1140 – Des humains stupides, cupides, avides !

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Textuel poème  

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  • Stupide, cupide et avide : il faut forcer la Nature pour y arriver. Aucun animal ne se soucie de se conduire ainsi : que l’homme ! Disposer de quoi survivre plus de dix mille vies et n’en avoir qu’une ; d’exploiter les ressources et spolier les gens, légalement ; se regarder dans son miroir, fier de soi, de réussite … mais génocide ! Je me laisse parfois aller au gré du vent quand ce n’est pas de mes sentiments : le monde des humains plus lointain, ne résonne plus en moi, n’est rien. Je me dis les humains  stupides, je me dis les humains cupides, je me dis que les humains avides, je me dis les humains, vides. Je proclame que, vers le haut, c’est une mise en abîme en mon cerveau, je le clame et le chante, tout haut : l’humain est ce qu’il y a de plus beau que je connaisse, sur cette Terre, en nous protégeant de toutes misères et tant pis si nous ne restons pas frères et sœurs en temps de famine ou de guerres. Ce sont des humains cupides qui font la guerre et pour eux, des humains stupides iront en terre. Pour finir, les pays dévastés deviennent vides et leurs dirigeants se montrent encore plus avides.

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Textuel extensions

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  • Qu’il y ait eu, qu’il y ait, qu’il y aura encore des gens d’un tel acabit, c’est plus que certains, mais que de nos jours, on les retrouve comme dirigeant de grandes banque et ou grands pays, c’est là comme une déchirure dans la démocratie : « le moins pire de tous les régimes » clamait Churchill. Certains États se battent contre une Mafia prétendue gangréneuse de corruptions alors qu’eux-mêmes en institue une autre, plus subtile et plus institutionnelle, sans aucun doute, mais toute aussi délétère. Mais sans doute que le pouvoir et l’avoir corrompt systématiquement des gens qui ne l’étaient pas auparavant  dès lors qu’ils ont compris que comme ils ne pouvaient  rien faire pour améliorer rapidement et durablement la condition de leurs concitoyens, il valait mieux se servir que les servir ! Stupides, les humains : allons donc, le roi des animaux mais qui se met parfois plus bas que lui par négligence cupide et avide quant à l’argent qu’il reçoit sans travail, en garde le maximum, pour lui, sans aucune solidarité, ne pense qu’à s’enrichir et de plus en plus et sans limite. Pour humains, dictateur ou pas, la fin justifie, à plein, les moyens, quand ils prennent pleins pouvoirs, pour en profiter  et un maximum. Diviser pour régner, tuer pour se protéger, sont les maitres mots de grands prédateurs et s’ils conquièrent le pouvoir par les urnes,  et voire par la force, lors d’un Coup d’État, le peuple contre eux, ils ne lâcheront pas. Ça se fait par petit nombre de fidèles dévoués aveuglément et prêts à tout, tant et si bien qu’au final, un seul homme incarnera plein pouvoir. Mafias y trouvent leurs comptes, pour eux, la seule chose qui compte, est d’augmenter leurs parts du gâteau.

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Textuel fragments

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  • La  menace la plus à craindre, sur Terre, ne sont catastrophes, maladies,  misères, ni mêmes les surpopulations, les guerres : c’est l’homme lui-même lors étant pervers.  Tant nous n’avons pas besoin de changement climatique nous menaçant de réchauffement : nos divisions entre blocs  Est/ouest,  Sud/nord,  sont telles qu’elles nous anéantiront, tous morts. Non pas tous morts physiquement : psychiquement, les uns se ruant sur les autres pour vivre ou survivre, tout cela pour que quelques-uns,  s’étant mis à l’abri, puissent jouir de plus de pouvoir ou d’argent : merci. Stupides, les hommes le sont, de croire en un miracle ; cupides, les hommes le sont, jusqu’à jamais  s’arrêter ; avides, les hommes le sont, de sang, d’argent, pouvoir, alors même que majorité dominée, silencieuse, ne l’est. Tout cela peut changer, par meilleur entente de l’autre : il suffirait de se mettre autour d’une table et d’en parler, l’organisme, existe,  chargé de le faire, et de l’appliquer, mais il n’a que peu de crédibilité, en tous cas pas assez. Au final, et comme toujours, l’Homme  n’aura qu’à s’en prendre à lui-même mais la seule chose qu’il sait faire : c’est de chercher des coupables, sinon des responsables. C’est ainsi que va le monde, que les pacifistes, on les tue.

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels

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1140 1

Le massacre des innocents en Judée

dans le Nouveau testament.

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1140 2

Pas besoin de cerveau ni de pensée :

capitaliser … uniquement !

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1140 3

Main en griffe dès qu’il s’agit d’argent :

préhension, rétention.

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L’argent avant l’humain :

cupidité et avidité sont sans limites.

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Textuels symboliques

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Dictateur

Symbolique de forme : Le dictateur représente une partie de soi que l’on appelle l’égo. L’égo sera cette partie de l’esprit, avide de pouvoir, de contrôle, de possessivité, de reconnaissance, et sans cesse réitéré, d’adulation, besoin d’attention, d’amour. Il est toujours en demande, mégalomane, il veut qu’on l’applaudisse, dès le moindre fait et geste, est capable de manipulation, mensonge, d’autorité despotique, tyrannie, impose ses lois, fait naître sentiment de terreur chez ses proches.

Source : psycho2rue.fr/dictionnaire- des-symboles-de-reve/dictateur

Ambition

Symbolique de fond : Qu’est-ce que l’ambition ? C’e n’est rien d’autre qu’une imitation. L’ambitieux du roman stendhalien ou balzacien, qui, comme l’a vu Malraux, “porte en lui une semi-doctrine “Imite” la vie de Napoléon, modèle absolu de ce que peut la Volonté. L’ambition mène le deuil de la gloire, dont il ne reste que les symboles. En ce sens, l’imitation est un travail de deuil et un effort sur soi pour Tâcher de s’approcher du Moi idéal qui a dialogué il y a peu d’égal à égal avec le Monde.

cairn.info/revue-la-pensee-de-midi-2008-2-page-24.htm

 

Corrélations> Stupide/cupide  dictateur/dictator contrepouvoir

Liens fond/forme : Dictateur, dit que t’a tort, tant si tu dis que j’ai tort, tu seras un homme mort, en somme, voilà son pouvoir. Il n’y a pas de contre-pouvoir : contestataire sera un dissident, qu’on transforme  ennemi d’État.

Même si on se fait un tas d’ennemis, l’important est de garder le pouvoir, quitte à sacrifier une partie de son peuple mais cela finit parfois en bain de sang en guerre civile ou révolution de palais ! 

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