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Qu’il
Est doux
Et réconfortant
Ce murmure du vent,
À l’oreille vous susurrant
Un chant doux, mélodieux,
Qui vous mènera aux cieux.
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Il répond aux autres éléments,
Évoquant le feu, l’eau, la terre :
Il entre, avec eux, en harmonies,
Si ce n’est, parfois, en cacophonies.
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Tant de murmures auxquels se mêle
Le tien, émanent ta bouche, profère
Notre avenir dans lequel se mêlent
Mots les plus doux et de travers.
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Ce murmure vous rendra fou
D’amour quel qu’il soit,
De tout, vous absous,
Comme il se doit.
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Le murmure du vent, traversant les pins,
Susurre à l’oreille son chant divin,
Berce mon esprit de rêveries :
Voyage entre iles à l’infini.
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Le murmure de l’eau, dans le ruisseau,
Epure un vibrato en mon cerveau,
Le renouvelle de sa fraicheur
Et de sa vive blancheur.
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Le murmure du feu, dans la cheminée,
Ronronne de braise et de chaleur,
Entre deux éclairs enflammés,
Transmet douces langueurs.
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Le murmure des galets, sur la plage,
Résonne de ses longs crissements,
Frissonne mon corps en nage,
Et rythme ses étirements.
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Le murmure de ta voix, très douce,
Chuchote mot doux en bouche,
Ensorcèle mon âme et corps
D’air qui m’enchante fort.
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Le murmure de ces divers éléments
S’harmonisent en même temps
Pour me rendre fou … de toi
Chaque fois que je te vois.
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Extensions
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Ah, le murmure, combien de fois l’évoque-t-on
Pour signifier quelque chose de secret qu’on
Ne parvient ni à entendre ni à comprendre.
Il est vrai que, sur le plan phonétique,
Un mur doublé d’un mur n’est pas
Propice à l’entendement réciproque.
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Mais hurlements ne valent pas mieux :
Ils trop forts, trop saturés, trop brouillés !
Le murmure laisse impression de proximité,
D’intimité tandis que le hurlement : bruit de rue,
De bruit de cohue ou encore de torture ou de morsure.
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Les chevaux aiment, parait-il, qu’on leur murmure à l’oreille :
Ça les met en confiance, réduit distance entre hommes et eux.
Murmurer des mots doux dans l’oreille d’une femme
Que l’on veut séduire serait bien plus efficace
Que de lui écrire un poème : À voir !
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Ce qui est certain c’est qu’un doux poème
Murmuré à l’oreille a plus de force que parole
Quelconque, crié à la face de quelqu’un, quelqu’une :
Une fois cela dit, un homme averti en vaut deux.
Travaillez dès lors autant fond que forme !
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Couchés tous deux dans la forêt, dans la forêt de pins
À l’abri des regards, des vents forts
Le doux murmure du vent, zéphyr, charme mon oreille
Et j’entends ta voix, douce et suave,
Reprendre, en écho, ses paroles, me paraissant pareilles
À ton beau chant d’amour pour moi
Notre isolement de tout et de tous est un enchantement
Qui nous repose des bruits de foules
Craquements des pins, des pommes de pins au soleil
Sont, de nos ébats, seuls témoins.
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Un murmure d’amante à mon oreille,
Est-ce un message codé ou une réalité,
Que j’ignore encore et qui jette un sort
À celui qui lui prêtera l’oreille très fort.
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Le courant et le vent, seront complices :
Courant, en ruisseau et vent, en serrure,
Transmettent un secret avec leur malice
D’un vrai bonheur établi, simple et pur.
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Quand l’amour s’installe, et qu’il veille
À ce que chaque jour, il nous réveille,
Par un murmure des plus doux au
Creux même de notre oreille !
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Épilogue
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Le vent peut se faire très doux, agréable,
Comme il peut se faire violent, détestable,
Vous murmure à l’oreille chant harmonieux,
Lors grosse tempête, soudain devient furieux.
***
Toujours il passe, et pour aller l’on ne sait où,
Toujours revient, chargé de noirs nuages, fous,
Il renouvelle l’air, le réchauffe, il l’humidifie :
Change de direction comme c’est pas permis.
En traversant les pins et tous les arbres bas
***
Il les secoue et … il les fait plier,
En mouvements de balanciers,
Branches se mettent à danser,
Et saluent, en agitant les bras,
Coucou, c’est moi … me voyez.
***
S’ouvrent les pommes de pins,
Aux doux zéphires des matins,
Comme longs murmures, divins,
Entre chants sirènes et humains,
Et se ferment, les pommes de pins,
Dès que le temps deviendra chagrin.
