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De vouloir partager
Moindre doutes
Personne ne
Le redoute,
Tant en cas
De désarroi
Il n’y aura
Pas que moi.
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Doute sur qui :
Sur n’importe quoi
Sur les sens de la vie,
Sur l’amour qu’on bénit.
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À deux, chemin de croix
Est moins lourd à porter :
Croix de fer, croix de bois,
Je fais tout pour te trouver.
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Viens partager, avec moi,
Ton doute, ton désarroi,
Tu es reine et je suis roi,
Soyons libres, nos choix.
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Viens mettre tous tes pas
De danses dans mes bras,
À en tourner ta tête oh ah
Au point, tu n’y pensais pas.
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Puis, viens coucher tes ébats
Lors ta joie ne fera de débats,
Car chaque fois, première fois,
Chaque fois elle nous prendra.
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Va et viens où le pont franchira,
Personne ne nous l’a-men-de-ra
En parlant d’une même…voix,
L’amour nous ré-en-chan-tera.
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Tant que nos vies s’entrelacent
L’un sans l’autre, on n’existera
Tant que notre vie dure, durera
Amour y trouvera sa vraie place.
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Extensions
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Le doute sur l’amour vrai, profond,
Durable, sincère, fidèle que sais-je encore
Est comme un cancer en nous qui ne guérit pas
Si on ne l’extirpe pas tant il faut de preuves d’amour
Et qui ne laissent aucun doute sur la confiance réciproque.
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S’il n’y avait que certitudes en amour, bien vite, on s’ennuierait,
Bien vite, on s’en irait car l’amour est fait de renouvellements
Incessants, entre mari et femme, y compris entre amants.
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«Est-ce que je finirai ma vie, avec lui, avec elle ? »
Ce genre de doute très projectif est naturel
Mais, il n’y aurait aucune assurance, qui
Puisse l’affirmer, le garantir, l’infirmer.
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Mariage, bout de papier inflammable
À la suite de plusieurs étincelles !
Hier, jurant de son amour éternel ;
Demain, divorçant de conjoint indélicat.
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Le désarroi est différent du doute : angoisse
Diffuse perturbant le déroulement de la pensée :
« Je ne sais que penser … et je ne sais que faire,
Que dire … je me sens, et complètement, perdu. »
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Il survient lors on sollicite l’autre qui ne réagit pas :
« Où est-il, que fait-il, pourquoi ne répond-t-il pas ? »
Ce n’est pas qu’on doute de lui, c’est qu’on a peur
Qu’il lui soit arrivé quelque chose pour sa vie.
Qu’il donne des nouvelles pour me rassurer.
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Le doute est un questionnement ;
Le désarroi, un consternement ;
La certitude, un rassurement ;
Et moi, ne suis rien là-dedans
Qu’un pauvre hère… errant !
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Le doute entrainera le désarroi
Ou le désarroi entraine le doute
On peut retourner la chaussette,
Sans qu’on y trouve une solution.
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Tant si on doute de ses sentiments
Pour se marier et, tenir la distance
Mieux vaudrait ne pas s’y acharner,
Mais comment ne pas penser divorce
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C’est pourquoi, faute de certitude réelle
Le mariage est un pari qui se renouvelle,
Trente ans plus tard on est plus le même ;
Pourtant on est bien resté avec… la même
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Épilogue
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Ce n’est pas Descartes qui rejettera le doute :
Lui qui l’a sanctuarisé : je doute, donc je suis.
Je suivrai quelqu’un d’autre, qui doute aussi :
Bonjour les certitudes, bonjour les paradoxes.
***
Quand on présenterait, à un enfant, en bas âge,
Flacons de taille, forme différente, même contenu
Il n’émet aucun doute, le plus haut est le plus grand
Bien qu’il y ait équivalence, ne voit de ressemblance.
***
Ce qui est vrai, sinon patent, en physique, l’est encore
Plus en psychique, lorsqu’il provoquerait des désarrois :
Doute provient du cerveau tandis que désarroi, du cœur,
On doute de l’amour mais c’est le sentiment qui éprouve.
