29 – Tanger, un port frontalier, contrasté

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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C’est un grand port pour passagers

Et pour de grands et de larges, ferries,

Ça reste un tout petit port de plaisance

Avec de rares voiliers, bateaux moteurs.

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Tanger reste aussi petit port de  pêche

S’enorgueillissant  de  vingt  thoniers

Contrastant fort encore, avec le port

Industriel, riche d’énormes cargos !

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Mais voilà, les égouts qui s’y jettent,

Rendent ses eaux des plus polluées,

Bien  qu’en été, sont  très  chaudes,

Pour baigner  ses pieds, et  le reste.

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On voit des chameaux, sur la plage,

Être à disposition pour se promener,

Tanger demeure  un  très grand livre

Ouvert sur  toute culture marocaine.

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Tanger, si ses lectures vous imposent,

Sachez qu’elles ne seront jamais vaines,

Pour qui saurait  la découvrir, l’explorer,

La comprendre, en  ses plaintes, ses joies,

Tout autant que, les  éprouver, les entendre

Us et coutumes  ne sont pas  loin  des nôtres :

Même langue rapproche les uns … des autres.

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Tanger s’agrippe à son rocher, sa vieille casbah

Et à ses  remparts, ceinturant sa vieille médina,

Au vent de sa chaleur nombre d’odeurs et fards,

Affluent, refluent  que l’on soit très tôt, ou tard.

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Rues étroites bondées regorgent plein étalages,

Vous font croire à une richesse comme mirage,

Ailleurs, c’est le désert, le chômage, la pauvreté

Et la plupart des gens ne peuvent rien s’acheter.

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Couleurs  chatoyantes,  vertes, bleues, pourtant,

Vous attirent l’œil  et  l’envoutement marchand,

Fait de vous la proie d’un charme bien négociant

Au prix, multipliés par trois,  pour non-résidents.

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Partout des milliers objets futiles, bibelots inutiles,

Instilleront leur plein d’envies aux passants étonnés,

Par tant de profusions, en quelques mètres … carrés,

Allant jusqu’à pendre, à portes, objets qui s’empilent.

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Plus haut se tient le marché des fruits et des légumes,

Se cachant derrière des portes quelque peu dérobées,

Lors, leurs  amoncellements incroyables en volumes

Ravissent par leurs senteurs, fraichement récoltées.

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Tout en haut, une place coloniale, le cinéma Le Riff,

Où cireurs de chaussures, porteurs d’eau  ambulants

Proposent leurs services,  avec des livreurs  collectifs,

Portant tout sur  leur chariot, si ce n’est sur leurs dos.

 

 

Extensions

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Tanger ne procurera pas

De dépaysement extrême,

On entend parler français

À  tous  les coins  de  rues,

Mais c’est déjà un ailleurs surprenant.

Tanger est la porte économique entre

L’Europe su Sud et l’Afrique du Nord

Que,  seul, un  étroit  goulet  de  mer,

De quelques  dizaines  de kilomètres,

De large sépare comme une frontière

Entre toute richesse et toute misère !

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Médina Tanger, cœur commercial traditionnel, est vaste, diversifiée

On y trouve presque de tout autant dans ses boutiques que ses rues !

Ses portes sont étroites comme pour préserver l’ambiance mystère.

L’on n’y voit aucune voiture, camion, transport autre que chariots

Tant et si bien on y circule à pied sans danger en foule de clients.

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Médina pour « vieille ville » en arabe

Située le plus souvent en plein centre

Offre aux marocains comme touristes

Un flot de victuailles, habits, bibelots.

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On y entre par une porte qui en impose

Et on en sort de même et de l’autre côté

Ses odeurs et ses couleurs se mélangent

Sans compte paroles, musiques, chants.

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Un lieu où l’on peut encore marchander

Un vêtement, un objet, un tableau,  etc.

Cela peut même durer un certain temps

Au final, acheteur et vendeur : contents.

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On y trouve des métiers un peu du passé

Tel cireur de chaussures ou porteur d’eau

Mini boutique de quelques mètres carrés

Vous proposants des souvenirs insolites !

 

Fragments 

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Une port ouvre sur un ensemble d’univers,

Ferme un univers particulier pour protéger

Le marché intérieur d’incursions invasives.

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Le cas de la porte de la Médina de Tanger

Complétant ensemble large, sur remparts,

De treize autres, ayant fonction défensive.

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Porte en ogive, architecture arabe, oblige,

Correspondant à nos portes du Moyen-âge

Comme entrées des villes aux quatre côtés.

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La médina ressemblera plutôt à un dédale

Avec des ruelles étroites, et petites places,

On ne peut y circuler en voitures : à pied.

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Les échoppes se poursuivent à l’extérieur,

 Présentent bric à bras d’objet hétéroclites

Qu’’on a coutume de dénommer : le souk.

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Pour satisfaire à la tradition, touristique,

Culturelle, avons acheté quelques bibelots

Pour nous rappeler  en souvenirs vivants.

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Ce qui compte le plus, lors irremplaçable,

Est l’atmosphère qui y règne, nous gagne

Son dépaysement nous ouvrant sa porte.

 

Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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C’est un grand port, pour passagers   et   pour de grands, et de larges, ferries

Et ça reste un tout petit port de   plaisance   avec rares voiliers, ou bateaux,

Tanger reste aussi petit port de   pêche s’enorgueillissant de vingt thoniers

Contrastant fort encore avec son port industriel,  riche d’énormes cargos !

