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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Poème
Un coucher de soleil, sans nuages,
Est océan de couleurs pures sans mixage.
Il faudrait le regarder avec des yeux d’enfant,
Pour saisir l’invisible vivant, moment captivant.
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Il paraitrait que tous les couchers se ressemblent,
Mais que chacun d’eux demeurera très différent,
Tant ses impressions, sans parler, empreintes,
De ses lumières, sans cesse, renaissantes,
Ou, d’aquarelles, pleines de nuances,
Réveilleraient des rêves d’enfant,
Sommeillant, au fond de nous,
Pour s’émerveiller, ’extasier,
Devant cet éternel spectacle,
Mille fois, répété, contemplé,
Et, cela, jusque nuit, tombée,
Longtemps encore se poursuit.
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Souvenir du temps des cavernes,
Où, vite, un léger doute s’instaurait,
Sur la pérennité d’astre mourant défait
Dont la Lune, seule, témoignait du reflet.
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Mer calme, peu agitée, vent de force deux,
Le voilier rentre en lagune de Sancti Pétri,
Que nous percevons dans le fond, brumeux,
Une fois mouillés : soleil est bientôt … parti.
Le ciel, avant de s’obscurcir jette ses éclats
Réfléchis, par l’azur et l’eau, par l’horizon,
Point de rayon vert mais sur les nuages bas,
Palettes rouges, ce jusqu’aux plus profonds.
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Comme belle aquarelle bien fraiche, colorée,
De frontières de bordures encore hésitantes,
Des mélanges vert, rouge, violet et orangé,
Embrasent fond de lagune rendue miroitante.
Le silence, l’ardeur de ce soleil, au couchant,
Sont propices aux rêveries des nuits d’amants
Tant tel feu d’artifice meurt de nous émouvoir
De ses teintes dorées à en pleurer d’au-revoir.
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Après une heure, ce paysage, tout enflammé,
S’éteint lentement en nous laissant scotchés.
Nulle toile, peinture, dessin, photo … cliché,
Ne rendra de façon aussi vivante et animée.
Le noir a gagné sur cette lampe géante, éteinte.
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Lors rideau est tombé, le spectacle est … terminé
Mais que de rayons matières, en nous, imprimés,
Conserveront, un temps, lumineuses empreintes.
Couchers de soleil, j’en ai admiré des centaines.
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Chaque fois, copie conforme et, jamais, la même.
Faut dire qu’ici, il y a la magie, mariage extrême
Entre lui, nous, le ciel, et lagune andalousienne !
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Extensions
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Un souvenir du temps des cavernes
Lorsqu’un profond doute s’instaurait,
Sur la pérennité de l’astre mourant, défait,
Dont, seule, la Lune, montante, témoignait,
De son reflet constant, en reflet du couchant
Sur la voûte des nuages et sur le plan d’eau
De cette lagune, vu de notre voilier,
Mouillé, dans son milieu,
Elle semblait être miroir,
De la beauté du Monde !
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Que n’a-t-on déjà dit, peint, photographié, filmé, sur soleil couchant :
Chaque poète y va de son couplet personnel voire y ajoutent le refrain
Rien ne vous empêche de faire le vôtre, matière demeure inépuisable,
Tant frontière entre la terre et mer constitue le lieu le plus admirable
Constituant, pour marin aguerri, ou non, comme sorte de légende !
Ici, les prises de vue du même endroit donnent impression colorée
Offrant brins de douceurs surannées portant vers la mélancolie.
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Les environs de Cadix s’avèrent des plus marécageux :
Faut bien se renseigner avant de franchir ses canaux
Toutefois, nous y avons bien navigué, sans surprises
Avons fait notre mouillage, en fond, face à Chicana.
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Avons attendu, un verre de vin à la main, en apéro,
Le coucher du soleil tardif qui ne nous a pas déçus
Entre terre et mer avec grande palette de couleurs,
Il nous aura captivé déclinant pas loin d’une heure.
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La vieille ville, Cadix, s’est illuminée de mille reflets,
D’abord blancs puis oranges puis mauves puis violets
Comme un feu d’artifice avec, en projections, l’horizon
Et tel spectacle se serait imprimé, en mémoire, à jamais.
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Fragments
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Cadix, qu’a dit Cadix à pensées, nos yeux,
Une belle ville en une belle rade, s’il en est.
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Sans parler : coucher de soleil, merveilleux,
Colorant un paysage qui n’a rien de surfait.
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Un tel tableau, émouvant, pour paresseux,
Ne peut âtre que, pour humanité, bienfait.
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Vu du côté Santo Pétri, en fond de lagune,
Rideau de verdure en bordure prenait feu.
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Angoisse noir profond commence à surgir,
Temps d’aller mettre ses yeux… à dormir !
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Mais durant la nuit, le souvenir impérieux
D’un soleil couchant … s’en allant mourant,
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M’aura réveillé en plein cauchemar, hideux,
Pour laisser place au rêve de matin, radieux
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Je sais, je délire en mes impressions, j’erre,
En forte communion de nature atmosphère
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Mais c’est bien cela qui, toujours, me libère
De ma tragédie de vie sur Terre, passagère !
