23 – Cadix et son coucher de soleil

Textuels et illustrations  >>

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Poème

 

Un coucher de soleil, sans nuages,

Est océan de couleurs pures sans mixage.

Il faudrait le regarder avec des yeux d’enfant,

Pour saisir l’invisible vivant, moment captivant.

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Il paraitrait que tous les couchers se ressemblent,

Mais que chacun d’eux demeurera très différent,

Tant ses impressions, sans parler, empreintes,

De ses lumières, sans cesse, renaissantes,

Ou, d’aquarelles, pleines de nuances,

Réveilleraient des rêves d’enfant,

Sommeillant, au fond de nous,

Pour s’émerveiller,  ’extasier,

Devant cet éternel spectacle,

Mille fois, répété, contemplé,

Et, cela, jusque  nuit, tombée,

Longtemps encore se poursuit.

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Souvenir du temps des cavernes,

Où, vite, un léger doute s’instaurait,

Sur la pérennité d’astre mourant défait

Dont la Lune, seule, témoignait du reflet.

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Mer calme, peu agitée,  vent de force deux,

Le voilier  rentre en  lagune de Sancti Pétri,

Que nous percevons  dans le fond, brumeux,

Une fois mouillés : soleil est bientôt … parti.

Le ciel, avant de s’obscurcir   jette ses éclats

Réfléchis, par l’azur  et l’eau,  par  l’horizon,

Point de rayon vert mais sur les nuages bas,

Palettes rouges, ce jusqu’aux plus profonds.

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Comme belle aquarelle bien fraiche, colorée,

De frontières de bordures  encore hésitantes,

Des  mélanges  vert, rouge,  violet  et  orangé,

Embrasent fond de lagune rendue miroitante.

Le silence, l’ardeur  de  ce soleil,  au couchant,

Sont propices aux rêveries des nuits d’amants

Tant tel feu d’artifice meurt de nous émouvoir

De ses teintes dorées à en pleurer  d’au-revoir.

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Après  une heure, ce paysage,  tout  enflammé,

S’éteint lentement  en nous  laissant  scotchés.

Nulle  toile,  peinture,  dessin,   photo … cliché,

Ne  rendra de  façon  aussi vivante  et  animée.

Le noir a gagné sur cette lampe géante, éteinte.

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Lors rideau est tombé, le spectacle est … terminé

Mais que de rayons matières, en nous, imprimés,

Conserveront, un temps, lumineuses  empreintes.

Couchers de soleil, j’en ai  admiré  des  centaines.

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Chaque fois, copie  conforme et, jamais, la même.

Faut dire qu’ici, il y a la magie,  mariage extrême

Entre lui, nous, le ciel, et lagune andalousienne !

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Extensions

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Un souvenir du temps des cavernes

Lorsqu’un profond doute s’instaurait,

Sur la pérennité de l’astre mourant, défait,

Dont, seule, la Lune, montante,  témoignait,

De son reflet constant, en reflet du couchant

Sur la voûte des nuages et sur le plan d’eau

De cette lagune, vu de notre voilier,

Mouillé, dans son milieu,

Elle semblait être miroir,

De la beauté  du Monde !

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Que n’a-t-on déjà dit, peint, photographié, filmé, sur soleil couchant :

Chaque poète y va de son couplet personnel voire y ajoutent le refrain

Rien ne vous empêche de faire le vôtre, matière demeure inépuisable,

Tant frontière entre la terre et mer constitue le lieu le plus admirable

Constituant, pour marin aguerri, ou non, comme sorte  de légende !

Ici, les prises de vue du même endroit donnent impression colorée

Offrant brins de douceurs surannées portant vers la mélancolie.

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Les environs de Cadix s’avèrent des plus marécageux :

Faut bien se renseigner avant de franchir ses canaux

Toutefois, nous y avons bien navigué, sans surprises

Avons fait notre mouillage, en fond, face à Chicana.

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Avons attendu, un verre de vin à la main, en apéro,

Le coucher du soleil tardif qui ne nous a pas déçus

Entre terre et mer avec grande palette de couleurs,

Il nous aura captivé déclinant pas loin d’une heure.

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La vieille ville, Cadix, s’est illuminée de mille reflets,

D’abord blancs puis oranges puis mauves puis violets

Comme un feu d’artifice avec, en projections, l’horizon

Et tel spectacle se serait imprimé, en mémoire, à jamais.

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Fragments

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Cadix, qu’a dit Cadix à pensées, nos yeux,

Une belle ville en une belle rade, s’il en est.

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Sans parler : coucher de soleil, merveilleux,

Colorant un paysage qui n’a rien de surfait.

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Un tel tableau, émouvant, pour paresseux,

Ne peut âtre que, pour humanité, bienfait.

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Vu du côté Santo Pétri, en fond de lagune,

Rideau de verdure en bordure prenait feu.

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Angoisse noir profond commence à surgir,

Temps d’aller mettre ses yeux…  à dormir !

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Mais durant la nuit,  le souvenir impérieux

D’un soleil couchant … s’en allant mourant,

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M’aura réveillé en plein cauchemar, hideux,

Pour laisser place au rêve de matin, radieux

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Je sais, je délire  en mes impressions, j’erre,

En forte communion de nature atmosphère

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Mais  c’est bien cela qui, toujours, me libère

De ma tragédie de vie sur Terre, passagère !

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Textuels : poème, extensions, fragments

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 Calligramme

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Un coucher de soleil, sans nuages,

Est océan de couleurs pures sans mixage.

