24 – Tarifa avec sa rade et médina

Visuels et textuels >>

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Textuel

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À certains, Tarifa évoqueront sa médina et, à

d’autres, ses navettes, pour Tanger, ou son hot

spot de kitesurf, en plein été, pour nous, une

escale à ne pas manquer. Car elle sera

différente de jour et da nuit, plusieurs visages

peuvent être attribués. Ambiance Maure se

fait sentir, parfums ne pourraient mentir.

Ambiance d’Espagne se rétablit, un parfum

subtil vous envahit. Rade défendue : haut fort

érigé, couleurs en port pêcheur verni. Tarifa

rime avec ferries rapides, pour là-bas, Tanger,

à votre portée. Faites-vous embarquer : après

trente-cinq minutes, faites le premier pas pour

Fez ou Meknès comme points de chute ! Nous

avons mouillés notre voilier dans l’avant-port :

entre les murailles de Tarifa la presqu’ile et le

fort. Impossible de venir accoster à son

ponton, gardé par les douaniers qui font leur

ronde de garde. Après un quart d’heure

d’annexe, de trempette, nous entrons en sa

ville et longeons le marché encore très animé

bien qu’il soit bien tard, presque nuitée. J’ai

une otite, mon oreille droite siffle comme une

trompette ! Mes yeux sont surpris, étonnés,

par Tarifa rimant avec médina, par son

architecture maure, et habitée de

commerçants vendant bon nombre de fatras,

de frusques, d’objets d’arts, de bibelots, vous

emplissant d’aise en vidant le trop plein

d’argent que vous aviez en main ou à cœur, et

pour vous faire grand bien. Nous faisons du

lèche-vitrine sans rien acheter. Nous nous

sommes assis pour prendre un café, prendre le

temps de déguster l’instant pour qu’il nous

reste en mémoire. Nous sommes revenus le

lendemain. De jour, la médina est différente

mais tout aussi belle et magique et pourvue du

charme indéfinissable d’odeurs du bon frais,

mélangées aux fleurs et aux poissons : la foule

en moins ! Cela convient bien à nos âmes

d’artistes qui prennent des photos inspirées

pour faire nôtre ce passage en cité maure-

espagnole. Nous y avons rencontré une

boulangère, italienne, mari français, enfant

espagnol : un beau métissage, réussi,

d’identités étrangères.

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Visuel

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Visuel

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La situation géographique de Tarifa

entre Cadix et Gibraltar;

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24 1

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vue de la rade de Tarifa de la pointe

du château et la Médina :

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24 2

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nous abordons, débarquons,  trouvons

la porte principale Médina,

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et plus loin, observons sa plage,

 et son hot spot, couru, pour le kite surf !

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Poème

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À certains, Tarifa, évoqueront  sa médina

Et, à d’autres, ses navettes, pour  Tanger,

Ou son  hot spot, de kitesurf, en plein été,

Pour nous, une escale, à ne pas manquer.

Car elle sera différente de jour et da nuit,

Plusieurs visages peuvent être attribués.

L’ambiance Maure  se fait sentir

Les parfums ne peuvent mentir.

L’ambiance Espagne se rétablit

Un parfum subtil vous envahit.

Rade défendue, haut fort érigé,

Couleur en port pêcheur verni.

.

Tarifa rime avec ses ferries rapides pour là-bas,

Tanger reste à votre portée, en trente-cinq minutes,

Faites-vous embarquer, lors faites votre premier pas

Avec Fez, Meknès comme nouveaux points de chute.

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Là, nous avons mouillés  le voilier  dans l’avant-port

Entre murailles de Tarifa et sa presqu’ile et son fort,

Mais, impossible de venir accoster près des pontons,

Gardés par des douaniers faisant, la garde, en rond.

.

Après un quart d’heure, d’annexe  et de trempette,

Nous entrons dans la ville, et longeons son marché,

Encore très animé, bien qu’il soit tard, dans nuitée.

J’ai une otite, mon oreille siffle  comme  trompette,

Mais, il est vrai que mes yeux sont surpris, étonnés,

Par la ville de Tarifa, qui rime autant avec Médina !

.

Dans cette architecture d’inspiration maure habitée

Où nombre commerçants vendant nombre de fatras,

De frusques, d’objets d’arts et bien d’autres bibelots,

Vous remplissent d’aise et vous vident autant le trop

Plein d’argent, que vous avez encore dans vos mains

À cœur de servir en vous faisant le plus grand bien.

.

Pratiquons le lèche vitrine, mais, sans rien acheter,

Seulement nous asseoir, afin de déguster  bon café,

Et, de prendre le temps de déguster à fond l’instant,

Qui nous restera en mémoire ainsi plus longtemps.

