.
Parcours sans fin
Et qui se renouvelle,
Tant à explorer l’on ne sait
Jamais, par où commencer !
En dehors des lieux inconnus,
Ou, d’une destination nouvelle,
Soif de, partir, courir, découvrir.
De tout çà, que pourrait-il rester
D’où provient l’envie de voyager
Tout le temps et jusqu’à l’infini :
À peine suis-je rentré qu’en la tête
Que déjà pense que je suis reparti.
.
Tout instant peut faire vivre événements, inattendus,
Qui projettent en un autre monde où, par interaction,
Vous faire devenir autre, face à l’étranger, l’inconnu.
Est-ce pour fuir mon train-train quotidien,
Ou mon ennui,
Pour me fuir, ne pas rester seul dans le vide
De ma propre vie,
Car voyager : c’est mettre son imaginaire,
En tensions, actions !
.
Éphémère vision, éphémère action, voire éphémère souvenir,
Ma mémoire n’oublie rien tout en triant ce qu’elle en retient.
Ailleurs, c’est comme ici, sinon bien mieux mais il convient
De le savoir, de l’avoir vu, parfois, vécu, pour s’en départir.
.
Nomade, nous le sommes tous lors résidant quelque part,
Contradiction de l’homme que de vouloir communiquer,
Avec tout le monde et se réfugier en son foyer d’identité,
Partout où nous irons, nous sommes étranger, hasard.
.
De voyage en voyage, de port en port et de ville en ville,
On traine malles et valises, et avec elles, nos problèmes,
Qu’on souhaite oublier, abandonner en fuite, imbéciles,
Que nous sommes de croire qu’ailleurs : point de blème.
.
Le voyage nous repose, il nous distrait et il nous enrichit
Même s’il nous coûte cher, il nous reste cher et réinvesti,
Dans notre imaginaire qui le reconstruit cent fois le revit,
Prépare le suivant en s’informant projetant ainsi à l’infini.
.
Il est un voyage, tout intérieur, duquel aussi on se nourrit,
Qui n’a pas de déplacements et il consomme peu d’énergie.
Ce voyage en soi et en profondeur est tout aussi hasardeux,
Que de partir seul, à l’aventure, quand bien, même, à deux.
.
Qui de nous, ne l’a jamais projeté tenté, et voire, entrepris,
Mais combien peuvent affirmer avoir été jusqu’au bout,
L’homme est sans frontières, ni limites, à l’intérieur de lui,
Alors qu’à l’extérieur, il se protège de lui-même, et de tout.
Tous les jours, où je voyage en moi, je découvre ma poésie
Je vois que la terre est inconnue, l’homme est incompris.
.
.
Extensions
.
Qui de nous ne l’a jamais projeté,
Tenté, et, voire même, entrepris,
Mais combien peuvent affirmer
Avoir été jusqu’au bout.
.
L’homme est sans frontière,
Sans limite à l’intérieur de lui,
Alors qu’à l’extérieur,
Il se protège de lui-même et de tout.
.
Tous les jours, où, je voyage, en moi,
Ou découvre la poésie,
Je vois bien que la Terre
M’est totalement inconnue
Et que l’Homme, qui vit dessus,
Est encore, partiellement, incompris.
.
Il n’y a pas de voyage extérieur à soi sans intérieur à soi,
Pour la bonne raison, que notre conscience nous … suivra,
Sauf à être colis, en fond de soute, oreilles, yeux, bandées !
Déjà, il y a la carte et le territoire, comme le disent certains,
Ensuite y a le trajet, qui est comme une marche en chemin,
Enfin, y a l’effort fourni, pour arriver à chaque destination,
Et après, durant bon bout de temps, un souvenir du tracé.
On ne souvient bien que des difficultés et des panoramas
La seule chose dont on est certain : c’est qu’on y a été !
.
Il y a comme une porosité entre
L’extérieur et l’intérieur de soi :
Car l’un ne va pas sans l’autre
Ce qui vient de l’extérieur,
Je le reçois, il m’affecte,
S’il ne respecte, en soi,
Opinion ou intégrité.
.
Tandis que je perçois
Le Monde, j’interprète
Ses signaux à ma façon,
Je les transcris, en bons,
Sinon mauvais ou neutres
Mais je ne peux les ignorer
Comme s’ils n’existaient pas
Et réciproquement : dangers.
.
.
382 – Calligramme
.
Parcours sans fin
Et qui se * renouvelle,
Tant à explorer V l’on ne sait,
Jamais, par où, O commencer !
En dehors des Y lieux inconnus,
Ou, d’une desti A nation nouvelle,
Soif de, partir, G courir, découvrir.
De tout çà, que E pourrait-il rester
D’où provient * l’envie de voyager
Tout le temps E et jusqu’à l’infini :
À peine suis-je S rentré qu’en la tête
Que déjà pense T que je suis reparti.
.
Tout instant peut faire vivre événements, inattendus,
Qui projettent en un autre monde où, par interaction,
Vous faire devenir autre, face à l’étranger, l’inconnu.
