1153 – Qu’est-ce que le Monde et me convient-il !

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Si je dis,  le Monde est ce qu’il est, et que ce qu’il est : bravo ! Me voilà bien avancé, il est quoi en fait ! S’il était le même, pour chacun, ce serait bien, cela se saurait, pour autant, pas différent : y a des points communs ! Conceptions d’argents, des biens, conceptions sentiments, d’humains, s’affrontent fort et en permanence, en un équilibre fragile, en sa balance.

 

Le Monde étant ce qu’il est, est le seul qui me convient, il est le lieu où je suis né. Perfection de soi, du monde, on peut, parfois, les améliorer tout autant que les détériorer ! Le progrès techno-scientifique assure bien davantage au monde, une avancée fantastique, ou mirifique, par ci, en négligeant de prévoir les dégâts hypothétiques, par-là. Balance n’est pas toujours positive ; sur le plan humanitaire, parfois négative, mais aurait-on d’autres choix, à présent, que d’enfourcher ce cheval bien que fou : personne n’est capable de diriger, sauf pour seule cause et profit : argent. L’argent est le moteur du progrès, il est vrai. L’homme en est son carburant, sa destination, mais ce dernier s’égare car l’argent suscite par lui seul bon nombre de détournements. On tourne en rond en ne recherchant que l’argent  lui-même. Chacun peut pourtant devenir un véritable acteur et moteur d’innovation qui servira à tout le monde en faisant progresser capitalisation en même temps que civilisation. Les capitalisations et civilisations feront-elles bon ménage ! Il est permis d’en douter, mariés de force, sciemment. Quand l’un s’écroulera, l’autre ne saura trop tarder à le faire. Ainsi va le monde, ainsi va la vie, tant quel   monde sera le même en moi qu’en dehors de moi. Quand je suis utile pour lui, il s’accorde pour en profiter. Quand je disparais, il m’oublie, comme si je n’avais existé. C’est un cruel paradoxe que de tout lui donner et qu’il me reprenne tout le reste, une fois enterré ! Après tout, pourquoi s’en faire si le monde est ce qu’il est et qu’il ne sera jamais que ce qu’il est si je ne suis qu’un grain de sable sur une plage désertifiée. Au final, je ne suis et je ne serai qu’un électron d’énergie faisant avancer un tant soit peu l’humanité. Dans tous les cas, je ne pourrai jamais me défaire de celui que mes parents m’ont légué et qu’à tout prix, je m’efforce de fructifier.

 

 

& Le monde antique était réduit au pourtour de la Méditerranée. Nouveau Monde des conquêtes est devenu celui des Amériques et puis est venue la Mondialisation comme village planétaire ! Qui peut prétendre connaitre et adhérer au Monde, en totalité. C’est pas parce qu’on peut le parcourir en un jour qu’il convient On ne va  pas s’en plaindre, de pouvoir l’explorer sa vie entière, Il fut un temps ou d’aller à Paris constituait le  voyage d’une vie.

 

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Mon monde à moi, c’est l’Europe et la Méditerranée, vu à la loupe,

 

 

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un autre sera à l’aise avec le continent Américain et Sud-Américain :

 

 

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très rares sont ceux qui aiment et abordent le Monde en sa globalité. 

 

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Le monde antique était réduit au pourtour de la Méditerranée

Nouveau Monde des conquêtes est devenu celui des Amériques

Et puis est venue la Mondialisation comme village planétaire !

Qui peut prétendre connaitre et adhérer au Monde, en totalité.

C’est pas parce qu’on peut le parcourir en un jour qu’il convient

On ne va  pas s’en plaindre, de pouvoir l’explorer sa vie entière,

Il fut un temps ou d’aller à Paris constituait le  voyage d’une vie.