***
Le murmure de ta voix entrant à l’oreille,
Est semblable au vent et me fait merveille,
Il s’accorde bien à celui de trou de serrure,
Je m’enracine en lui avant de m’envoler loin,
Il me raconte lors des histoires enchanteresses
Magnifiant d’autant les sensations des caresses.
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759 – Calligramme
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Qu’il
Est * doux
Et ré M confor T tant
Ce mur U mure du R vent,
À l’oreille R vous susur A rant
Un chant M doux, mélo V dieux,
Qui vous U mènera aux E cieux.
Il répond R aux autres élé R ments,
Évoquant E le feu, l’eau, la S terre :
Il entre, * avec eux, en har A monies,
Si ce n’ D est parfois, en caco N phonies.
Ces mur U mures, auxquels T se mêle,
Le tien * émanent de bouche * profère
Notre a V venir, dans lequel, P pêle-mêle,
Nos mots E les plus doux I de travers.
Un mur N mure vous N rendant fou
D’amour T quel S qu’il soit,
De tout, * vous * absous,
Comme * il se doit.
.
Le murmure du vent, traversant les pins,
Susurre à l’oreille son chant divin,
Berce mon esprit de rêveries :
Voyage entre iles à l’infini.
.
Le murmure de l’eau, dans le ruisseau,
Épure un vibrato en mon cerveau,
Le renouvelle de sa fraicheur
Et de sa vive blancheur.
.
Le murmure du feu, dans la cheminée,
Ronronne de braise et de chaleur,
Entre deux éclairs enflammés,
Transmet douces langueurs.
.
Le murmure des galets, sur la plage,
Résonne de ses longs crissements,
Frissonne mon corps en nage,
Et rythme ses étirements.
.
Le murmure de ta voix, très douce,
Chuchote mot doux en bouche,
Ensorcèle mon âme et corps
D’air qui m’enchante fort.
.
Le murmure de ces divers éléments
S’harmonisent en même temps
Pour me rendre fou … de toi
Chaque fois que je te vois.
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Forme
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Évocation
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Une pomme de pin en haut,
Et donc, une forêt de pin en bas
C’est évident que cela ira de soi
Mais ça va mieux en la disant !
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Pomme de pin et tronc d’arbre,
ne produisent pas de murmures
et même dans une grande forêt
ainsi la forme diffère du fond.
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En forêt de pins, pommes de pins
Murmurent, en s’ouvrant,
Pour raconter attachement, en l’air
Et détachement, sur terre.
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Symbolique
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La forêt peuplée
D’animaux sauvages
Est associé aux dangers,
Mais aussi, à l’imaginaire,
Fort sentiment d’étrangeté.
La forêt est un espace naturel,
Sauvage et mystérieux et qui a
Toujours fascinée les hommes.
En effet, c’est un monde sombre
Avec des bruits étranges qui
Peuvent, parfois, inquiéter.
Cette étrangeté donne à la
Forêt dimension occulte,
Associée à la magie.
1001 symboles
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Descriptif
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759 – Murmure du vent traversant les pins
Alignement central / Titre dédoublé / Thème vent
Forme en ovale /Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : pomme-pin / Symbole de fond : forêt
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Fond
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Évocation
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En forêt de pins, pommes de pins
Murmurent, en s’ouvrant,
Pour raconter attachement, en l’air
Et détachement, sur terre.
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Symbolique
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La pomme de pin ornait
Le sommet du sceptre de Bacchus
(Dionysos), dieu de la vigne et du vin.
Le sceptre de la « Vérité manifestée ».
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La pomme de pin a représenté, il est vrai
Dans l’antiquité, une ’exaltation exagérée
De la puissance vitale et de la fécondité.
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Le pin est l’arbre symbole d’immortalité.
C’est peut-être persistance de son feuillage
Plus les qualités de sa résine, qui lui valent
Cette symbolique en nombreuses cultures.
Source : pinel.org/pinellistique/symbolique-du-pin
Corrélations
Fond/forme
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Bruits et chuchotements sont le fait
De gens qui se parlent à voix basse
Tout comme des amis ou amants
Qui fredonnent leurs chants !
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Si le vent s’y met, en serrure
On entend musique d’ange
Comme des voix célestes
Qui nous hallucineront
Comme pomme de pin
Comme forêts de pins
Leurs murmures divins.
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Vent comme doux confident
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Scénario
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Ce pin s’est couché mais continue à lutter contre la force du vent,
et moi, je te murmure à l’oreille que je veux que l’on soit amants :
ça nous changera de tout vacarme de protestation, assourdissant.
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