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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Moitié homme, moitié machine, intelligence humaine, artificielle, capable de contrôler ses émotions : est-ce vers cela que nous tendons ! Contre prothèse, comment dire non : tous nos organes ont des fonctions mais notre cerveau est notre conscience et ne serait pas affaire de science ! De science, si mais de technologie de substitution de comportement, si on joue les apprentis sorciers, le robot finira par dominer ! Voilà un demi-siècle que les greffes de cœurs pratiquées ont jeté un sort sur notre intégrité. Peut-on aimer avec le cœur d’un autre, voilà une, bien étrange, réalité que personne auparavant n’avait osé explorer, pour cause, n’ayant existé. D’autres organes ont emprunté ce premier pas assuré et je peux à présent me retrouver muni de pièces détachées. Cela peut assurera ma santé, ma survie, mais pas pour autant ma longévité au-delà des limites actuelles, ni mon bonheur. Je prends des vitamines, des médicaments, des drogues, pour surfer sur la science et les cultures en vogue. Je muscle mon cerveau pour les uns mais l’affaiblit pour d’autres et la sénilité guette mes neurones ternis en devenant pharmacie. Qu’importe, si les sots se font coacher par l’extérieur ou par de simples puces câblées, injectées pour le meilleur. Je crains une jeunesse renouvelée pour une éternité alors que mon esprit se ferait de plus en plus dominer par mélancolie. Chacun sait qu’une même technique peut sauver une vie et en tuer une autre en infléchissant nos gènes reproducteurs. Sommes-nous des scientifiques prévoyants et humanisants, ou de simples apprentis-sorciers recherchant seuls profits ! Le combat continue : il ne peut qu’être tentant mais prudent, l’homme de demain n’aura rien à voir avec ère antérieure. Pour survivre, il lui faut continuer à s’adapter et à inventer. Le tout est, avec l’aide bioéthique : de bien contrôler, réguler. Le jour où, technique domine biologique : fin des humains, il n’y aura plus de guerre ni paix : plus rien !
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Textuel extensions
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- Si on bricole le génome humain comme n’importe quel machin, il ne faut pas s’étonner de devenir des machines. Demain, l’homme sera-t-il rendu bionique : moitié humain, moitié machin. Si c’est pour l’aider à percevoir et se mouvoir, s’autonomiser, pourquoi pas. Si c’est pour décider, alors on court le plus grand des dangers d’être manipulé. L’homme peut être assisté, réparé, augmenté, tout autant que menacé, diminué : cela ne dépendra que de lui seul. Et quand on pourra effacer, modifier nos souvenirs, que deviendra notre histoire, notre propre identité hormis un logiciel ou fichier programmé. Il ne faudrait pas confondre et encore moins substituer, robot et homme, à travers homme, augmenté, bionique. Le robot Frankenstein nous a servi de conte et de menace pour notre propre liberté. Servir l’humain est à l’opposé de l’asservir, clame Asimov : la science-fiction ne constitue une fiction de science. Certains disent qu’avec les progrès de l’Intelligence Artificielle joint à ceux de la robotique bionique, tous les robots nous aideront, d’autres, nous remplaceront, d’autres, nous domineront. À chacun ses peurs, attentes, je vois mal l’homme augmenté, tout à coup en devenir diminué : l’histoire serait tout à reprendre : c’est lui qui l’écrit, pas les robots ; à moins que l’homme devienne sot ! Lors sa création dépasse son créateur, on est comme élève dépassant le maitre : ce qui est possible pour matière humaine ne peut se transférer en matière tout court.
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Textuel fragments
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- Grande question que cette bionisation, que l’on entend comme prothésisation. Pourquoi, pour qui, comment, jusqu’où : on en est pas encore à en voir les bouts ! Quelles seront les adéquations, les rejets, si le cerveau ou le corps les considèrent comme des ennemis. On implante déjà des cœurs, membres, artificiels : à quand un utérus ou un cerveau, externalisés. Sur le plan économique, voire même social, créer des robots ayant un aspect humain, n’aurait pas beaucoup de sens culturel bien qu’énorme, au sens intellectuel. Un robot, chacun sait, n’est qu’une machine. Une machine n’a pas d’intention, de conscience, d’âme, son recyclage, sa disparition, n’auront pas de sens : mais il ne faut pas insulter l’avenir, il pourrait créer le sien lui-même. Pour l’instant, les robots, les humains attend, qu’ils sachent accomplir des tâches spécifiques, mécaniques, calculatoires, mille fois plus vite qu’un humain, et de jour comme de nuit, afin de pouvoir en tirer les bénéfices pour chacun et pour tous.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Ce n’est plus que de la fiction:
ça existe déjà, en petit nombre.
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Là, c’est pareil pour la jambe,
en descendant bien tout escalier.
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De quoi demain serons-nous
capables sans aller trop loin ?
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Assistant virtuel bien réel
mais qui n’a rien d’un humain.
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Textuels symboliques
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Robots
Symbolique de forme : Sur le plan économique et social, créer des robots d’aspect humain, n’a pas beaucoup de sens culturel. Ce qu’il faut, c’est qu’ils sachent accomplir des tâches spécifiques, mille fois plus vite qu’un humain afin de pouvoir en tirer bénéfices, tempère Hiroaki Kitano, et dont les travaux ont, pourtant, donné naissance à des humanoïdes sophistiqués, notamment Pino, et le projet Robocup, visant à démontrer qu’une équipe de robots, pourra battre, en 2050, une équipe humaine au football. mondeo.fr/nouvelles-technologies-ai/robots-sur-les-pas-de-lhomme
Utilité
Symbolique de fond : L’utilité est le caractère de ce qui est utile. Est utile ce qui a la capacité d’être un moyen en vue d’une finalité donnée spécifiquement d’une chose, ou d’une personne, qui rend service. La notion d’utilité est centrale dans plusieurs contextes, où une chose utile acquiert une valeur en fonction de la finalité qui lui échoit. L’utilité est une notion au cœur des problèmes éthiques, politiques, esthétiques et ontologiques, parce qu’une chose utile n’est pas considérée pour elle-même mais seulement pour sa capacité à servir une fin qui lui est extérieure. fr.wikipedia.org/wiki/Utilite
Corrélations > machine, intention, conscience, âme, serviteur
Liens fond/forme: Le robot, comme chacun sait n’est qu’une machine. Une machine n’a pas d’intention, de conscience, d’âme, son recyclage, sa disparition, n’auront pas de sens, c’est juste un outil intelligent parce qu’il est bien programmé. On peut le gratifier du nom d’humanoïde sophistiqué, ça ne changera guère sa destinée d’être votre serviteur !
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