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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Que ne dit-on au sujet de l’enfance, y compris de la sienne, embellie par souvenirs parfois reconstruits, qui nous en fait comme romance. Enfance n’est pas ce pays magique où tout est merveilleux, fantastique : il est juste le soubassement d’adulte, pourtant, on lui voue comme un culte. Inculte est celui qui ne connait pas son enfant pour le soigner, pour l’élever, l’éduquer, qui s’en remet à d’autres ou à la société : l’enfant qu’on a est l’enfant qu’on était ! L’on dit que son enfance est une période de la vie à faire totale confiance à ses parents, à ses amis. L’on dit que son enfance est faite de premières fois, qu’on grandit bien en soi, sans se faire remontrance. L’on dit que son enfance est le seul temps protégé qui nous évite la souffrance de prévoir notre vie gâchée. L’enfance ne se vit qu’une fois : impossible, inutile d’y retourner et faire l’enfant n’y ferait rien en soi : l’entourage vous ramènera à la réalité. Pratiquer un art, est-ce enfance de ce dernier ou lucidité ! L’art n’est jamais enfantin. Même naïf, c’est un regard pour s’en approcher par retour au souvenir natif. L’on dit que son enfance est ceci, cela : l’enfance n’a rien d’une période uniforme, d’une période conforme, mais d’importance énorme pour rentrer ou non dans les normes.
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Textuel extensions
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- C’est le souvenir d’avoir eu une totale confiance en ses parents qui conditionne celle que l’on fera au conjoint. En cas de manque, doute persiste, jalousie s’instaure. On volera l’enfance de quelqu’un quand on le trompe, on l’abandonne, on le persécute, on l’exploite, le martyrise. Certains s’en sortent bien d’enfance misérable. D’autres ne remontent jamais la pente et font les quatre cents coups pour se tenir debout, en veulent à tout le monde, à la communauté et même à la société qui n’en peut mais ! L’enfant ne devrait jamais être séparé de ses parents mais parfois, ce sont eux qui sont des enfants. Immatures pour eux-mêmes, comment pourraient-ils être matures pour lui. L’enfance n’est pas une période préservée par des murs pour se protéger de tous les travers de la société : simplement pour éviter de s’exposer à ces derniers, si trop déstabilisants « Interdit au moins de dix, de douze ans » Comment enfant interprète cette consigne : comme en étant privé ou indigne ! L’enfant s’applique quand il exécute, apprend ; l’enfant sourit et rit même, quand il se détend ; l’enfant s’étonne de la vie, lors la découvrant ! L’enfant ceci, l’enfant, cela, l’enfant est une éponge tant il enregistre tout sans bien comprendre. Adulte il aura du grain à moudre, à rendre, non seulement en ses actes : en songe. Adulte que je suis n’est pas loin de l’enfant que j’étais, avec ou sans mensonge. En matière d’éducation des enfants, tous les conseils sont dans la nature : les parents étant pédagogues, ou non, feront ou non, des adultes immatures. Parent n’est jamais certain de donner à son enfant l’éducation qui convient : deux enfants ayant la même réagiront, de manière différente, sans explication. Quant à dire, ce n’est pas de ma faute : celle des parents qui m’ont mal éduqué. Jusqu’à 18 ans, cela peut encore marcher ; après, trouver autre chose : responsabilité.
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Textuel fragments
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- L’on aurait, des fois, une vision pour ne pas dire une protection de l’enfance un peu sommaire, consistant à tout faire pour éviter les moindres problèmes en société or il grandira parfois dans un enfer. Sans chercher à tout prix à l’endurcir et voire à l’autonomiser pour ses choix, faut pas confondre naïveté, innocence : le monde de l’enfant peut être très dur, si on ne lui apprendra pas à se défendre, pour conserver sa liberté, voire intégrité. De toute façon, n’étant ni sourd ni aveugle, la réalité de monde hostile le percutera souvent, et il faudra lui expliquer pourquoi et comment sinon il s’en sentirait vite, plus ou moins décalé et on lui dira alors : il faut grandir…maintenant. Un monde des bisounours, n’existera nulle part ! Se battre ne serait pas pour autant une nécessité mais bienvenu pour protéger ses frères et sœurs : il lui faut comprendre que seul, il est fragile, perdu et que tout en société dépend de famille, solidarité : je ne pense pas qu’école endosse telle responsabilité, trop centré sur acquisitions des savoirs et pratiques !
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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L’enfant, par définition est une éponge,
il voit, il entend, il touche, absorbe tout :
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il faut d’abord l’éduquer, le soigner,
et surtout le protéger, accompagner,
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ensuite le faire rire, le faire jouer,
le faire imaginer et le faire créer,
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enfin lui permettre de construire
sa propre et belle personnalité !
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Textuels symboliques et corrélations
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Se battre
- Symbolique de forme : Rêver de se battre, annonce souvent une fatigue ou risque de surmenage et signale au rêveur qu’il doit prendre soin de sa santé. Et si, dans votre rêve, vous assistez à une bagarre, vous serez bientôt sous l’emprise de vos émotions de violente colère. Rêver de bagarre de chien, est un signe de conflits familiaux. Si vous êtes encore célibataire, rêver de bagarre annonce souvent le mariage avec une femme querelleuse. interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-B/bagarre.
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Violence (Enfance)
- Symbolique de fond : « On peut faire, de l’enfant, une foule de choses en les deux premières années de sa vie : le plier, disposer de lui, lui enseigner de bonnes habitudes, le corriger et le punir, sans qu’il arrive quoi que ce soit, que l’enfant se venge. Il n’empêche qu’il ne parvient à surmonter sans difficulté l’injustice qui lui a été faite qu’à condition de pouvoir se défendre, et donc de pouvoir donner à sa souffrance et à sa colère une expression structurée. S’il lui est interdit de réagir, parce que les parents ne supportent pas ses réactions (cris, tristesse, colère) et les interdisent, l’enfant apprend à se taire. Son mutisme garantit certes l’efficacité des principes d’éducation, mais il recouvrira en outre les foyers d’enfance violente ultérieure. » cairn.info/revue-francaise-des-affaires- sociales-2013-1-page-32
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Prédiction (violence) > coups, injustice, humiliation, vengeance
- Liens fond/forme : Enfance est, en principe, protégée par la famille, les lois, institutions mais par ci par là, climats violents, s’instaurent, défrayant la chronique, avec parfois comportement effrayant. Problème de l’’autorité, dit la Justice, qui n’aura pas été réglé en petite enfance : l’«enfant roi» finit par devenir un tyran, se retrouve bien dans une société violente.
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