.

Le lendemain, pour le fun,  nous sommes revenus :

De jour, la même médina était très différente mais

Tout aussi belle et  tour aussi magique et pourvue

D’un charme indéfinissable et d’un parfum frais,

Et en dépit d’odeurs mélangées fleurs et poisson,

La foule en moins, mais cela nous convient bien,

Pour nos âmes d’artistes, sources d’inspirations,

Qui immortalisent en photos pour en faire sien,

.

Ce bref passage en cette cité maure-espagnole

Où nous avons rencontré une belle boulangère

Italienne avec mari français et enfant espagnol

En beau métissage issu  d’identités étrangères.

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Extension

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Leur enfant de dix ans parlait trois langues

C’est tout de même, un bel avantage, pour lui

Et un beau cadeau des amours transfrontières.

Le pain était bon comme chez nous en France

Alors que demande le peuple sinon retrouver

Ce qu’on apprécie le plus est belle diversité

.

Tarifa rime  aussi avec médina : centre-ville commercial, d’autrefois !

L’ambiance en Sud Espagne est quelque peu différente du Maghreb

Seules que nous avons visitées sont celles  Tétouan, Tanger, Asilah

Ici on y est tout en y étant pas : mélange non forcé, bien acculturé

Jour et nui, l’agitation bat le plein d’authenticité maure espagnole

Être ici n’est pas comme être ailleurs même si ça ressemble un  peu,

Sans compter que Tarifa est port qui relie deux continents par détroit.

.

Il n’y a pas d’analogie entre phare

Et flacon diffuseur à part de forme

Mais toutefois Tarifa est bien écrin

Qui nous a conquis par son parfum.

.

Parfum d’atmosphère, cela va de soi

De nuit on sent en sa Médina comme

Air de vie, noctambule, pleine de joie,

Stimulant imaginaire maure-espagnol.

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Tarifa reste un port difficile à accoster,

À voilier de plaisance : il faut mouiller,

Un embarquement transit vers Maroc

Produit constant grouillement de vie.

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Un hot spot voisin, sur grande plage,

Réunit la crème des grands surfeurs,

Égayant leur ciel, gonflé de couleurs,

Se déplaçant comme sur les nuages.

.

Nous avons erré, quelques  heures,

En rue de Médina entre boutiques

À trouver boulangerie multilingue

Pains aux trois langues : dingue !

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 Calligramme

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À certains, Tarifa      évoqueront  sa médina

Et, à d’autres, ses      navettes, pour  Tanger,

Ou  son  hot spot,     de kitesurf, en plein été,

Pour nous, une es     cale, à ne pas manquer.

Car elle sera diffé     rente de jour et da nuit,

Plusieurs visages        peuvent être attribués.

Ambiance      T Maure  se fait sentir

Les parfums ne  A   peuvent mentir.

Ambiance Espa    R   gne se rétablit

Un parfum subtil    I   vous envahit.

Rade défendue, haut   F    fort érigé

Couleur en port pêcheur  A    verni.

.

Tarifa rime avec ses ferries rapides      A                 pour là-bas,

Tanger reste à votre portée, en      V         trente-cinq minutes,

Faites-vous embarquer, lors      E        faites votre premier pas

Avec Fez, Meknès comme       C       nouveaux points de chute.

Là, nous avons mouillés        *       notre voilier en l’avant-port

Entre murailles de Tarifa    S          et sa presqu’ile et son fort,

Mais, impossible de venir   A          accoster près des pontons,

Gardés par des douaniers    *            faisant, la garde, en rond.

Après un quart d’heure et      R         d’annexe, et de trempette,

Nous entrons dans la ville,       A          et longeons son marché,

Encore très animé, bien qu’il     D          soit  tard, dans nuitée.

J’ai une otite, mon oreille siffle      E           comme  trompette,

Mais, il est vrai que mes yeux sont      ,            surpris, étonnés

Par la ville de Tarifa, qui rime autant     *           avec Médina !

Dans cette architecture d’inspiration         S      maure habitée

Nombre commerçants vendant nombre       A            de fatras,

De frusques, d’objets d’arts, bien d’autres    *              bibelots,

Vous remplissent d’aise et vous vident      M       autant le trop

Plein d’argent, que vous avez encore      E      dans votre main,

À cœur de servir, tout en vous           D        faisant grand bien.

Pratiquons le lèche vitrine,          I       mais, sans rien acheter,

Seulement nous asseoir,        N        afin de déguster  bon café,

Et, de prendre le temps      A         de déguster à fond l’instant,

Qui nous restera en        ,          mémoire ainsi plus longtemps.

