1135 – Que sont la philosophie et la psychologie !

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Textuel poème

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  • Ce n’est bien évidemment pas à moi de les définir : ils le sont, l’ont été, bien avant moi ! Étymologiquement, «philo» pour aimer, «sophie» pour sagesse ; «psycho» pour âme et «logie» pour parole. « Philo » pour principe, valeurs et morales ; «psycho» pour les actes et les comportements. La  philo est illustrée par le penseur de Rodin ; psycho par mécanismes d’échanges, différents langages. La philosophie est art du paradoxe et de se battre contre tout, en gant de boxe, la psychologie est art du compromis et de se mettre à la place de l’autre, aussi. Il en est de même quand notre cerveau s’échauffe, s’agite en tous sens, sans but et librement, et se repose en plein amour. Paradoxalement, on aime ce que l’on hait et réciproquement. Voilà un mystère du comportement : on ne sait pourquoi et l’on ne sait comment, on arrive à dire une chose et à faire le contraire au point que notre attitude devienne arbitraire. Pourquoi vouloir chercher à tout expliquer : savant nous taxera de rationalité limitée, médecin, de personnalité dupliquée, poète, d’oxymoron alambiqué. Notre cohérence s’inscrit dans la durée et l’identité et nos accidents de parcours ne sont que les ultimes recours d’un cœur contrarié par ses ennuis durant la journée. Eh bon sang, quand je me bats pour garder ou pour  retrouver mon calme, mes émotions volent de hauts en bas et, subitement  je me trouve bien las ! Sommeil, comportement, désir, amour, fonctionnent au même rythme, toujours. Serait-ce alors moi qui ne les suivrais pas, en prenant des libertés qui ne me vont pas. Mon cerveau trompé se vengerait de moi, me donnant idée blanche et noire à la fois ! S’il dit, je mens, il ne ment pas, mais moi, je ne le sais pas, je reste perdu sans foi. De paradoxes en contradictions, de délires, en mentale confusions, ai-je explosé pour de bon, mélangé sentiment et raison, les prenant pour passions inverses et non adverses !

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Textuel extensions

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  • La philosophie parle plutôt de l’Homme avec un grand H tandis que la psychologie parlera plutôt d’homme avec un petit h ! C’est ce qui ferait la différence et qui fait même leur nécessité. Psychologie dérive de philosophie et médecine, entre autres, empruntant aussi à la biologie, pédagogie, sociologie. La philosophie traitera des grands principes qui régissent l’Univers, les choses, les êtres ! Mais, de toutes manières, les deux s’avèrent très complémentaires et ce bien que très différentes et diversifiées. La psycho est issue de la philo. La psycho ne vise pas la sagesse : elle s’adresse plus à toute détresse, de névrose en psychose, autre maux. Le cœur a même raison que le cerveau. Psycho s’adresse à homme en particulier, et philo s’adresse à l’homme… en général ! Bon nombre de sciences humaines, théoriques, appliquées, enseignées, cherchent à se valoriser et protéger, par des diplômes décernés par des Universités. L’expérience en la matière ne suffit pas : tout le monde peut se dire psychologue, en allant du coaching au charlatanisme mais la Société/État ne le reconnaitra pas. Exerçant  comme  psychologue praticien, il est recommandé sinon exigé, d’être suivi par un,  si ce n’est plusieurs,  de ses pairs, pour éviter des dérives, pertes objectivité.

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Textuel fragments

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  • La philosophie et psychologie, la sociologie et l’ethnologie, l’histoire et la géographie  sont des sciences humaines. Elles ont, pour objet, l homme opposé à la nature : sa culture et sa société,  son langage, son histoire,  la vie psychique, comprenant  la conscience et l’inconscient. Les  sciences  humaines  seraient  plus  critiques  et  plus  analytiques, en s’attaquant à la question philosophique de ce qui fait, de nous, des êtres humains. Les sciences sociales, seraient plus scientifiques,  méthodologie aux sciences naturelles  à l’étude des humains dans la société. La philosophie est connue comme étant la mère de toutes les sciences. Les sciences humaines sont culturelles.  Lors elles proposent des grilles de lectures pour interpréter la société, les organisations, bien plus encore toutes relations interpersonnelles.   Quant à être rasoirs,  barbants … inintéressants, pour sûr elles sont moins carrées que les maths, j’échangerais volontiers  un doute philosophique contre une certitude scientifique, mais cela ne m’aidera pas à comprendre qui je suis.  Enfin, c’est ce que je me dis le matin en me rasant ou coupant ma barbe et sans mésestimer pour autant les sciences que l’on dit dures.

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels

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1135 1

Le Penseur de Rodin, une des figures de la philosophie

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1135 2

Les sept voies, ou piliers de la sagesse, dont la vôtre

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1135 3

Pensées et émotions : le cerveau et le cœur à l’équilibre.

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La psychologie rend compte de profondeur individuelle,

tandis que la philosophie prend sa hauteur universelle !

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Textuels symboliques

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Rasoir

Symbolique de forme : Un rasoir est appareil destiné à couper  les poils : barbe, cheveux, pubis, jambes, et les aisselles, tant chez les  hommes que  chez  les  femmes. On appelle « rasoirs humides », ceux nécessitant l’usage lubrifiant huile d’amande douce, savon à barbe, mousse à raser, ou encore gel de rasage comme le rasoir droit, rasoir de sécurité. Par opposition, le « rasoir sec », comme le rasoir électrique, s’utilise à même la peau.            fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir

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Barbe

Symbolique de fond : La barbe est symbole de divinité, du savoir et de la virilité. Peut aussi évoquer négligence. En France, et, en Europe, la barbe a été adoptée (courante XVIe siècle) puis disparait au siècle suivant, pour réapparaître au XIXe siècle. Et après être passée de mode, pendant   décennies, elle revient en force en ce début de XXIe siècle mais elle est  davantage considérée comme un accessoire esthétique que comme un objet  de sens symbolique.   1001symboles.net/symbole/sens-de-barbe.

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Corrélations > barbu, imberbe, chauve, séduction, affirmation

Liens fond/forme : Il y a quantité de philosophes  barbus et imberbes. Ce n’est pas parce qu’on attribue une qualité à un aspect d’une personne qu’elle la possède. Les chauves sont ceci, les frisés sont comme cela : que ce soit ou non objet de séduction, d’affirmation, pourquoi pas, c’est selon les gens, les modes, interactions ! Ce n’est qu’une légende, tant on change de registre lors on passe des apparences à  la profondeur puis à l’intimité, puis à l’âme de l’Homme, qui nous échappe, de l’extérieur.

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