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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Penser, mais c’est bien sûr, je pense par moi-même, d’évidence, enfin ! Mais vous penserez à quoi ! Quel recul auriez-vous sur vos idées ! Je pense, comme tout le monde, à des sujets préoccupants, je recherche des solutions. Et cette analyse vient de vous ou imposée de l’extérieur, alternative, originale. Arrêtez, vous me faites douter que c’est bien moi qui pense ou lors, je suis aliéné. Cette assertion me maintient de glace : personne ne peut penser à ma place ! Pourtant je la pose comme une faribole : est-ce que je serais ou ne suis pas fol ! Penser, c’est sûr ; à quoi, ça l’est moins ; comment, je l’ai appris, avec grand soin, à penser comme tout le monde et à rien, à critiquer tout, de près comme de loin. La pensée commune sert de référence à une famille, un groupe, une société, mais pour bien, ou mieux s’organiser, une pensée non efficace va au panier. Et si je dis que le temps n’existe pas : quelqu’un va se mettre à le compter ! En quoi n’ai-je pas le droit de penser, qu’il n’est que leurre, pour nous tuer ! Si s’abstraire de la matière est risible, s’abstraire de tout temps, impossible : s’abstraire de l’espace, est impensable et de l’énergie, serait un vrai miracle ! Je demeure prisonnier de mes pensées, et cela personne n’y peut rien changer, je me dis que, penser par soi-même, est fou, à me demander si je suis aliéné… et en tout !
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Textuel extensions
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- Penser par soi-même pose un problème philosophique et anthropologique tant cela supposerait de faire abstraction ou de dépasser les pensées de nos prédécesseurs et nos moyens d’expressions par tous les comportements gestuels, émotionnels et par tous les médias. Sans aller chercher si loin, ou partout ailleurs, nos parents et nos écoles nous conditionnent dans nos pensées au point parfois, de les formater. Quant à la publicité et la politique qui nous vantent et nous vendent leurs lots de « prêts à penser », renforcés par les influenceurs et les acteurs, comment y échapper, même ne le sachant, en restant lucide, attentif. Il n’y a qu’en développant son esprit critique, u bon sens du terme, qu’on peut sinon s’en affranchir, du moins le contenir dans les limites du raisonnable et acceptable sur le plan personnel ou social. Penser par soi-même c’est ne pas répéter déjà ce que dit autrui. Ce qui oblige à l’effort personnel de réfléchir de manière autonome, par une mise à distance des opinions et propos dénués de justification. Cela dit, comment faire, si nous sommes le produit de pensées communes ? Vivre en l’opinion interdit à l’homme d’accomplir sa vocation d’être pensant. Une vie sans pensée libre, Socrate nous l’a montré, n’est pas digne de l’homme. Autonome : notre pensée ne pourrait l’être, totalement : qu’en partie seulement ! Avoir une pensée autonome est un mythe : s’il y a quelque chose qui appartient au bien commun de l’humanité, c’est la philosophie générale ! La Géopolitique et l’Histoire nourrissent autant notre pensée, sans parler de littérature et cinéma. Mais c’est surtout son histoire personnelle, contacts, événements, expériences acquises, qui composent les fondements de sa pensée : on pense un peu beaucoup par communautés.
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Textuel fragments
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- Pour penser, il suffit de se préoccuper de s’informer de l’extérieur : cerveau indicible, main invisible, qui règnent et régissent le Monde. Voilà qui est dit : on n’est autre que le produit de notre éducation, de notre socialisation, de notre manipulation et en plus on l’entretient en lisant journaux, informations. Penser, pour certains, se résumerait à faire des hypothèses, consulter les sciences, comparer, sommer leurs conclusions et laisser de côté ce qui n’est pas prouvé, hors connaissances. Si je n’ai pas de certitude de pouvoir penser par moi-même j’essaie, du moins, de m’en approcher, être quête de vérité sans jamais parvenir l’atteindre, ce serait péché d’orgueil. Ce que je sais, que je vois, j’éprouve : c’est qu’on ne peut en aucun pas penser en mode QCM, question/réponses, pour être en mesure de penser, faut qu’il y ait du sens. Y a pas de méthode ni de réponse unique pour penser, la pratique du doute et de la critique n’est qu’une aide, si on les intègre au fond de soi-même, si on se connait. Alors on aura beaucoup approfondi espaces de liberté : Connais-toi toi-même, nous aurait enseigné Socrate, et tu connaitras l’Univers et les Hommes, point final.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Vous avez deux choix possibles :
le bon et le mauvais : généralement …
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Lui, il pense qu’il n’y en a pas, de choix,
ou alors beaucoup plus que ça !
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Lui se pose la même la question :
pourquoi me demander de choisir ?
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Feud : conscient et inconscient ;
Damasio : émotionnel et rationnel.
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Textuels symboliques
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Boîte
Symbolique de forme : La boîte est le symbole de la curiosité, de la dissimulation et du mystère. La vue d’une boîte suscite l’envie de découvrir ce qu’elle contient. Ce mystère associé à la boîte, renvoie à notre mystère, à notre monde intérieur. Toutefois, ne pas réussir à ouvrir la boîte, peut signifier de ne pas parvenir à accéder au fond de son âme, ou à la connaissance de soi. Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-boite
Philosophie
Symbolique de fond : La philosophie est une recherche de la vérité, guidée par questionnement sur le Monde, la connaissance, l’existence humaine. Elle existe depuis l’Antiquité, en Occident, en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en activité rationnelle mais tout autant comme mode de vie. Histoire de la philosophie permet de bien appréhender son évolution. Au sens moderne et pour une partie De nos philosophes contemporains, La philosophie n’est pas un savoir, Ni un ensemble de connaissances, Mais une démarche de réflexions Sur les savoirs mis à disposition. Elle est devenue une discipline Parmi les sciences humaines.
fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie
Corrélations > Cerveau boite noire, entrée, sortie, intérieur,
Liens fond/forme : Il a existé une théorie qui considérait le cerveau comme une boite noire, avec des entrées et des sorties, à l’intérieur, un traitement presque mystérieux. Cette fausse image est restée, valide, seulement, pour la fameuse boite noire d’enregistrement crash. Y a du monde, évènements, dans notre cerveau, des informations accessibles et autres, cachées. On croit émettre une opinion censée, originale, et en fait, comme en publicité, prête à penser.
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