Le lendemain, pour     *              le fun, nous sommes revenus :

De jour, la même     S             médina était très différente mais

Tout aussi belle    O               et  tour aussi magique et pourvue

D’un charme     N                indéfinissable et d’un parfum frais,

Et en dépit       *               d’odeurs mélangées fleurs et poisson,

La foule            P          en moins, mais cela nous convient bien,

Pour nos            O         âmes d’artistes, sources d’inspirations,

Qui immor           R           talisent en photos pour en faire sien,

Ce bref passage        T              dans cette cité maure-espagnole

Où nous avons              *            rencontré une belle boulangère

Italienne avec mari           *              français et enfant espagnol

En beau métissage issu           *                d’identités étrangères.

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Forme

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Évocation

 .

Un flacon de parfum avec diffuseur.

Une flasque d’alcool  pour sa poche,

Un pilier de soutènement d’un pont,

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Chaque ville a son odeur, et, à certains

Endroits, son parfum :

Fait de milles sensations, impressions,

Émotions, interprétations.

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Symbolique  

 .

La médina de Tarifa

Est pourvue charme indéfinissable

D’odeurs du bon frais.

.

Le parfum symbolisera la mémoire

En cérémonie funéraire.

.

Parfum facilite apparition d’images

Et de scènes significatives

.

Qui suscitent, et orientent, à leur tour

Des émotions et des désirs,

.

De Passé lointain Madeleine de Proust

Source : Dictionnaire des symboles.

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Descriptif

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24 –  Tarifa avec sa rade, sa médina, son port 

Alignement central / Titre méandre / Thème  édifice

Forme droite / Rimes variées / Fond éloignée de forme

Symbole de forme : Parfum / Symbole du fond : Phare

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Fond

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Évocation

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Un feu, une plateforme, une grande tourelle

Érigée, le plus souvent, en pierres  ou béton,

Voilà le phare qui éclaire l’entrée de Tarifa

Sur un ilot attenant à sa rade et son port ?

 .

Symbolique 

 .

Depuis le phare

Érigé, Alexandrie,

Le phare a toujours

Été un symbole fort,

Il est le guide, l’espoir,

Sécurité, ange  gardien

Du marin : outre  le  fait

Qu’il s’agit élément à terre,

Facile d’accès, statique à observer,

En plus  souvent très coloré et sujet à

Des compositions des plus originales,

S’ajoute également idée de durabilité,

De la fiabilité et de la solidité face aux

Assauts de toute intempérie maritime.

 .

Fond/forme 

 .

Une simple anecdote parmi d’autres :

Une boulangerie dans une petite ruelle

De la médina de tarifa, nous aura attiré

Par son parfum : pain, gâteau, croissant,

Et il n’y a pas que l’odeur, autant la saveur

D’entendre parler trois langues entremêlées

Par un jeune garçon qui parlait en espagnol

À sa mère, italien à son père, français à nous

Médi médi,  mais  dis-le donc  dans la langue

Qui te plait, qui te sonne  à l’oreille  et palais.

.

Le phare est à la fois une réalité et emblème

De nombreux ports, y compris bien abrités.

S’il est éclairant de nuit, par son faisceau,

Demeure visible rassurant de jour aussi.

Tarifa, comme on le sait, a des aspects

Mauresque qui fait partie du charme

Que  l’on a à la visiter jour  ou nuit

Est une porte sur Ceuta, Tanger.

 .

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Épilogue

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Dans chaque ville ayant une  halle, médina,

Un flux d’odeurs, voire, parfois, de parfums,

Parvient à vos narines, neurones, mémoires,

Persistant un long temps dans vos souvenirs.

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Et de la même manière, ville ayant un phare,

Attirent votre regard  sur sa hauteur de vue :

Bruit de la ville qui chante ou heurte oreilles,

Vient compléter un tableau d’attrait ou rejet.

.

Par intermittence le phare éclaire la médina,

 De son faisceau lumineux comme un pinceau,

  Ravive ses formes, couleurs, même ses odeurs :

Celle d’un pain chaud parvient à nos naseaux.

.

Nous y entrons, poussés par notre faim avide

On entend parler l’espagnol, l’italien, français

De tel mélange on s’enquiert du gout du pain,

Le levain de farine nous a donné envie de vin.

.

Nous sommes allés le manger en café d’à coté,

En terrasse presqu’au milieu foule de passants

Je m’en souviens encore comme de madeleine

Qui n’a pourtant rien de proustien, tant bonne.

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Visuels et textuels >>


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