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Textuels : poème, extensions, fragments
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Calligramme
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Un coucher de soleil, sans nuages,
Est océan de couleurs pures sans mixage.
Il faudrait le regarder avec des yeux d’enfant,
Pour saisir l’invisible vivant, moment captivant.
Il paraitrait que tous les couchers se ressemblent,
Mais que chacun d’eux demeurera très différent,
Tant ses impressions, sans parler, empreintes,
De ses lumières, sans cesse, renaissantes,
Ou, d’aquarelles, pleines de nuances,
Réveilleraient nos rêves d’enfant,
Sommeillant, au fond de nous,
Pour s’émerveiller, s’extasier,
Devant cet éternel spectacle,
Mille fois, répété, contemplé,
Et, cela, jusque nuit, tombée,
Longtemps encore se poursuit.
Souvenir du temps des cavernes,
Où, vite, un léger doute s’instaurait,
Sur la pérennité d’astre mourant défait
Dont la Lune, seule, témoignait du reflet !
Mer calme et peu agitée au vent de force deux,
Le voilier rentre en C lagune D de Sancti Pétri,
Que nous percevons A dans le E fond brumeux,
Une fois mouillés, D soleil est * bientôt…parti.
Le ciel, avant de I s’obscurcir S jette ses éclats
Réfléchis par X l’azur et l’eau O par l’horizon,
Point de rayon * vert mais sur les L nuages bas,
Palettes rouges E et ce jusqu’aux plus E profonds.
Comme belle T aquarelle bien fraiche I et colorée,
De frontières * de bordures encore L hésitantes,
Des mélanges S vert, rouge, violet * et orangé,
Embrasent fond O lagune, rendue S miroitante.
Le silence, l’ardeur N de ce soleil U au couchant,
Sont propices aux * rêveries R de nuit d’amants,
Tant tel feu d’artifice C meurt * de nous émouvoir
De ses teintes dorées O à L pleurer d’au-revoir.
Après une heure, ce U A paysage, enflammé,
S‘éteint lentement C G laissant scotchés.
Nulle toile, peinture H U dessin, photo, cliché,
Ne rend, de façon E N aussi vivante, animée.
Le noir a gagné sur R E lampe géante, éteinte.
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Lors rideau est tombé, le spectacle est… terminé
Mais, que de rayons, matières, en nous… imprimés,
Conserveront, un temps, leurs lumineuses empreintes.
Couchers de soleil ¤ j’en ai ¤ admiré des centaines.
Chaque fois, copie ¤ conforme ¤ et, jamais, la même.
Faut dire qu’ici, ¤ il y a la magie, ¤ mariage extrême
Entre lui, nous, ¤ le ciel, et lagune ¤ andalousienne !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un flacon de parfum tout rond,
Un pion dans un jeu de société,
Coucher de soleil sur une ville.
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Étendue d’eau de mer, entre la terre ferme
Et un cordon littoral :
Peu profond, soumis à marée, avec magnifique
Coucher de soleil.
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Ici, la forme resterait assez proche du fond,
Bien qu’aucune ne forme de flacon de parfum
Ne puisse ressembler à quelque soleil couchant
Mais l’idée de superposition s’y prête bien ici.
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Symbolique
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Le soleil couchant :
Braises d’un feu mourant
Paisiblement : répétition de la mort
Renaissance à la vie, résurrection
Et lors, sa course journalière
Astre solaire, déclinaison
D’une vie individuelle.
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Coucher de soleil.
Derrière la ligne d’horizon,
Fait se rencontrer le ciel et la terre.
S’éclipsant au-delà de notre perception,
Nous emporte en monde souterrain
D’inconscient, imagination.
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Fond
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Évocation
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Tout, lac, golfe, baie, fermée par entrée
Ici, la lagune de Santo Pétri près Cadix,
Offriront des couchers de soleil différents
De ceux en pleine terre ou en pleine mer.
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Symbolique
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Une lagune est
Une étendue d’eau
Peu profonde séparée
De mer par cor don littoral.
Souvent constitué de sable fin,
Ce cordon se modifie naturellement,
Est vulnérable aux assauts de la mer
Tempêtes, tsunamis artificialisations.
Pour un tourisme environnemental,
Une lagune est sanctuaire naturel
Est un endroit privilégié pour
Observation des oiseaux.
Wikipédia : lagune
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Fond/forme
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Il s’agit ici d’une image en réduction
Métaphorique qui donne l’impression.
Tant du côté mer et du côté terre que le
Rapprochement de ce soleil et du globe
Est presque réel : touchant l’horizon !
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Soleil couchant , soleil mourant,
Que de photos, peintures, poèmes,
Sans parler vidéos, descriptions
Y-at-il eu, sur la Terre, depuis
Le début de notre Humanité
Chaque jour, de nouveaux
Témoignages, ou clichés.
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À croire qu’il s’agirait là,
D’émerveillement sans fin
Et que ce soit : sur la terre,
En montagne ou campagne,
Ou sur la mer, ile ou lagune,
Tous les paysages s’aquarellisent
Que dire de plus devant tous couchers
Je me contenterai de le faire sur le papier.
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