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Muse, sujet inspiration,
Support de cristallisation
D’une idée, objet, action
Pour faire une création.
Peut-on s’en passer,
En avoir plusieurs ?
Lors, être la muse
De quel-qu’un,
Est-ce un cadeau
Ou est-ce bien divin.
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Divin voire devin ou voire du vin
Ce dernier en aura inspiré plus d’un
Poète, d’un romancier, ou écrivain
Qui, de lui, voire d’elle, s’en amuse.
Imagine, un instant que tu sois
Ma muse. Quoi ! Ah cela t’amuse.
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Un brouillon pour mon inspiration,
Encore que, de là, à être, pour moi,
L’unique veine de mes projections :
Ce serait un peu trop, si j’en abuse,
Cela voudrait dire, en somme, que
Tu synthétises et que tu cristallises
À la fois, beauté, grâce, féminine,
Du moins pour moi à mes yeux,
Qu’il ne serait point de mise
De te laisser en sourdine !
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J’aimerais dessiner les arabesques
De ta forme sous un doigt livresque,
Écrire partition, sans fausses notes,
Avec des harmoniques qui dénotent
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Passion, que je te voue que je chante
Aux oreilles attentives et charmées,
Par ce trait, venu du fond encrier,
Qui coule sur moi, et qui me hante.
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Vrai, je délire un max et pour peu
Ton âme déteigne un peu sur moi
Je serais ton esclave bien ton roi,
J’irais même, à t’adresser ce vœu
.
Tu restes ce que tu es et non pas,
Ma muse et plutôt corps ne m’use
Il est du plus bel effet crois le moi,
Ton sang, à mes vers, ne transfuse
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Les flux, flots de tes inspirations
Faisant, de toi, l’être d’exception,
Tant c’est le courant passant fort,
Nous rend tous deux non morts.
Je sais à quel point, c’est insensé
De prétendre cela puisse arriver,
Or poésie, parfois, nous sublime
À faire grimper jusqu’à sa cime.
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Extensions
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La cime
Mais de quoi,
Tu te le demandes !
La cime de ton abîme,
Où je me pends, jusqu’à mort,
Avec toi, mais, si profond qu’il soit,
Je ne regretterai pas qu’attrait, et souhait,
M’y noient avec toi mais ma muse ne meurt pas,
Elle réapparait, à chaque fois que je me trouve face
À une page blanche, qu’elle m’aide, de ce fait, à noircir.
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Toutes les muses …. ne m’amusent !
Ce n’est pas tant qu’elles m’exaspèrent,
Certaines ne répondent pas à mes prières.
Celle de la poésie m’ayant prise sous ses ailes
Je tente de voler avec la mienne sous ma plume.
Lors si, avec le temps, mes inspirations s’usent,
Ternissent, s’achèvent : autre, en moi, perfuse.
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Est-ce à dire que chaque artiste,
Chaque écrivain aurait sa muse :
Cela en ferait beaucoup, en piste,
Tandis qu’à s’inspirer, l’on s’use !
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Ou c’est une femme très idéalisée
Ou c’est l’amante qui nous séduit,
Dont son fantasme nous poursuit
Comme si c’était l’âme-sœur née.
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J’aimerais bien en trouver une,
Mais autant croire en une lune :
Bien qu’entrevue, blonde, brune,
Je fais avec mon talent et lacunes.
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761 – Calligramme
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Muse, sujet inspiration,
Support de cristallisation
D’une idée, objet … action
Pour faire une création.
Peut-on s’en passer,
En avoir plusieurs ?
Lors, être la muse
De quel-qu’un,
Est-ce un cadeau
Ou est-ce bien divin.
.
Divin, voire devin ou voire du vin,
Ce dernier en aura inspiré plus d’un
Poète, d’un romancier, ou écrivain
Qui, de lui, voire d’elle, s’en amuse.
Imagine, un instant que tu sois
Ma muse. Quoi ! Ah cela t’amuse.