Il faudrait le regarder avec des yeux d’enfant,

Pour saisir l’invisible vivant, moment captivant.

Il paraitrait que tous les couchers se ressemblent,

Mais que chacun d’eux demeurera très différent,

Tant ses impressions, sans parler, empreintes,

De ses lumières, sans cesse, renaissantes,

Ou, d’aquarelles, pleines de nuances,

Réveilleraient nos  rêves d’enfant,

Sommeillant,  au fond de nous,

Pour s’émerveiller,  s’extasier,

Devant  cet éternel  spectacle,

Mille fois, répété, contemplé,

Et, cela, jusque  nuit, tombée,

Longtemps encore se poursuit.

Souvenir du temps des cavernes,

Où, vite, un léger doute s’instaurait,

Sur la pérennité d’astre mourant défait

Dont la Lune, seule, témoignait  du reflet !   

Mer calme et peu agitée  au vent de force deux,

Le voilier rentre en   C  lagune     D    de Sancti Pétri,

Que nous percevons  A       dans le        E      fond brumeux,

Une fois mouillés,    D          soleil est         *        bientôt…parti.

Le ciel, avant de      I            s’obscurcir           S       jette ses éclats

Réfléchis par          X             l’azur et l’eau           O        par l’horizon,

Point de rayon          *             vert mais sur les          L           nuages bas,

Palettes rouges       E            et ce jusqu’aux plus        E             profonds.

Comme belle           T           aquarelle bien fraiche      I            et colorée,

De frontières            *          de bordures encore        L           hésitantes,

Des mélanges           S          vert, rouge, violet       *             et orangé,

Embrasent  fond       O         lagune, rendue       S           miroitante.

Le silence, l’ardeur     N         de ce soleil       U         au  couchant,

Sont propices aux        *        rêveries      R    de nuit d’amants,

Tant tel feu d’artifice    C      meurt     *      de nous émouvoir

De ses teintes dorées     O       à       L   pleurer d’au-revoir.

Après une heure, ce      U          A     paysage, enflammé,

S‘éteint lentement        C        G        laissant scotchés.

Nulle toile, peinture    H     U   dessin, photo, cliché,

Ne  rend, de  façon      E   N  aussi vivante, animée.

Le noir a gagné  sur    R   E  lampe géante, éteinte.

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Lors rideau est tombé,   le spectacle est… terminé

Mais, que de rayons, matières,  en nous… imprimés,

Conserveront, un temps, leurs lumineuses empreintes.

Couchers de soleil    ¤    j’en ai   ¤   admiré des centaines.

Chaque fois, copie   ¤    conforme    ¤   et, jamais, la même.

Faut dire qu’ici,     ¤     il y a la magie,   ¤    mariage extrême

Entre lui, nous,    ¤       le ciel, et lagune      ¤   andalousienne ! 

 .

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Forme

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Réduction

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Évocation

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Un flacon de parfum tout rond,

Un pion  dans  un jeu  de société,

Coucher de soleil sur une ville.

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Étendue d’eau de mer, entre la terre ferme

 Et un cordon littoral :

Peu profond, soumis à marée, avec magnifique

Coucher de soleil.

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Ici, la forme resterait assez proche du fond,

Bien qu’aucune ne forme de flacon de parfum

Ne puisse ressembler à quelque soleil couchant

Mais l’idée de superposition s’y prête bien ici.

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Symbolique 

 .

Le soleil couchant :

Braises d’un feu mourant

Paisiblement : répétition de la mort

Renaissance à la vie, résurrection

Et lors, sa course journalière

Astre solaire, déclinaison

D’une vie individuelle.

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Coucher de soleil.

Derrière la ligne d’horizon,

Fait se rencontrer le ciel et la terre.

S’éclipsant au-delà de notre perception,

Nous emporte en monde souterrain

D’inconscient, imagination.

 .

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Fond

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Évocation

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Tout, lac, golfe, baie, fermée par entrée

Ici, la lagune de Santo Pétri près Cadix, 

Offriront des couchers de soleil différents

De ceux en pleine terre ou en pleine mer.

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Symbolique 

 .

Une lagune est

Une étendue        d’eau

Peu profonde           séparée

De mer par cor           don littoral.

Souvent constitué              de sable fin,

Ce cordon se modifie         naturellement,

Est vulnérable aux          assauts de la mer

Tempêtes, tsunamis          artificialisations.

Pour un  tourisme           environnemental,

Une lagune est            sanctuaire naturel

Est un endroit                privilégié pour

Observation                     des oiseaux.

Wikipédia : lagune

 .

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Fond/forme 

 .

Il s’agit ici d’une image en réduction

Métaphorique qui donne  l’impression.

Tant du côté mer et du côté terre que le

Rapprochement de ce soleil et du globe

Est presque réel : touchant l’horizon !

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Soleil   couchant ,    soleil  mourant,

Que de photos, peintures, poèmes,

Sans parler vidéos,  descriptions

Y-at-il eu, sur la Terre, depuis

Le début de notre Humanité

Chaque jour, de nouveaux

Témoignages, ou clichés.

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À croire qu’il s’agirait là,

D’émerveillement sans fin

Et que ce soit : sur la terre,

En montagne ou campagne,

Ou  sur la mer, ile  ou  lagune,

Tous les paysages s’aquarellisent

Que dire de plus devant tous couchers

Je me contenterai de le faire sur le papier.

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