1138 – Croyance et certitude, autant d’erreur !

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Je crois en mes certitudes, je suis certain de mes croyances et je ne change pas d’habitudes pour renouveler mes connaissances ! Nombre de certitudes sont des erreurs et nombre de croyances, tout autant ! Si la vérité est une erreur sans cesse corrigée, on ne l’atteindra jamais ! Voilà qui est dit, et vrai ou faux, tant pis pour les esprits carrés, ils auront carrément tort, de se donner raison.

 

Quand on voit ce que l’on voit, et qu’on entend ce que l’on entend, on a raison de penser ce qu’on pense ! Qui n’a entendu ce dicton raisonnement, absurde, vide et illogique, au demeurant, mais qui prétend autant mettre en balance le pour et le contre, avec l’après, et l’avant, même si les choses, hélas, on ne les perçoit  qu’à travers propres prismes, les déformants, qui font qu’elles sont faussées, en les voyant. Pour pouvoir construire sa pensée autonome, pour ne pas se faire manipuler entre hommes, il faudrait d’abord apprendre, bonhomme, que l’on peut tromper tout le monde en somme. D’abord il y aura les informations non vérifiées car gros mensonge est moins dur à faire passer, qu’un petit, en étant vraisemblable non douteux car journaux en font parfois choux gras, juteux. Ensuite, ce n’est pas parce qu’elle est relayée par d’autres qu’elle est juste voire moins erronée, sinon, la loi du plus grand nombre ferait vérité, il n’y aurait rien à dire, rien d’impossible à contrer. Après, on trouve des faits, avis contradictoires de gens qui minimisent, refont toute l’histoire, disent « croyez-moi » persuadent à croire, qu’il est inutile de vérifier la source : sans espoir. Propagande et manipulation s’instaurent, l’information est dévoyée, détournée ! Gens à Paris font la queue devant les magasins, dit la Pravda, en Occident : ils meurent de faim : agrandissez le cadre de la photo, et vous verrez. Il ne s’agit que de banale queue devant cinéma ! De même l’enfant de Gaza qui court dans la rue, les bras levés au ciel et le visage semblant rieur : il symbolise la liberté d’être vivant, être ailleurs ! Vous n’y êtes pas derrière, un soldat tire et le tue.

 

+ Pour finir et peut-être pire car c’est vous-même, votre conscience, votre certitude et votre raison, ne perçoivent ou ne traitent plus les informations, gomment ou interprètent entre les lignes mêmes d’un doute inquisiteur, la certitude extrême.

 

& Aveux du coupable font office de certitudes, en justice ! Faut-il encore qu’ils ne soient pas faits, sous contrainte. Si, les erreurs judiciaires, ne sont pas nombreuses, en soi, une seule erreur est toujours de trop comme un seul mort. Quant à réparer son erreur, la justice y rechignerait, de peur de se décrédibiliser, elle-même, ainsi que le jury, souverain : un faisceau d’indices  qui concordent en l’absence de preuves, fera l’affaire et c’est quitte ou double : acquitté ou condamné.

 

 

1138 1

Il y a du flou à l’intersection entre vérités et croyances.

 

 

1138 2

Données brutes vers informations vers la connaissance

 

 

1138 3

Il y a comme une erreur dans l’inscription de l’erreur ! 

 

 &

Aveux du coupable font office de certitudes, en justice !

Faut-il encore qu’ils ne soient pas faits, sous contrainte.

Si, les erreurs judiciaires ne sont pas nombreuses, en soi,

Une seule erreur est toujours de trop comme un seul mort.

Quant à réparer son erreur, la justice y rechignera, de peur

De se décrédibiliser elle-même, ainsi que le jury, souverain :

Un faisceau d’indices  qui concordent en l’absence de preuves,

Fera l’affaire et c’est quitte ou double : acquitté ou condamné !