Un brouillon pour mon inspiration,
Encore que, de là, à être, pour moi,
L’unique veine de mes projections :
Ce serait un peu trop, si j’en abuse.
Cela voudrait dire, en somme, que
Tu synthétises et que tu cristallises
À la fois, beauté, grâce, féminine,
Du moins pour moi, à mes yeux,
Qu’il ne serait point de mise
De te laisser en sourdine !
J’aimerais dessiner I les arabesques
De ta forme sous mon M doigt livresque,
Écrire partition, sans A fausses notes,
Avec des harmoniques G qui dénotent
Passion, que je te voue I que je chante
Aux oreilles attentives N et charmées,
Par ce trait, venu du E fond encrier,
Qui coule, sur moi, et * qui me hante.
Vrai, je délire un max T et pour peu
Ton âme déteigne un U peu sur moi
Je serais ton esclave * bien ton roi,
J’irais même, à t’ad S resser ce vœu
Tu restes ce que tu es O mais non pas,
Ma muse mais plutôt I corps ne m’use
Il est du plus bel effet S crois le moi,
Ton sang à mes vers * ne transfuse
Les flux, flots de tes M inspirations
Faisant de toi, l’être A d’exception,
Tant c’est le courant * passant fort,
Nous rend tous deux M non morts.
Je sais à quel point U il est insensé
De prétendre cela S puisse arriver,
Or poésie, parfois, E nous sublime
Jusqu’à nous faire grimper jusqu’à sa cime.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Silhouette de femme,
À la fois amie et muse,
Sa robe flottant au vent
Vue de dos et marchant ?
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Femme et muse vont bien ensemble
pour peu qu’avec elle on ne s’amuse
à la transformer en objet, fétiche,
la forme épousera bien le fond.
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Cette femme ressemblerait
À une muse : pas certain !
Mais, si pour moi, elle l’est :
C’est mon choix, j’en suis ravi.
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Symbolique
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Tout le XIXème siècle est imprégné
D’images négatives de la femme,
Véhiculées par la littérature et les arts.
Lors ce contexte se reflète en peinture,
En laquelle s’opposent, cohabitent
Deux visions de la femme :
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L’une, plutôt idéalisée et asexuée,
Séraphique ou androgyne,
L’autre, au contraire, castratrice,
Fatale, mante religieuse,
Liant Éros et Thanatos,
Illustre aussi l’ambiguïté
Rapports homme/femme.
julien.gadier.free.fr/femmemain
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Descriptif
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761 – Imagine, instant, que tu sois ma muse
Alignement central / Titre oblique / Thème vent
Forme anthropo /Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : femme / Symbole de fond : muse
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Fond
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Évocation
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Cette femme ressemblerait
À une muse : pas certain !
Mais, si pour moi, elle l’est :
C’est mon choix, j’en suis ravi.
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Symbolique
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Dans la mythologie grecque,
Les Muses sont les neuf filles
De Zeus et de Mnémosyne
Présidant aux arts libéraux.
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La plus éminente des Muses,
Calliope dont le nom signifie
« À la belle voix » présidait
À la poésie et à l’éloquence.
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Et dans certaines légendes,
Elle eut deux fils d’Apollon
Ou du dieu-fleuve Oeagre :
Orphée et Linos fils d’Uranie.
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Dans les arts, elle est souvent
Représentée, la tête couronnée
De lauriers et tenant des tablettes,
Un stylet ou un rouleau de papyrus.
Source : blog.ac-versailles.fr/frisson4e/
index.php/ Les-Muses-et-la-poésie
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Corrélations
Fond/forme
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Rien d’autre, ici,
Que cette angoisse
De la page blanche
Que ma muse dissipe
Dès que je pense à elle
Et qu’elle vole vers moi
À tire d’aile pour pouvoir
Enfin écrire, sous son aile,
Ce qu’elle m’inspire, en noir,
En gris, en couleurs, ou blanc.
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Rodin : Hugo, Muses 1909
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Scénario
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Muse classique !
Muse romantique !
Muse … philosophique !
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