***
Éprouver un doute ne provoque pas toujours de désarroi,
Tandis que tout désarroi conduira très souvent au doute :
On prétend qu’en lois scientifiques, il n’y a plus de doute,
L’on dit en même temps, qu’elles doivent être réfutables.
***
Alors comment s’en sortir quand il s’agit de sentiments,
N’y pas de lois absolues : qu’un continuum non clivant,
C’est en les partageant que l’ombre portée diminuera,
Et que l’on verra enfin sa lumière, sa vérité, en soi !
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756 – Calligramme
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De vouloir partager
Moindre A doutes
Person V ne ne
Le re E doute,
Tant C en cas
De dés * arroi
Il n’y M aura
Pas que O moi.
Doute sur I qui :
Sur n’importe * quoi
Sur les sens de D la vie,
Sur l’amour qu’ O on bénit
À deux, chemin U de croix
Est moins lourd à T porter :
Croix de fer croix E de bois,
Je fais tout pour * te trouver.
Viens partager P avec moi
Ton doute, et A désarrois,
Tu es reine et R je suis roi,
Restons libres T nos choix.
Viens mettre A tous tes pas
De danses en G mes…bras,
À en tourner E ta tête oh ah
Au point t’y R pensais … pas
Ensuite viens * coucher ébats
Lors ta joie ne D fera de débats,
Car chaque fois É première fois,
Chaque fois elle S nous prendra.
Va et viens où le A pont franchira,
Personne ne nous R l’a-men-de-ra
En parlant d’une R même…voix,
L’amour en nous O re-chan-tera.
Tant que nos vies I s’entrelacent
L’un sans l’autre * on n’existera
Tant que notre vie dure et durera
Amour y trouvera sa vraie place.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Flacon servant
À faire des mélanges,
Solutions, en chimie
De guingois, désarroi.
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Pour ce flacon, goulot non droit.
Il en est ainsi pour, je crois :
Le doute, voire le désarroi,
C’est lorsque tout va de guingois !
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Symbolique
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Flacons de laboratoire
Font partie de la verrerie
D’un laboratoire de base.
Ils sont souvent en verre,
Renforcé, voire en plastique.
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Le verre est transparent ou brun
Utilisé pour les solutions photosensibles,
Usages variés : préparation de solutions,
Volumétrie, analyse, conservation, collecte,
Réactions chimiques, mélange, précipitation.
wikipedia.org/wiki/Flacon_de_laboratoire
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Descriptif
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756 – Viens partager avec moi, doute, désarroi
Alignement central / Titre serpente / Thème humeur
Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : flacon / Symbole de fond : désarroi
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Fond
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Évocation
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Pour ce flacon, goulot non droit.
Il en est ainsi pour, je crois :
Le doute, voire le désarroi,
C’est lorsque tout va de guingois !
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Symbolique de fond
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Nos enfants sont sans religion,
Or le «désir de sens» est intrinsèque
À la psyché humaine, toujours en quête
D’une «idée cohérente du monde», et que
Ce qui peut combler ce désir relève de
«Quelque chose qui parle le langage
De notre dimension symbolique».
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Ce désarroi inquiète, ne plaide
Pas pour un retour aux religions
D’hier, et pourvoyeuses de sens.
Il reconnaît, pleinement, la valeur
De «notre héritage rationnel et scientifique»,
Mais déplore qu’il ait «piétiné notre dimension
Symbolique», les deux peuvent et doivent coexister.
ledevoir.com/lire/335821/essai-les-raisons-du-desarroi-des-jeunes
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Corrélations
Fond/forme
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Le doute est l’autre coté
D’une pièce de monnaie
Du côté pile, je souscrirai
Du côté face, me méfierai
Toutefois n’être pas Janus
Qui présentera deux faces,
De profil et simultanément
Connaissance modère doute
Ignorance renforce certitude,
Lors partager ses doutes serait
Essentiellement les questionner.
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S
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Questions : sans réponses !
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cénario
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Je n’ai rien de cette statue, comme figé, et pour toujours.
je me jette, je me projette sur tout ce qui bouge, me plait,
en me regardant dans ma glace : qui vois-je, réellement !
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