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En principe,
La liberté même,
Mais, dans la réalité,
Une contrainte, extrême.
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Entre ce que je veux et je peux,
Il y a un gap à franchir sinon deux,
Rien n’est simple ni acquis d’avance,
Rien ne se fait, tout seul, avec aisance.
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Abandonner désir est sagesse suprême
Et renoncer aussi à ceux qu’on aime,
Pour se fondre, dans un grand tout,
Dont on ne connait rien du tout.
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Chacun fait ce qu’il veut,
Ce qu’il peut,
Chacun sait ce qu’il a connu
Et en a retenu.
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Chacun forme des désirs voisins,
Voire opportuns,
Tant et si bien qu’on croit que chacun
A désirs communs.
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Or il n’en est rien, car en fait, plus d’un
Rêve d’un sort empreint
De songe, plaisir, de l’enfance provenant,
Renouvelables indéfiniment.
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C’est souvent dans la répétition du même
Que plaisir atteint point extrême,
Nos passions naissantes, perdent racines
Lors leurs réalités se déprécient.
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Autant, par son corps, que son esprit,
Ce que l’on aura adoré et repris
N’excite plus un jour notre appétit,
C’est alors qu’on dit, c’est fini !
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Chacun s’attache à ses envies,
S’acharne, en outre, à justifier son avis,
Si la réalité le contre, le fuit,
Pour autant, n’en fera jamais l’économie.
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Car abandonner ses désirs,
Ne se fait qu’avec sagesse certaine ou infinie,
Quand constat de réalité
Fait qu’on ne prend même plus le temps de rêver.
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Extensions
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Chacun fait ce qu’il veut ou fait ce qu’il peut :
Certains se contentent, petits plaisirs, répétition,
D’autres entreprennent, sur l’année, une réalisation.
Quant à réaliser un rêve d’enfant qui vous prendra
Quatre ou cinq ans, c’est un tel investissement,
Sans certitude, à la fin que cela convient,
Que peu de gens tente telle aventure.
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Constructeur, aménageur voilier initiant
À quarante ans un chantier de trois à cinq ans,
Lorsqu’il prend la mer, certains poursuivent passion
D’autres y renoncent : plaisir de faire, plaisir de posséder,
Plaisir de naviguer, plaisir de partager, plaisir d’impressionner,
Plaisir de durer : tous ces plaisirs se mélangent pour un seul désir :
La liberté. Le désir se transformant tantôt en contrainte, et en plaisir,
En astreinte, ne pourront satisfaire ni celui qui veut, ni celui qui peut !
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En majorité des couples, les tâches ont partagées
L’un s’occupe des courses, et l’autre, de la cuisine,
Mais il arrive que l’un, sache, et veuille, tout faire,
Il fonctionnera alors comme s’il était célibataire :
Est-ce que deux célibataires est mieux qu’un seul !
Chacun en son couple, fait veut qu’il veut ou peut.
L’essentiel est de na pas le faire en double ou pas,
Etre interchangeable en tout, serait un avantage,
L’homme cuisine et la femme bricole, moderne.
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« J’aurais voulu être … un artiste
Pour faire du laid, pour faire du beau
Pour pouvoir dire pourquoi j’existe
Oui, oui, oui. Merci beaucoup »
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Paroles et musique au cœur,
Par dizaine de chanteurs,
En font un tube d’auteurs,
Pour reprendre hauteur.
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Certains disent qu’on aura
Fixé la barre… bien trop haut,
Qu’on a atteint le plafond de verre
Vaut mieux se limiter à ce qu’on peut.
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Moi je pense que quand on peut, on veut,
Pas le contraire, bien que dicton proclame
Que «qui veut la fin veut les moyens» : faux
La fin ne justifierait jamais tous les moyens !
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Épilogue
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Chacun fait ce qu’il veut ou voire ce qu’il peut,
De son temps, de sa vie, son argent, sentiment,
Personne ne vit à sa place moindre événement,
C’est bien lui qui assume tout, même ses vœux.
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Parfois, de faire ce qu’on veut, on en est empêché,
Pas toujours par d’autres, par contraintes réalités,
Alors on fait ce qu’on peut, c’est-à-dire… au mieux
Pour ce qui ne va pas, on lèvera les bras aux cieux.
***
Lors on pense choix de vie, l’on pense subsistance
Mais la fin approchera avec certitude… espérance,
Et chacun se dira que sa vie doit avoir une utilité,
Sens du sacré qui ne se dévoile qu’en spiritualité.
***
Comme pèlerin, on prendra son bâton, sa houlette,
On chemine vers son destin, qu’on espère chouette,
Dès qu’on décide à deux, les choix sont plus ouverts
Et avec les enfants petits, des voies vont de travers !