Oui, mais voilà, les égouts, qui s’y jettent, rendent ses   eaux plus polluées,

Bien qu’en été, déjà très  chaudes, pour baigner ses pieds  et tout le reste.

On dispose de chameaux, sur la plage, à disposition pour    se promener.

Tanger demeurera  un grand livre ouvert sur toute la culture marocaine.

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Tanger, si lecture vous impose,

Sachez qu’elle ne sera jamais vaine,

Pour qui saurait la découvrir, l’explorer,

La comprendre, en   ses plaintes, et en ses joies,

Tout autant que, les       T    *     F      éprouver, les entendre

Us et coutumes ne         A                   R    sont pas loin des nôtres :

Même langue rappro     N                            O       che les uns…des autres.

Tanger s’agrippe à son   G                                  N      rocher, sa vieille casbah

À ses  remparts cein      E                                     T     turant sa vieille médina,

  Au vent de sa chaleur    R                                     A    nombre d’odeurs et fards

  Affluent, refluent que     ‘                                      L     l’on soit très tôt ou tard.

 Rues étroites bondées    *                                    I    regorgent  plein étalages,

Vous font croire à une    E                                É    richesse comme mirage,

Ailleurs, c’est le désert    S                              R     le chômage, la pauvreté

Et la plupart des gens     T                             ¤    ne peuvent rien s’acheter

Couleurs chatoyantes      *                               C    vertes, bleues,  pourtant,

Vous attirent l’œil et      U                                  O   envoutement marchand,

Fait de vous la proie      N              d’un                  N   charme bien négociant,

Au prix multipliés        *              par trois                  T       pour non-résidents.

Partout, milliers         P               objets futiles              R         bibelots, inutiles,

Instilleront plein       O               d’envies,  à des             A      passants étonnés,

Par tant de profu-    R               sions en quelques          S       mètres … carrés

Et jusqu’à pendre     T             à une porte, objets            T       qui s’empilent.

Plus haut, se tient    ¤             le marché  de fruits            É        et de légumes

Se cachant derrière ¤            une porte … quelque           ¤         peu dérobée,

Et là, des  amoncel  ¤          lements,  incroyables             ¤          en volumes

Ravissent de leurs   ¤           senteurs,   fraichement          ¤           récoltées.

Tout en haut, une    ¤             place coloniale, cinéma            ¤           Le  Riff,

Où des cireurs de    ¤              chaussure, porteurs d’eau       ¤     ambulants

Proposent leurs     ¤         services,  avec des livreurs          ¤         collectifs,

  Portant tout sur    ¤             leur chariot, si ce n’est sur         ¤         leurs dos.

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Forme

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Évocation

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Tire-bouchon parmi tant d’autres

Mouton et  cloche avec son battant,

Une très belle porte  toute en ogive,

En enceinte rectangulaire de médina.

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Sommes devant la porte principale d’entrée

De la Médina de Tanger

Avec son cortège de clients, de commerçants,

Et surtout de touristes !

Forme de porte correspond à celle de la médina

Donnant l’impression que la forme rejoint fond

Tant elle nous pousse à y entrer pour la visiter,

Voire faire des achats souvenirs, entre autres.

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 Symbolique 

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L’urbanisme  médinal,  inventé  au  Moyen Âge,

Est souvent considéré comme portant en lui

 .

Les concepts les plus actuels en matière

D’environnement et de ville piétonne

 .

D’architecture    …    bioclimatique,

Densité élevée  et voire, compacité,

 .

Mais  faible impact  environnemental,

Comme villes médiévales d’Europe, Asie.

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Les portes de Tanger ainsi que celle de Tarifa

Et  de  Tétouan, resteront  de  belles  illustrations.

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Fond

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Évocation

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Médina de Tanger, parfois appelé un « souk »

Entièrement piétonnes

Regorge de petites échoppes bien achalandées

Commerce local ou culturel.

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 Symbolique 

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Tanger – Source d’inspiration

Pour des artistes d’horizons différents,

La Médina de Tanger, dont les ruelles blanches

Et les cafés ont vu naître de grandes œuvres littéraires,

Prend des couleurs, sans pour autant perdre de son charme.

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Carrefour de civilisations, la ville était très convoitée pour

Sa position stratégique : au cours des époques antiques,

Elle a successivement été conquise par les Romains,

Vandales, Byzantins, Wisigoths et les Arabes.

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Les vestiges français, portugais ou

Espagnols ne manquent pas.

actualités/régional/la-mythique-

médina-de-tanger

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Fond/forme 

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Une porte  en ogive comme entrée de Médina.

On en trouve centaines au Maghreb et ailleurs

Comme  la signature du monde, culture arabe,

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Qui rime, de nos jours, avec souks et boutiques,

Loin de nos super  et hypermarchés européens,

Lors on voit la porte, on sait  où l’on est,  entre.

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Le marché est entouré de remparts protecteurs,

Le mélange  d’influences diverses : européennes

Arabes et voire africaines est voyant, percutant.

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Tanger porte bien son nom, et tout comme Ceuta

De porte  entre deux continents  méditerranéens.

Et c’est peut-être pour cela que l’on s’y sent bien.

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Textuels et illustrations  >>

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