Dans une rue, super chic, mais quand même !

 .

Ah, une musique d’orgue baroque dans un temple qui l’est

Ça vous charme les oreilles, et vous fait vibrer tout le corps !

Déjà que ce bel instrument avec tuyaux en façade bien jaunes

Nous ravit la vue, comme un tableau de Jéricho, en  pleine fête.

Les morceaux choisis sont interprétés,  sans la moindre outrance

Au bout de l’heure j’en avais plein la tête, étant totalement ailleurs

Jésus que ma joie demeure, joué par Jean Sébastien Bach lui-même.

.

Il y a différents types, qualités d’orgues

Dans les églises, les temples, cathédrales,

Tout comme environnements acoustiques,

Sans parler des morceaux et des organistes

.

Nous avons été servis en tout par meilleurs :

Cela  se sent, s’entend, se voit : vrai bonheur.

J’en garde encore comme des frissons de joie

Procurant comme torrent d’émotions en moi.

.

Quoi de mieux, pour se remettre d’un chant,

Qui aura ébranlé cerveau, estomac et tripes,

Que de sustenter en un excellent restaurant

Avec bruit de fourchette comme musique.

 .

Gastronomie est un autre art culinaire,

Produisant émotions extraordinaires

Ne manque qu’oreille à son tableau,

Les quatre autres sens sont beaux.

.

.

346 – Calligramme (II)  

 .

Nous avons assisté à un concert d’orgue

Donné non loin de la Maison Anne Frank,

Que nous avions visité,  notre premier jour.

Au programme de la demi-heure, annoncée,

Trois morceaux, liturgiques, de  César Frank,

Suivi de morceaux profanes  de Tom Leuwen,

Et, enfin, contemporains, de  Maurice Duruflé.

Orgue  de  belle facture, architecturale, sonore,

S’ouvre : panneaux, peints de motifs, de fleurs.

Sa sonorité limpide et claire, laisse prédominer

Les médiums, les aigus, tous, hauts en chœurs,

Sur les basses profondes et les basses appuyées

Comme certains orgues de factures françaises.

Q  U  A  R  T  I  E  R

Du fait volume et de l’écho du temple,

Les timbres sont, bien étagés, distincts

En chacune des gammes  chromatiques,

Ce qui les rend agréables  à  notre oreille.

En résumé, davantage d’effet d’harmonie

 Fluidité que de présence ou de puissance.

P  O  P  U  L  A  I  R  E

Le public est une centaine de personnes,

Assises  sur des chaises, et, plein centre,

Semble apprécier du fait que la moitié

D’entre eux gardent les yeux fermés

Pour, se recueillir et s’en délecter.

D  ’ A  M  S  T  E  R  D  A  M

L’organiste, Matthias Havinga,

Accusant la quarantaine,  à peine,

Quitte son instrument  pour  descendre

De son perchoir et venir saluer les auditeurs

Qui l’applaudissent avec une vraie,  réelle ferveur.

Avant de quitter les lieux,  faisons un tour de l’église,

 Pour comparer le dépouillement des temples protestants

Contrastant la magnificence ornements églises catholiques

Sa sobriété nous parait conforme  au message de l’Évangile,

Et elle porte au recueillement tout autant sinon davantage

Que les tableaux et statues de nos chapelles bretonnes.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

346 4

.

Je ne suis certes pas une lumière

Mais je penche pour une torche 

Non pas ancienne faite matières

Mais électrique et à faisceau.

 .

Une torche électrique n’aurait rien à faire

avec quelque quartier populaire que ce soit

Rien à voir non plus avec église et orgue

si fait que la forme diffère du fond.

.

Petit à petit, la lampe  électrique

Aura remplacé la torche à flamme

Sa lumière n’est pas aussi diffuse,

Elle est plus orientée, plus stable.

.

Symbolique 

.

Qu’il s’agisse

D’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe

Moderne ou électrique, elle

Symbolise toute l’énergie

Que  nous contrôlerons,

Que nous maîtrisons.

Lumière intérieure,

Rassurante et simple,

Connaissance transmise

Par notre environnement,

Celle que  chacun  reçoit en

Naissant et dont il a besoin.

Dans  certains  rêves  son

Symbolisme est proche

De celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

.

Descriptif

.

345 – Quartier populaire Amsterdam (II)  

Alignement central  / Titre absent  /  Thème  ville

Forme droite  / Rimes libres  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe  /  Symbole de fond : torche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

346 6

.

Petit à petit, la lampe électrique

Aura remplacé la torche à flamme

Sa lumière n’est pas aussi diffuse :

Elle est plus orientée, plus stable.

.

Symbolique 

 .

Torche

Est un bâton

Enflammé,

Qui sert à éclairer,

Symbolise la lumière et l’espoir.

Représente la lumière dans l’obscurité.

Symbolise le savoir et la connaissance,

La révélation qui émane des ténèbres.

.

Lumière que produit  feu de la torche

Est une lumière chaude, lumière

Qui réconforte et qui

Réchauffe le cœur.

.

Mais contrairement

À la lampe électrique,

La lumière de la torche

Est une lumière  plutôt

Vacillante, et  instable.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-torche.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Torche et lampe diffuse de la lumière

Mais qui seront loin d’être la même,

Ce sont presque les deux extrêmes :

Un feu brut et des plus domestiqués

Toujours est-il que dans une église,

L’éclairage demeure bien électrifié

Y compris orgue pour bien sonner

.

.

Restau argentin Amsterdam

.

Scénario

.

L’église protestante située tout près de la maison d’Anne Frank,

avec ancien orgue, de très belle facture, architecturale et sonore,

ses voûtes et arcades en pierres blanches, et des plus dépouillées !

 .

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