***
Aurai-je fait dans toute ma vie tout ce que j’ai voulu,
Certes non, mais j’en suis certain, tout ce que j’ai pu :
J’ai dû composer, j’ai dû bifurquer, j’ai dû me planter,
Et pourtant, proche de la fin, je n’aurai rien à regretter.
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760 – Calligramme
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En principe,
La liberté même,
Mais, dans la réalité,
Une contrainte, extrême :
Entre ce que je veux et je peux,
Il y a un gap à franchir sinon deux,
Rien n’est simple ni acquis d’avance,
Rien ne se fait, tout seul, avec aisance.
Abandonner désir est sagesse suprême
Et renoncer aussi à ceux qu’on aime,
Pour se fondre, dans un grand tout,
Dont on ne connait rien du tout.
.
CHACUN
Chacun fait ce qu’il veut,
Ce qu’il peut,
Chacun sait ce qu’il a connu
Et en a retenu.
Chacun forme des désirs voisins,
Voire opportuns,
Tant et si bien qu’on croit que chacun
A désirs communs.
FAIT CE
Or il n’en est rien, car en fait, plus d’un
Rêve d’un sort empreint
De songe, plaisir, de l’enfance provenant,
Renouvelables indéfiniment.
C’est souvent dans la répétition du même
Que plaisir atteint point extrême,
Nos passions naissantes, perdent racines
Lors leurs réalités se déprécient.
QU’IL VEUT,
Autant, par son corps, que son esprit,
Ce que l’on aura adoré et repris
N’excite plus un jour notre appétit,
C’est alors qu’on dit, c’est fini !
Chacun s’attache à ses envies,
S’acharne, en outre, à justifier son avis,
Si la réalité le contre, le fuit,
Pour autant, n’en fera jamais l’économie.
OU PEUT !
Car abandonner ses désirs,
Ne se fait qu’avec sagesse certaine ou infinie,
Quand constat de réalité
Fait qu’on ne prend même plus le temps de rêver.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une silhouette d’homme
Peut-être bien un pèlerin,
En vue de profil et immobile :
On ne sait vers quel choix de vie
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Faire ce qu’on veut ou peut
ressemble à son choix de vie
choix volontaire, dirigé, forcé
la forme épousera bien le fond.
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Je peux et je veux, être ceci, ou cela,
Car c’est cela mon choix :
Je suis sédentaire ou nomade mais,
De temps à autre, pèlerin.
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Symbolique
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Choix de vie résulte
De décision d’un individu
Ou d’un groupe, confronté à
Une situation ou à un système
Offrant une ou plusieurs options.
Le terme « choix » pouvant désigner
Le processus par lequel cette opération
Est menée à bien et/ou le résultat de la
Dite opération. En philosophie, la question
De savoir si un individu effectue des choix
Librement ou est déterminé renvoie au
Problème de l’existence ou non
Du libre arbitre.
Wikipédia : choix de vie
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Descriptif
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760 – Chacun fait ce qu’il veut, ou peut !
Alignement central / Titre intercalé / Thème vent
Forme anthropo /Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : choix-vie / Symbole de fond : pèlerin
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Fond
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Évocation
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Je peux et je veux, être ceci, ou cela,
Car c’est cela mon choix :
Je suis sédentaire ou nomade mais,
De temps à autre, pèlerin.
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Symbolique
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Le pèlerin est une personne
Qui entreprend un voyage avec
Dévotion jusqu’à un sanctuaire.
Il symbolisera le cheminement
Tout autant la quête spirituelle.
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Le pèlerin prend du recul par
Rapport à ses préoccupations
Quotidiennes en se posant
Questions existentielles.
Il devient étranger à son
Environnement et à lui-même.
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Aussi, les épreuves rencontrées sur
Chemin de pèlerinage, montagne, désert,
Symbolisent la série des épreuves de sa vie.
Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-pelerin
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Corrélations
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Fond/forme
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Toute décision semble appartenir
À chacun mais sans en être certain,
Tant, de savoir, de vouloir, et pouvoir,
Dépendra des buts que l’on s’est fixé.
Il y aura des projets qui avortent
Et autant de rêves qui capotent
Et, dans la vie, leur cohorte
Frappe encore à la porte :
Au final, ce que l’on peut,
Filtre ce que l’on veut !
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Société sans règles : anarchie !
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Scénario
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Elle s’occupe des comptages de quelque chose à contrôler, budgéter.
Lui, peaufine sa dernière recette, et qu’il pense originale, de cuisine.
Elle, ne s’embarrasse de rien ni de personne pour bricoler à son aise.
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