Est-ce pour fuir mon train-train quotidien,
Ou mon ennui,
Pour me fuir, ne pas rester seul dans le vide
De ma propre vie,
Car voyager : c’est mettre son imaginaire,
En tensions, actions !
.
Éphémère vision, éphémère action, P voire éphémère souvenir,
Ma mémoire n’oublie rien tout en triant A ce qu’elle en retient.
Ailleurs, c’est comme ici, sinon bien mieux R mais il convient
De le savoir, de l’avoir vu, parfois vécu, pour C s’en départir.
Nomade, nous le sommes tous lors résidant O quelque part,
Contradiction de l’homme que : de vouloir U communiquer,
Avec tout le monde, et se réfugier en son R foyer d’identité,
Partout où nous irons, nous sommes S étranger, hasard.
De voyage en voyage, de port en port * et de ville en ville,
On traine malles et valises, et, avec E elles, nos problèmes
Qu’on souhaite oublier, abandon X ner en fuite, imbéciles
Que nous sommes de croire qu’ T ailleurs : point de blème.
Le voyage nous repose, il nous É distrait et il nous enrichit
Même s’il nous coûte cher, il R nous reste cher et réinvesti,
Dans notre imaginaire qui le I reconstruit cent fois le revit,
Prépare le suivant en s’infor E mant projetant ainsi à l’infini.
Il est un voyage, tout intéri U eur duquel aussi on se nourrit,
Qui n’a pas de déplacements R et il consomme peu d’énergie.
Ce voyage en soi et en profon * deur est tout aussi hasardeux,
Que de partir seul, à l’aventure, E quand bien, même, à deux.
Qui de nous, ne l’a jamais projeté N tenté, et voire, entrepris,
Mais combien peuvent affirmer avoir * été jusqu’au bout,
L’homme est sans frontières, ni limites, S à l’intérieur de lui,
Alors qu’à l’extérieur, il se protège de lui O même, et de tout.
Tous les jours, où je voyage en moi, je décou I vre ma poésie
Je vois que la terre est inconnue, l’homme est * incompris.
.
.
Forme
.
.
Une tour,
Une plateforme,
Puis une lanterne :
Un phare, certainement !
.
Évocation
.
.
Le phare est un édifice remarquable
Mais se souviendra-t-on de sa lanterne
Car, bien qu’elle soit toute extérieure :
Pour ce faire, il faut l’intérioriser !
.
Symbolique
.
Tout signal lumineux
Émis par un phare aura
Des caractéristiques spécifiques
Permettant aux marins de l’identifier
L’utiliser pour déterminer leur position
On distinguera : les feux scintillants :
Les signaux de lumière sont très brefs
Et très rapprochés ;
Les feux à éclats, courts ou longs :
Ils émettent brièvement
Un ou plusieurs signaux de lumière.
Périodes d’extinction plus longues
Que les périodes de lumière ;
Les feux isophases :
À durée des périodes de lumière
Et d’extinction est identique ;
Les feux à occultations :
Les périodes d’extinction sont plus
Courtes que les périodes de lumière.
wikipedia.org/wiki/Phare#Signature
.
Descriptif
.
382 – Voyage : parcours en extérieur, soi !
Alignement central / Titre serpente / Thème voyage
Forme droite/ Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : lanterne / Symbole de fond : intérieur
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
.
Le phare est un édifice remarquable
Mais se souviendra-t-on de sa lanterne
Car bien qu’elle soit toute extérieure :
Pour ce faire, il faut l’intérioriser !
.
Symbolique
.
L’intériorité demeure toujours une notion
Vague et visqueuse, propice aux malentendus
Je ne l’entends pas au sens d’une métaphore
Assourdie de l’âme, ou comme une région
Privilégiée du soi tout entière consacrée
À la contemplation, à la spiritualité.
.
Encore moins une enclave religieuse
«Naturelle » … en quelque sorte,
Que l’individu porterait en soi.
Je vois l’intériorité comme un
Terme fragile désignant sorte
De jardin secret de l’individu,
Dans son univers personnel,
Espace sans lieu où il se voit
En sa nudité fondamentale.
Cairn.info/le-silence-et-la-parole-
page-117.htm#:~:text=L’interiotite
.
.
Corrélations
.
Fond/forme
.
Le voyage extérieur est une présentation
Du monde tel qu’on le voit, qu’on le perçoit
Le voyage intérieur est une représentation
Du monde tel qu’on l’a vécu, on l’a ressenti :
Premier suppose un déplacement physique,
Second se contentera d’une lecture ou visions.
.
Voyage extérieur est fait de sensations externes
De la présence physique, corporelle, en des lieux,
Voyage intérieur est fait de projection ou souvenirs
S’appuie parfois sur des images rapportées, évoquées.
.
.
Voyage intérieur et extérieur
.
Scénario
.
Beau parcours, parmi tant d’autres, pour sortir de soi,
le même, effectué ici dans une forêt loin ou proche de soi,
et courbe des dénivelés, un peu comme un parcours en soi !
.