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Il faut de tout pour faire un monde
Dit un dicton et non sans raison,
Sans préciser quel est ce tout,
Limites en chacun de nous.
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Et nos élus le gouvernent
Sans savoir ce qu’il est,
Sont dans leur monde
Et jamais dans la rue.
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Ils croient que le monde
Est leur bien comme dieux
Mais, bien que faux, réussissent
Quand même à faire des envieux
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Il faut de tout pour faire un monde dit le dicton.
De choses et d’autres, paradoxes, contradictions,
Rien de tout cela, ne me dit vraiment ce qu’il est.
Il serait, tout à la fois, extérieur à moi, et en moi :
En moi, il est ce que j’en connais, ou, qui me plait.
À l’extérieur : un lieu où s’agite des causes. .. effets,
Qui me surprennent, me dépassent … sans foi ni lois.
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Simples événements déclenchent émeute, spontanée,
Nombre oppressions quotidiennes sans insurrection.
Ici la paix, là-bas, des guerres s’installent et à demeure,
Et les gens prennent peur, quand trop d’autres meurent.
À mon niveau, microsocial je peux comprendre…et agir,
Au niveau macromondial je ne peux que gémir, et, subir.
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L’art est un subterfuge pour tenter d’illustrer l’inextricable,
Personne au monde, pour expliquer, ne s’en porte capable !
Et l’on se bat, à coup d’arguments, contrecoups, d’émotions,
Lors on ne peut changer une chose, on lui donne autre nom,
On repousse, et repasse les solutions, à d’autres générations,
L’on fait le maximum de profits, tout est beau, tout est bon.
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Tandis que, les uns s’emploieront, à détruire des ressources
Profitables de notre planète
D’autres crient holà, s’acharnent à panser plaies et bourses
Comme dernière conquête.
Multinationale d’un côté, association bénévole de l’autre,
Nos politiques nationales
S’imposent pour réguler, parfois pour trancher mal,
Pourtant bons apôtres
Le sort d’un Monde, sans foi, sans rois.
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En dehors de paix, guerre,
La fièvre atteint tout le monde
Et ceux qui sont censés la soigner
Se couchent devant elle, impuissants
À l’éradiquer : ce qui fait que le Monde
Qu’on ne connaît pas, qu’on ne maitrise pas
Sera finalement toujours ce qu’il est : un fatras
De choses et de gens qui l’habitent et y cohabitent :
Fatal que ceux qui s’en tirent sont ceux qui en profitent.
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Extension
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Le Monde est à portée de main, d’accord mais virtuellement,
Et en particulier par les connexions téléphoniques ou Internet
Et tout cela favorisera et communications, commercialisations
Avant, il y avait, des guerres, des frontières, ses lots de misères,
Aujourd’hui, il y a des pollutions, et réchauffements climatiques,
Finissant un jour par mettre le feu à moitié de notre belle planète
Et sans que personne ne puisse rien n’y faire… faute de pompiers !
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Le Monde me semble fait
De gens humains honnêtes
Et qui vous veulent du bien,
Bonheur de la communauté,
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De quelques gens malhonnêtes
Mafieux, truands, ou dictateurs
Qui veulent le diriger, en profiter
Sans compter mille milliardaires,
Qui, de vous, n’en ont rien à faire
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Ce qu’il y a de plus extraordinaire
C’est que la Planète est en danger,
Et que la seule réaction des riches
Est s’y préparer pour s’en sortir,
En laissant des milliards, périr.
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1154 – Calligramme
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Q U I P E U T D I RE
Il faut de tout pour faire un monde
Dit un dicton et non sans raison,
Sans préciser quel est ce tout,
Limites en chacun de nous.
Et nos élus * le gouvernent
Sans savoir D ce qu’il est,
Sont dans E leur monde
Et jamais * dans la rue.
Ils croient Q que le monde
Est leur bien U comme dieux
Mais, bien que O faux, réussissent
Quand même à I faire des envieux
*
Il faut de tout pour faire M un monde dit le dicton.
De choses et d’autres, pa O radoxes, contradictions,
Rien de tout cela, ne me N dit vraiment ce qu’il est.
Il serait, tout à la fois, ex D térieur à moi, et en moi :
En moi, il est ce que j’en E connais, ou, qui me plait.
À l’extérieur : un lieu où * s’agite des causes. .. effets,
Qui me surprennent, me E dépassent … sans foi ni lois.
S
Simples événements déc T lenchent émeute, spontanée,
Nombre oppressions quo * tidiennes sans insurrection.
Ici la paix, là-bas, des guer F res s’installent et à demeure,
Et les gens prennent peur, A quand trop d’autres meurent.
À mon niveau, microsocial I je peux comprendre… et agir,
Au niveau macromondial je T ne peu, que gémir, et, subir.
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L’art est un subterfuge pour tenter d’illustrer l’inextricable,
Personne au monde, pour expliquer, ne s’en porte capable !
Et l’on se bat, à coup d’arguments, contrecoups, d’émotions,
Lors on ne peut changer une chose, on lui donne autre nom,
On repousse, et repasse les solutions, à d’autres générations,
L’on fait le maximum de profits, tout est beau, tout est bon.
.
Tandis que, les uns s’emploieront, à détruire des ressources
…….…..………… Profitables de notre planète …………..………
D’autres crient holà, s’acharnent à panser plaies et bourses
…….…..………… Comme dernière conquête. …….…..…………
Multinationale d’un côté, association bénévole de l’autre,
…….…..………… Nos politiques nationales …….…..…………
S’imposent pour réguler, parfois pour trancher mal,
…….….. Pourtant bons apôtres …….…..…………
Le sort d’un Monde, sans foi, sans rois.
.
En dehors de paix, guerre,
La fièvre atteint tout le monde
Et ceux qui sont censés la soigner
Se couchent devant elle, impuissants
À l’éradiquer : ce qui fait que le Monde
Qu’on ne connaît pas, qu’on ne maitrise pas
Sera finalement toujours ce qu’il est : un fatras
De choses et de gens qui l’habitent et y cohabitent :
Fatal que ceux qui s’en tirent sont ceux qui en profitent.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Deux verres de bière
Superposés à l’envers,
Ou une coupe, calice
Alors… tout en bas ?
(S : forme stylisée, = : rimes égales
X : le fond s’éloigne ici de la forme)
Un verre, même rempli de bière
avec un faux col pour la mousse
ne peut représenter le Monde,
sa forme ne comble le fond.
C’est sûr que le Monde ne ressemble pas
À un verre de bière
Même si certains en font tout un monde,
Et ne jure que par elle.
Symbolique
La consommation, dite festive,
D’alcool pose parfois problèmes.
Les verres s’enchaînent sans qu’on
Ne s’en rende, toujours, compte.
Et en cause : notre psychologie,
Si l’on en croit des chercheurs
De l’Université de Bristol.
Même s’ils reconnaissent que
Cette explication ne justifie pas tout,
Ils viennent de démontrer que la forme
D’un verre à bière pourrait modifier
Notre façon de consommer la boisson.
futura-sciences.com/sante/actualites/
biologie-science-forme-verre-biere-
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Fond
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Évocation
.
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C’est sûr que le Monde ne ressemble pas
À un verre de bière
Quel que soit sa forme et sa contenance
Sans parler de son goût !
Symbolique
La consommation
Festive des bières
Pose des problèmes.
Les verres s’enchaînent sans
Qu’on ne s’en rende toujours compte.
En cause : la psychologie,
Si l’on en croit des chercheurs britanniques
De l’Université de Bristol
Et même s’ils reconnaissent que l’explication
Ne justifie pas tout, ils montrent
Que déjà, la forme seule du verre de bière
Peut modifier notre façon
De consommer la boisson.
futura-sciences.com/sante/actualites/
biologie-science-forme-verre-biere-
Corrélations
Fond/forme
Voilà bien symbole rafraichissant,
Du moins pour la première gorgée
Monde est fait de choses et d’autres
Laissant une petite place aux verres
Et des petites nécessités pour bières.
En ce patchwork, dédale, labyrinthe
J’aurai tout intérêt à bien m’orienter,
Pour ne pas passer, à côté de ma vie,
Parce que Monde, je n’ai pas compris
Non seulement sa forme ou ses formes
Mais tout autant sa richesse, contenu !
Voilà qu’on me dit, qu’on me démontre
Que les formes agissent sur le contenu.
On le savait pour les flacons de parfum
Mais pour bières, c’était moins certain.
L’expérience de boire verre champagne
En un verre en carton, cumule les deux
Phénomènes de la forme et la matière :
Le meilleur ne vous paraitra pas … bon.
Après cela, dire de quoi le Monde est fait
Du pire et du meilleur, comme il se boit :
Eau, bière cidre, champagne… obligent !
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Le monde est fait de ce qu’il est
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Scénario
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Notre monde tiendrait dans notre main, globe terrestre évidemment.
Celui des GAFAM est partout, virtuel, en doublure et surimpression.
Celui de tous États avec politique unilatérale loin du feu climatique.
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